La première banque de la zone euro en termes de capitalisation a fait état d'un bénéfice net de 1,54 milliard d'euros sur la période octobre-décembre, supérieur au consensus des analystes qui donnait 1,46 milliard.

Les dépréciations de 752 millions d'euros, touchant surtout sa filiale américaine de crédit à la consommation, l'ont emporté sur une plus-value de 297 millions d'euros tirée de la cession de sa plate-forme Allfunds.

En faisant abstraction des charges exceptionnelles, le bénéfice net a augmenté de 9% grâce à une solide performance du Brésil, premier marché de la banque espagnole.

Comme ses homologues européennes, Santander peine à augmenter ses résultats tirés du crédit dans un contexte de taux d'intérêt ultra-bas et d'une concurrence âpre qui dégrade les marges.

Le produit net des intérêts (PNI) a augmenté de 10,3% en 2017 à 34,3 milliards d'euros. Sur le seul quatrième trimestre, il a représenté 8,6 milliards d'euros, en hausse de 6,3% sur l'an dernier mais en recul de 0,9% sur le trimestre précédent. Le consensus Reuters donnait un PNI trimestriel de 8,52 milliards d'euros.

Le ratio de fonds propres CET1 était de 10,84% fin décembre contre 10,80% fin septembre.

Santander a enfin dit qu'elle avait atteint tous ses objectifs stratégiques de 2017 et qu'elle comptait bien faire de même cette année.

L'action gagnait près de 1% en Bourse de Madrid.

(Jesus Aguado, Wilfrid Exbrayat pour le service français)