Zurich (awp) - La Banque cantonale vaudoise (BCV) a versé en 2016 à son directeur général (CEO) Pascal Kiener une rémunération totale de 1,70 mio CHF, stable par rapport aux 1,69 mio perçus l'année précédente. Son homologue de la BCGE, Blaise Goetschin, a empoché 1,41 mio CHF, une somme inférieure de 15% aux 1,66 mio de 2015.

Pour M. Kiener, le salaire s'est composé d'un part fixe inchangée de 960'000 CHF et d'une rémunération variable de quelque 737'000 CHF, précise le rapport annuel publié mardi.

M. Goetschin a vu la part variable de son salaire fondre de près de 27% à 679'000 CHF, sous l'effet d'une forte réduction de la rémunération en actions. La part fixe est resté stable, selon les indications fournies par la banque.

Les rapports annuels de deux établissements cotés ne fournissent pas de commentaires détaillés au sujet du niveau de rémunération des deux patrons l'année dernière.

La direction de l'établissement vaudois dans son ensemble a bénéficié d'un salaire s'élevant à 9,53 mio CHF, contre 9,29 mio en 2015. Chez la BCGE, le comité exécutif a dû se contenter de 4,80 mio CHF, soit un montant amputé de quelque 15% sur un an.

La compensation du président de la BCV Olivier Steimer s'est étiolée de 10% à 837'000 CHF. Le recul est encore plus marqué (-13,9%) pour le conseil d'administration, qui a touché 1,49 mio dans son ensemble.

A la BCGE, les sommes demeurent stables - avec une modeste tendance à la hausse - aussi bien pour le président Jean-Pierre Roth que pour l'organe de surveillance, qui ont perçu respectivement 281'600 CHF et 1,10 mio CHF.

A noter qu'Olivier Steimer et Jean-Pierre Roth arrivent tous deux au terme de leur mandat. Ils seront remplacés à l'occasion de la prochaine assemblée générale, qui se tiendra le 25 avril pour la banque genevoise et le 27 avril pour l'établissement vaudois.

Pour rappel, la BCV propose de placer l'ancien secrétaire d'Etat Jacques de Watteville à la tête du conseil d'administration. Gilbert Probst est désigné pour reprendre la présidence de la BCGE.

La banque genevoise a bouclé l'année dernière avec une hausse de 1% sur un an du bénéfice net à 79,0 mio CHF. Son homologue vaudoise a subi une érosion de 8% de son résultat net à 309,6 mio CHF, recul causé par une base de comparaison élevée après la vente de la participation dans Swisscanto en 2015.

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