• L'ABE a publié ce jour les résultats détaillés des tests de résistance de l'ABE menés pour 51 grandes banques de l'UE, dont 37 établissements pour des pays du MSU soumis à la surveillance directe de la BCE. Les tests de résistance menés à l'échelle de l'UE pour le groupe des plus grandes banques de l'UE comprennent Belfius et KBC Bank. ING Belgique et BNP Paribas Fortis, qui sont des filiales de groupes bancaires étrangers, sont inclus dans le test de résistance par l'intermédiaire de leurs établissements mères.
  • L'objectif du test de résistance mené à l'échelle de l'UE est de fournir aux autorités de contrôle, aux banques et aux acteurs du marché un cadre analytique commun permettant de comparer et d'évaluer la capacité de résistancedes grandes banques de l'UE et du système bancaire de l'UE aux chocs économiques défavorables. Le test de résistance comprend un scénario de base et un scénario défavorable, tous deux à un horizon de trois ans. Les hypothèses concernant les variables macroéconomiques dans le scénario de base correspondent aux prévisions de la Commission européenne à l'automne de 2015. Le scénario défavorable, conçu par le Comité européen du risque systémique, est une hypothèse reflétant les risques systémiques qui sont considérés comme représentant les menaces les plus importantes pour la stabilité du secteur bancaire de l'UE[1].
  • Comme le scénario défavorable du test de résistance est hypothétique, les incidences estimées de ce scénario ne doivent pas être vues comme des prévisions de la rentabilité des banques. Par ailleurs, les résultats ne tiennent pas compte des éventuelles réactions des banques face aux chocs, puisque le test de résistance se fonde sur l'hypothèse d'un bilan constant. Les résultats des tests de résistance peuvent néanmoins servir très utilement d'outil d'analyse pour évaluer la résistance potentielle des bilans bancaires aux chocs spécifiques considérés.
  • Contrairement au test de résistance mené à l'échelle de l'UE en 2014, le test de résistance à l'échelle de l'UE de 2016 ne comporte pas de seuil réussite/échecrelatif au ratio de fonds propres de base de catégorie 1 (Common Equity Tier-1 ‑ CET1) projeté dans le scénario défavorable. Le test de résistance de 2016, qui a été mené de manière centralisée par la BCE pour les 37 banques de la zone euro, a été conçu plutôt pour être utilisé comme contribution essentielle au processus de surveillance et d'évaluation prudentielle (Supervisory Review and Evaluation Process ‑ SREP), avec comme objectif principal de déterminer les recommandations en matière de fonds propres dans le cadre du deuxième pilier[2]. Le test de résistance sera donc utilisé comme un outil de supervision, dont les résultats seront discutés avec les banques individuelles dans le cadre du SREP, qui permet également de prendre en considération des mesures de gestion à des fins d'atténuation des risques ainsi que la dynamique potentielle des bilans.

[1] Pour plus de détails, voir https://www.eba.europa.eu/-/eba-launches-2016-eu-wide-stress-test-exercise.

[2] Pour plus de détails sur la notion des recommandations dans le cadre du deuxième pilier, voir https://www.bankingsupervision.europa.eu/about/ssmexplained/html/stress_test_FAQ.fr.html.

La Sté Banque nationale de Belgique a publié ce contenu, le 29 July 2016, et est seule responsable des informations qui y sont renfermées.
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