Institut des comptes nationaux

04-07-2017

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NBB.stat

Information générale

Comptes non financiers des secteurs institutionnels, premier trimestre de 2017

Ce 4 juillet 2017, l'ICN publie l'estimation des comptes non financiers trimestriels des secteurs institutionnels pour le premier trimestre de l'année 2017. Les comptes des secteurs sont établis à prix courants et selon le SEC 2010.

INDICATEURS CLÉS

(Données corrigées des variations saisonnières et des effets de calendrier)

Ménages1

Sociétés non financières

Taux d'épargne (%)

Taux d'investissement (%)

Taux de marge (%)

Taux d'investissement (%)

2014

I

11,9

9,7

40,3

24,7

II

11,7

9,9

40,7

24,8

III

11,7

10,0

40,6

27,5

IV

12,5

10,0

40,7

25,0

2015

I

11,9

10,0

41,3

28,7

II

10,8

9,8

41,7

24,2

III

11,1

9,8

42,0

24,6

IV

12,0

10,0

42,3

24,8

2016

I

11,4

10,1

42,3

25,1

II

11,0

10,2

43,0

25,3

III

11,5

10,2

42,9

24,8

IV

11,3

10,3

43,3

26,2

2017

I

10,9

10,1

44,1

25,6

1

Y compris les institutions sans but lucratif (ISBL) au service des ménages.

Baisse du taux d'épargne des ménages

Au premier trimestre de 2017, le revenu disponible des ménages s'est accru de 1,1 %, tandis que les dépenses de consommation finale se sont alourdies de 1,5 %. Dès lors, le taux d'épargne brut a régressé par rapport au trimestre précédent, pour revenir à 10,9 % du revenu disponible.

La hausse du revenu disponible des ménages s'explique par une contribution positive de presque toutes ses composantes (rémunération des salariés, revenus des indépendants, revenus locatifs, prestations sociales nettes, revenus de la propriété et autres transferts nets courants). Toutefois, l'évolution des impôts courants a eu un impact négatif sur la croissance du revenu disponible.

Communication

Banque nationale de Belgique s.a.

boulevard de Berlaimont 14 BE-1000 BRUXELLES

tél. + 32 2 221 46 28

www.nbb.be

N° d'entreprise: 0203.201.340 RPM Bruxelles

2

Diminution du taux d'investissement des ménages

Au cours de ce premier trimestre, le taux d'investissement des ménages (construction et rénovation de logements et formation brute de capital fixe des indépendants et des ISBL au service des ménages) a reculé de 0,2 point de pourcentage par rapport au trimestre précédent, retombant de 10,3 à 10,1 % du revenu disponible.

Augmentation du taux de marge des sociétés non financières

Au cours du trimestre sous revue, la valeur ajoutée brute des sociétés non financières a crû de 1,5 % par rapport au trimestre précédent. Les rémunérations des salariés et les impôts nets des subventions sur la production sont restés stables. Ces évolutions ont eu une incidence positive sur l'excédent brut d'exploitation, qui a grimpé de 3,5 %. L'excédent brut d'exploitation ayant rebondi plus vite que la valeur ajoutée brute, le taux de marge des sociétés non financières a progressé de 0,8 point de pourcentage par rapport au trimestre précédent, pour se fixer à 44,1 %.

Diminution du taux d'investissement des sociétés non financières

Tandis que la valeur ajoutée brute des sociétés non financières a gonflé de 1,5 % au cours du premier trimestre, leurs investissements se sont contractés de 0,7 %. Par conséquent, le taux d'investissement des sociétés non financières s'est replié par rapport au trimestre précédent, revenant de 26,2 à 25,6 % de la valeur ajoutée.

Amélioration du solde de financement des administrations publiques

Au terme du premier trimestre de 2017, le solde de financement des administrations publiques établi selon le SEC 2010 est ressorti à -1,1 % du PIB, contre -1,5 % du PIB au trimestre précédent. Par rapport au dernier trimestre de 2016, les recettes et les dépenses s'inscrivent toutes deux en baisse. Ce repli est toutefois plus marqué pour les dépenses et fait suite à une hausse importante enregistrée au trimestre précédent, qui est elle- même liée à une contribution exceptionnelle au financement de l'UE. Ces évolutions ont induit un redressement du solde de financement des administrations publiques au cours du trimestre sous revue.

Définitions

  • Le taux d'épargne brut des ménages est défini comme l'épargne brute divisée par le revenu disponible brut. Celui-ci est ajusté de la variation des droits des ménages sur les fonds de pension. L'épargne brute est la partie du revenu disponible brut qui n'est pas dépensée sous forme de consommation finale. Ainsi, le taux d'épargne augmente quand le revenu disponible brut croît plus vite que la dépense de consommation finale.

  • Le taux d'investissement brut des ménages est défini comme la formation brute de capital fixe divisée par le revenu disponible brut. Celui-ci est ajusté de la variation des droits des ménages sur les fonds de pension. La formation brute de capital fixe couvre les dépenses en construction et en rénovation de logements par les ménages ainsi que les investissements consentis par les indépendants et les ISBL au service des ménages.

  • Le taux d'investissement des sociétés est défini comme la formation brute de capital fixe divisée par la valeur ajoutée brute.

  • Le taux de marge des sociétés est défini comme l'excédent brut d'exploitation divisé par la valeur ajoutée brute. Cet indicateur mesure le pourcentage de la valeur ajoutée conservé par les sociétés non financières après le versement de la rémunération des salariés et des impôts sur la production (nets des subventions).

  • Les soldes sectoriels mesurent la capacité ou le besoin de financement de chacun des grands secteurs de l'économie (ménages, sociétés et administrations publiques). Un solde positif signifie qu'après la prise en compte de l'ensemble de ses ressources et de ses dépenses, le secteur considéré a la possibilité d'augmenter ses actifs financiers et /ou de réduire ses engagements financiers. A l'inverse, un solde négatif témoigne de la nécessité pour le secteur de vendre certains de ses actifs et/ou d'accroître son endettement afin de pouvoir financer ses opérations non financières.

  • Les ratios considérés présentent de fortes fluctuations de trimestre à trimestre. Afin de dégager les évolutions plus fondamentales, ces séries sont toutes présentées après correction des variations saisonnières et des effets de calendrier.

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La Sté Banque nationale de Belgique a publié ce contenu, le 04 juillet 2017, et est seule responsable des informations qui y sont renfermées.
Les contenus ont été diffusés par Public non remaniés et non révisés, le04 juillet 2017 13:04:05 UTC.

Document originalhttp://www.nbb.be/doc/dq/f/dq3/histo/nfsc17I.PDF

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