TAORMINE, Italie - Les chefs d'Etat du G7 se sont engagés à lutter contre le protectionnisme, surmontant les résistances de Donald Trump qui continue à développer sa position de "l'Amérique d'abord", thème sur lequel il a été élu, mais ne sont pas parvenus à s'accorder sur la question de la lutte contre le réchauffement climatique.

Si les Etats-Unis ont paru faire quelques concessions sur la question des relations commerciales, ils restent isolés sur celle du climat, exigeant de leurs partenaires plus de temps pour décider s'ils vont honorer les engagements pris lors de la COP21 en 2015 à Paris.

"Je rendrai ma décision finale sur l'Accord de Paris la semaine prochaine", a annoncé sur son compte Twitter le président américain alors qu'Angela Merkel a évoqué des échanges "très difficiles" et "très décevants" sur cette question.

Selon elle, "rien n'indique que les Etats-Unis accepteront de rester dans le cadre de cet accord" dont elle a rappelé l'importance majeure et sur lequel, a-t-elle dit, on ne peut pas faire de compromis.

Le communiqué final mentionne clairement cette divergence de vue entre Washington et ses partenaires du G7.

WASHINGTON - Le président Trump souhaite que les Etats-Unis sortent du cadre des Accords de Paris et il en a informé son entourage, a rapporté hier le site d'information Axios.

TAORMINE, Italie - Le président américain Donald Trump, qui a été isolé au sein du G7 sur le changement climatique, est un pragmatique qui a pris conscience des enjeux du phénomène et l'on peut espérer qu'il change de position, a déclaré Emmanuel Macron.

"Il y a quelque semaines encore, on pensait que les Etats-Unis allaient quitter le cadre des accords de Paris (sur le climat-NDLR) et qu'aucune discussion ne serait possible", a estimé le chef de l'Etat à l'issue de la réunion de Taormine.

"Je considère qu'il y a eu un progrès et qu'il y a eu une vraie discussion et de vrais échanges. Et je pense que les arguments qui ont été mis en lumière par les six autres Etats membres ont été extrêmement complémentaires et, je crois, ont permis à M. Trump de prendre conscience de l'importance de cet enjeu et de sa nécessité, y compris pour sa propre économie."

Le président français a fait état d'un "désaccord profond" avec Donald Trump mais, contrairement à la chancelière allemande Angela Merkel, qui a fait part de sa déception sur le climat, Emmanuel Macron a voulu positiver.

---

WASHINGTON - Jared Kushner, gendre de Donald Trump et proche conseiller de ce dernier, a pris contact à au moins trois reprises avec l'ambassadeur de la Russie aux Etats-Unis dans le plus grand secret, pendant et après la campagne électorale de 2016, ont déclaré à Reuters sept responsables américains.

Entre avril et novembre dernier, Jared Kushner s'est entretenu par téléphone à deux reprises au moins avec Sergueï Kislyak, ont dit deux des sources.

Sollicité, un avocat du gendre de Donald Trump a dit à Reuters que son client avait reçu des milliers d'appels au cours de la campagne électorale et qu'il n'avait aucun souvenir d'entretiens avec l'ambassadeur russe.

Le Washington Post et la chaîne de télévision NBC ont révélé jeudi que le FBI s'intéressait de près à Jared Kushner dans le cadre de l'enquête qu'il mène sur des soupçons de collusion entre la Russie et l'équipe de campagne de Donald Trump.

---

LONDRES - Les autorités britanniques ont abaissé hier le niveau d'alerte de "critique" à "sévère" en Grande-Bretagne, cinq jours après l'attentat suicide qui a coûté la vie à 22 personnes à la sortie d'un concert lundi soir à Manchester. Le niveau d'alerte "critique" signifie que les services de sécurité considèrent qu'un attentat est imminent. Le niveau "sévère" signifie que ce risque demeure hautement probable.

La conséquence de cette mesure est que les militaires qui étaient venus prêter main forte aux forces de police pour patrouiller dans les rues des grandes villes britanniques retourneront dans leurs casernes à partir de lundi minuit.

Les experts du renseignement britannique ne pensent plus qu'une nouvelle attaque puisse être imminente en raison des importants progrès accomplis par les enquêteurs depuis l'attentat.

En tout, onze personnes sont désormais interrogées par les enquêteurs et le patron de l'antiterrorisme britannique s'est dit confiant dans le fait que le réseau avait été "en grande partie" démantelé ces derniers jours.

---

PARIS - Le président français, Emmanuel Macron, a salué la libération d'un Français enlevé le 1er mars dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).

"Il félicite l'ensemble des acteurs qui ont oeuvré à sa libération, en particulier les autorités de la République démocratique du Congo pour leur mobilisation et l'efficacité de leur action", poursuit le communiqué de l'Elysée.

Le ministère français des Affaires étrangères avait confirmé début mars qu'un Français figurait parmi des personnes enlevées dans l'est de RDC et le groupe canadien Banro avait annoncé que des hommes armés avaient enlevé cinq de ses salariés.

---

LONDRES - La compagnie British Airways a commencé ce matin à reprendre ses vols à partir des deux principaux aéroports de Londres, Heathrow et Gatwick, après une panne informatique qui a provoqué de très fortes perturbations la veille.

"Nous continuons à travailler dur pour rétablir tous les systèmes informatiques et nous espérons parvenir à une activité proche de la normale à Gatwick et à la majorité de nos services à Heathrow, dimanche", a indiqué British Airways dans un communiqué.

"Nous allons aussi rapidement que possible rembourser ou offrir de nouvelles réservations aux passagers qui ont été victimes d'annulations", ajoute le communiqué. "Nous sommes profondément désolés des importants désagréments imposés à notre clientèle".