Barclays (-0,53% à 232,25 pence) et Caixabank (-0,17% à 4,57 euros) reculent alors que la première va céder à la seconde ses actifs espagnols dans la banque de détail, la banque d'entreprise et la gestion de fortune pour 800 millions d'euros en numéraire. Cette cession intervient dans le cadre de la stratégie de recentrage de la banque britannique. Elle devrait avoir un impact positif de 12 points de base sur son ratio de fonds propres durs sur la base d'une application totale de la réglementation de Bâle 3.

Cette cession devrait également se traduire par une perte de 400 millions de livres qui sera enregistrée au troisième trimestre, puis par une perte supplémentaire de 100 millions de livres, comptabilisée une fois finalisée la transaction.

Barclays conservera cependant ses activités de banque d'investissement et de carte de crédit (Barclaycard) en Espagne.

La banque catalane récupérera de son côté 2 400 salariés répartis dans 270 agences et environ 21,6 milliards d'euros d'actifs sous gestion.

Selon Reuters, Caixabank prévoit de réaliser environ 150 millions d'euros d'économies annuelles grâce à cette acquisition. Elle entraînera une dépense de 300 millions d'euros de frais de restructuration, nette d'impôts.

Credit Suisse, qui affiche une opinion Surperformance sur Caixabank, juge que cette opération est légèrement positive. Elle aura un impact relutif d'environ 7% sur les résultats de la banque, qui a payé un prix raisonnable.

(C.J)