Le premier groupe chimique mondial par le chiffre d'affaires a dégagé un bénéfice d'exploitation (Ebit) en hausse de 32% sur la période à 2,25 milliards d'euros contre 2,2 milliards attendu par les anlystes interrogés par Reuters.

Des investissements en nouvelles capacités dans le secteur de la chimie de base en retard par rapport à une croissance plus soutenue que prévu de la demande ont poussé les prix à la hausse. Le mouvement a encore été amplifié par une série d'arrêts d'unités de production dans le secteur en raison de problèmes techniques.

BASF a dit que son Ebit ajusté serait en croissance d'au moins 11% sur l'ensemble de l'année par rapport à 2016 contre une hausse attendue de 10% précédemment, tout en prévenant que la croissance de ses activités pétrochimiques perdrait sans doute de son élan au second semestre.

Les activités de chimie plus évoluée ont dans l'ensemble enregistré une baisse de leurs résultats d'exploitation, en dessous des attentes analystes.

(Ludwig Burger, Marc Joanny pour le service français, édité par Véronique Tison)