Berlin (awp/afp) - Le géant allemand de la chimie BASF a fait état vendredi de résultats en baisse au premier trimestre, à l'exception du bénéfice net, sous l'effet de la chute du prix du pétrole qui a fortement pénalisé sa division d'hydrocarbures.

Pour le reste de l'année, le groupe voit "des risques considérables".

Le chiffre d'affaires trimestriel a reculé de 29%, à 14,2 milliard d'euros. En cause, une cession effectuée l'an dernier, et la dégringolade des ventes dans la division gaz et pétrole, touchée de plein fouet par la chute des prix de l'or noir sur les marchés internationaux. Le chiffre d'affaire de cette seule division a reculé de 88%.

Le bénéfice d'exploitation (Ebit) du groupe s'est contracté de 6% à 1,9 milliard d'euros, là aussi essentiellement à cause de la contre-performance du segment gaz et pétrole. Les autres activités - les produits chimiques et l'agrochimie - n'ont pas réussi à compenser, sur fond de croissance mondiale poussive et de demande à la peine sur certains grands marchés à l'export.

Le bénéfice net en revanche affiche une hausse de 18% à 1,4 milliard d'euros.

BASF attend une année marquée par "un environnement plein de défis et des risques considérables", qui devrait se solder pour lui par un recul du chiffre d'affaires annuel et un léger tassement du bénéfice d'exploitation (avant exceptionnels). Mais "dans l'environnement actuel, volatile et difficile, c'est un objectif ambitieux, qui dépend beaucoup de l'évolution du prix du pétrole", prévient le groupe dans un communiqué.

BASF réunit vendredi à Mannheim (sud) ses actionnaires en assemblée générale

afp/rp