Le groupe allemand table sur une croissance de 3% à 4% cette année des ventes de sa division de produits adhésifs Tesa, inférieure aux 10,6% de 2017, avec une marge d'exploitation légèrement inférieure à l'an dernier.

Il s'attend à ce que son activité de consommation grand public, qui produit la crème Nivea et d'autres marques comme Eucerin et La Praire, affiche une croissance 2018 de 4% à 5% cette année, avec une légère hausse de sa marge d'exploitation.

Globalement, une croissance de 4% du chiffre d'affaires est attendue pour 2018, accompagnée d'une stabilité de la marge opérationnelle du groupe par rapport à celle de l'an dernier.

"Vous jugeons cet objectif décevant, vu sa dynamique forte par rapport à ses pairs en 2017 et le sentiment généralement positif sur le titre", écrivent les analystes d'Investec.

Vers 11h30 GMT, l'action recule de 3,15%, un des plus nets replis de l'indice allemand Dax qui cède 1,56% à ce stade.

Le président du directoire Stefan Heidenreich a déclaré lors de la présentation des résultats à la presse être convaincu de pouvoir faire mieux que l'objectif 2018, ajoutant que l'activité avait été très bonne en janvier et février. Beiersdorf annonce traditionnellement des objectifs prudents en début d'année puis les dépasse.

Le groupe, qui avait annoncé en janvier une croissance organique de son chiffre d'affaires de 5,7% en 2017, supérieure à ses objectifs, a fait état d'une marge opérationnelle de 15,4% sur la période contre 15% en 2016.

Son concurrent Unilever table pour sa part sur une croissance organique 2018 comprise entre 3 et 5%.

(Emma Thomasson, Véronique Tison et Juliette Rouillon pour le service français)

par Emma Thomasson

Valeurs citées dans l'article : Unilever (NL), Beiersdorf, Unilever