Belvédère ( -5,34% à 7,80 euros) cédait du terrain à la bourse de Paris après avoir publié hier soir un chiffre d'affaires semestriel en repli de 6,9% à 236,6 millions d'euros par rapport à la même période un an plus tôt. Le groupe de vins et spiritueux déclare avoir souffert d'un marché particulièrement atone et de l'arrêt en Espagne du contrat de sous-traitance de sa filiale Marie Brizard chez Pulco. En neutralisant cet effet de périmètre, le chiffre d'affaires net du groupe est en croissance de 16,3% sur la période, dans un marché global en recul de 3,2%.

Dans le détail, les revenus du groupe de vins et de spiritueux ont également reculé en France de 2,2% à 107,3 millions d'euros. Une diminution liée, selon Belvédère, à des changements d'importateurs ainsi qu'à la décision stratégique de mettre fin aux ventes de vins « en vrac » qui généraient de faibles marges.

Cependant, les marques phares du groupe peuvent se targuer de solides performances en France à l'instar de William Peel dont les volume ont progressé de 3,5% sur la période tandis que la vodka Sobieski voit ses volumes décoller de 19,6%, enregistrant une augmentation plus de trois fois supérieure à celle du marché qui s'élève « seulement » à 5,1 %.

La bonne tenue des marques du groupe permet ainsi à Belvédère de passer de la quatrième à la troisième place, sur le marché français des vins et spiritueux derrière Pernod Ricard et la Martiniquaise, et désormais devant Rémy Cointreau.

Des performances porteuses d'espoir pour Jean-Noël Reynaud, Directeur Général de Belvédère. « L'activité du groupe a été en retrait au premier semestre 2014 et a été marquée par un marché des vins et spiritueux difficile. Dans ce contexte, Belvédère a néanmoins continué de gagner des parts de marché. Nos efforts sont pleinement tournés vers la reprise du développement de Belvédère ».

(S.H)