Belvédère a accusé une perte de 8,9 millions au premier semestre 2014 contre un bénéfice de 122,6 millions un an plus tôt. L'an dernier, le groupe avait bénéficié de la comptabilisation de 152,2 millions liée à la restructuration du bilan. Hors cet effet exceptionnel, le résultat net est en amélioration de 20,7 millions. Le résultat opérationnel courant est retourné dans le vert à 40 000 euros après -6,9 millions un an plus tôt. Le chiffre d'affaires, hors droits d'accises, a atteint 236,4 millions, en baisse de 6,9%.


Il a notamment été pénalisé par la stratégie volontariste de préservation des marges du groupe en France et en Pologne et par l'arrêt du contrat de sous-traitance Pulco en Espagne.

Le groupe de spiritueux, qui prévoit de publier un plan stratégique d'ici à la fin de l'année, s'est donné pour objectif d'atteindre un résultat opérationnel courant positif sur l'ensemble de l'année, hors provision pour dépréciation non récurrente sur stocks et créances clients. Il vise également une rentabilité opérationnelle dans les normes du secteur à moyen terme.

Jean-Noël Reynaud, directeur général de Belvédère a commenté : « Le résultat opérationnel courant a progressé significativement au cours de ce semestre, essentiellement sous l'effet des premières initiatives opérationnelles que nous avons mises en oeuvre. La normalisation de Belvédère est aujourd'hui en marche. Je suis absolument convaincu du potentiel de Belvédère et déterminé à redresser un groupe qui recèle de nombreuses poches de valeur. Nous aurons l'occasion de revenir plus en détail vers le marché avec un plan stratégique ambitieux et réaliste avant la fin de l'année. Celui-ci s'appuiera sur les forces du groupe, ses marques, sa culture de l'innovation, que viendront valoriser la mise en place de bonnes pratiques commerciales, marketing, industrielles et de gestion. Cela devrait nous permettre d'atteindre à moyen-terme les niveaux de rentabilité opérationnelle normatifs du secteur et d'affirmer le positionnement de Belvédère comme un acteur clé du marché mondial des vins et spiritueux. »