Belvédère a enregistré un chiffre d'affaires 2014 en repli de 4,1% à 466,9 millions d'euros "en ligne avec l'atonie globale du marché des vins et des spiritueux". Les contrats arrêtés (contrats de marque distributeur vins, arrêt de la sous-traitance Pulco, arrêt des ventes de vodkas tierces, vente de la marque Danzka) et les effets périmètre (Ukraine, Slovaquie, Biélorussie) expliquent 52,7 millions des 72,7 millions d'euros (soit 72%) de variation entre le chiffre d'affaires de 2014 et celui de 2013.

En outre, les marques phares du groupe (Sobieski, William Peel) ont poursuivi leurs prises de parts de marché et ont progressé plus vite que le marché français en volume.

En 2014, le chiffre d'affaires net en France s'est élevé à 193,3 millions d'euros, en retrait de 3% par rapport à l'exercice 2013. Cette évolution est essentiellement liée à l'abandon de contrats de vente non profitables.

S'agissant de ses perspectives, Belvédère confirme son double objectif de rentabilité en 2014, en l'occurrence, un Ebitda au second semestre 2014 au moins égal à celui du premier semestre 2014 (1,9 million d'euros) et un résultat opérationnel courant positif, hors provision pour dépréciation non récurrente sur stocks et créances clients.