Belvédère (+0,77% à 10,52 euros) progresse modérément à la Bourse de Paris après avoir enregistré un chiffre d'affaires 2014 en repli de 4,1% à 466,9 millions d'euros, mais "en ligne avec l'atonie globale du marché des vins et des spiritueux". Toutefois, Belvédère a recalculé le chiffre d'affaires 2013, en retraitant notamment les droits d'accises calculés sur les volumes vendus et non plus sur les volumes produits. Le groupe a, par ailleurs, signalé qu'il utiliserait désormais ce mode de calcul à l'avenir.

Sans ce retraitement, les revenus du groupe décrochent de manière plus prononcée, en l'occurrence de 13,5%.

Pour Belvédère, les contrats arrêtés en 2014 (contrats de marque distributeur vins, arrêt de la sous-traitance Pulco, arrêt des ventes de vodkas tierces, vente de la marque Danzka) et les effets périmètre (Ukraine, Slovaquie, Biélorussie) expliquent 52,7 millions des 72,7 millions d'euros (soit 72%) de variation entre le chiffre d'affaires de 2014 et celui de 2013.

En outre, les marques phares du groupe (Sobieski, William Peel) ont poursuivi leurs prises de parts de marché et ont progressé "plus vite que le marché français en volume".

Cependant, le chiffre d'affaires net en France en 2014 s'est élevé à 193,3 millions d'euros, en retrait de 3% par rapport à l'exercice 2013. Cette évolution est essentiellement liée à l'abandon de contrats de vente non profitables.

En Pologne, autre marché stratégique du groupe, le chiffre d'affaires net du groupe de spiritueux s'est élevé à 179 millions d'euros en 2014, soit un recul de 19,7%. Retraité de l'impact de l'arrêt de ventes des vodkas tierces, les revenus de Belvédère ont reculé de 8,8 %.

S'agissant de ses objectifs sur l'ensemble de l'année 2014, Belvédère confirme son double objectif de rentabilité en 2014, en l'occurrence, un Ebitda au second semestre 2014 au moins égal à celui du premier semestre 2014 (1,9 million d'euros) et un résultat opérationnel courant positif, hors provision pour dépréciation non récurrente sur stocks et créances clients.

Enfin, Belvédère poursuit les démarches en vue de permettre l'arrivée éventuelle de nouveaux investisseurs stables au capital du groupe.

(S.H)