Belvédère a accusé une perte nette de 8,9 millions d'euros au premier semestre, contre un bénéfice net de 122,6 millions un an plus tôt.

L'Ebitda du groupe de vins et spiritueux est en revanche revenu en territoire positif à 1,9 million d'euros, contre environ - 2 millions à l'issue des six premiers mois de 2013. De même, le résultat opérationnel courant (ROC) s'est nettement amélioré, ressortant à quelque 40.000 euros contre - 6,9 millions.

Le chiffre d'affaires a cependant reculé de 253,9 millions d'euros à 236,5 millions. Il a notamment pâti de la stratégie volontariste de préservation des marges du groupe en France et en Pologne et de l'arrêt du contrat de sous-traitance Pulco en Espagne, a expliqué Belvédère, dont l'activité a crû en Lituanie, aux Etats-Unis ainsi qu'au Brésil.

'Le ROC a progressé significativement au cours de ce semestre, essentiellement sous l'effet des premières initiatives opérationnelles que nous avons mises en oeuvre. La normalisation de Belvédère est aujourd'hui en marche. Je suis absolument convaincu du potentiel de Belvédère et déterminé à redresser un groupe qui recèle de nombreuses poches de valeur', a commenté Jean-Noël Reynaud, Directeur général.

Concernant ses perspectives, Belvédère rappelle travailler actuellement à l'élaboration d'un plan stratégique qui devrait être présenté au marché avant la fin de l'exercice 2014.

A ce stade, le groupe peut d'ores et déjà affirmer qu'il se fixe deux objectifs centraux : un ROC positif pour l'exercice 2014, hors provision pour dépréciation non récurrente sur stocks et créances clients, et une rentabilité opérationnelle dans les normes du secteur des vins et spiritueux à moyen terme.


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