Si Best Buy a connu des contrariétés au printemps - le 24 mai, le groupe annonçait à la fois le départ de sa directrice financière et l'abaissement de ses perspectives - son activité n'en a visiblement pas fait les frais. En effet, le distributeur de matériel électronique a signé un deuxième trimestre, clos fin juillet, particulièrement solide qui lui permet de flamber de 15,76%, à 37,91 dollars aujourd'hui. Best Buy évolue ainsi au plus haut depuis fin septembre 2015.

Au deuxième trimestre, le groupe a donc vu son bénéfice net progresser de 11% à 182 millions de dollars, soit 56 cents par action. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action de Best Buy s'est élevé à 57 cents dépassant largement le consensus FactSet de 43 cents.

De son côté, le chiffre d'affaires trimestriel du distributeur est resté stable à 8,53 milliards de dollars, alors qu'il était attendu à 8,39 milliards. La principale surprise réside dans le segment Domestique de Best Buy. En effet, les revenus à magasins comparables générés aux Etats-Unis ont progressé de 0,8% au deuxième trimestre, à 7,89 milliards de dollars. Les analystes attendaient une baisse de 0,6% et Best Buy avait "guidé" au mieux sur une stabilité.

En termes de perspectives aussi, le distributeur de matériel électronique a rassuré les investisseurs. Best Buy anticipe ainsi un bénéfice par action ajusté compris entre 43 et 47 cents pour des revenus attendus entre 8,8 et 8,9 milliards. Les analystes de Thomson Reuters attendent 8,77 milliards de chiffre d'affaires et 45 cents de bénéfice par action trimestriels. La directrice financière de Best Buy a indiqué que ses revenus devraient suffisamment croitre au deuxième semestre pour compenser leur léger déclin sur les six premiers mois de l'exercice.