Non seulement le titre Best Buy profite du rebond des places américaines, mais il amplifie ce mouvement avec ses résultats du deuxième trimestre, signant la plus forte hausse du S&P 500 avec une progression de 13,63% à 33,26 dollars. Au cours des trois derniers mois, le distributeur spécialisé dans les produits électroniques grand public le groupe a enregistré un bénéfice net de 164 millions de dollars, soit 46 cents par action, à comparer avec un bénéfice net de 146 millions de dollars, soit 42 cents par action, un an plus tôt.

Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action s'est élevé à 49 cents, soit 15 cents de mieux que le consensus Zacks Investment Research.

Les ventes du groupe présidé par le français Hubert Joly ont également dépassé les attentes. En progression de 0,8% à 8,528 milliards de dollars, elles étaient attendues à 8,3 milliards. Surtout, les investisseurs ont pu apprécier la croissance des ventes à magasins comparables : alors qu'elle était négative à -2,2% au deuxième trimestre 2014, elle a été relancée à +2,7% à la même période de cette année.

Autre motif de satisfaction, Best Buy a retrouvé de la vigueur sur son marché domestique. En effet, l'essentiel de cette croissance est à mettre sur le compte de l'activité aux Etats-Unis alors que les ventes ont baissé de 25,6% à 650 millions de dollars à l'international. Le groupe a notamment enregistré des fermetures de magasins au Canada et un effet de change négatif.

En termes de perspectives, la tendance devrait être la même pour le troisième trimestre. En effet, le directeur financier de Best Buy a indiqué qu'il attendait une stabilité ou une légère croissance (+2,5% au mieux) du chiffre d'affaires aux Etats-Unis et une baisse de 30% des revenus à l'international.