L'entreprise basée à Mannheim cherche à s'adapter à la contraction de ses principaux marchés dans l'énergie.

Le groupe a accusé une perte avant intérêts, impôt et amortissements de 43 millions d'euros, à comparer avec un bénéfice de 2 millions d'euros il y a un an. Les analystes anticipaient un bénéfice de 18 millions d'euros selon le consensus Thomson Reuters Eikon.

Bilfinger a expliqué cette perte par des provisions pour risques de 53 millions d'euros aux Etats-Unis.

Le groupe a abandonné le mois dernier son objectif d'une amélioration de sa marge d'Ebita (bénéfice avant intérêts, impôt et amortissements) cette année, son premier "profit warning de l'ère Blades. Elle s'élevait à 0,4% en 2016.

Il a confirmé lundi vouloir parvenir cette année au point mort au niveau du résultat opérationnel.

"Nous progressons dans la mise en oeuvre de notre stratégie et la rationalisation de notre portefeuille évolue conformément à notre plan", déclare Thomas Blades dans un communiqué.

Bilfinger a confirmé ses objectifs d'une hausse organique des commandes en 2017, qui représentaient 4,06 milliards d'euros l'année dernière.

(Victoria Bryan et Georgina Prodhan; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)