bioMérieux a réalisé au premier semestre 2014 un bénéfice net en baisse de 34,4% à 53 millions d'euros et un résultat opérationnel courant contributif (avant éléments non récurrents relatifs à l'intégration aux Etats-Unis de la société BioFire) en repli de 24,8% à 94 millions. Le spécialiste du diagnostic in vitro a été pénalisé par des effets de change négatifs et des investissements importants en production, en ventes et marketing, et en matière d'innovation. Pour autant, le groupe a confirmé ses objectifs 2014.


bioMérieux continue en effet de tabler sur une croissance de 3 à 5% de son chiffre d'affaires à devises et périmètre constants (+4,2% au premier semestre à 781 millions) et un résultat opérationnel courant contributif compris entre 220 et 245 millions d'euros.

Alexandre Mérieux, directeur général, déclare : « Au premier semestre 2014, bioMérieux a enregistré une solide croissance de son activité, atteignant 7,9 % à taux de change constants. A l'exception notable de l'Asie Pacifique, notre activité a connu une dynamique satisfaisante dans toutes nos géographies. Toutefois, et comme nous l'avions prévu, les résultats du groupe ont été affectés par la dépréciation importante de la plupart des devises dans lesquelles nous opérons face à l'euro et par d'importantes dépenses en production sur notre site de Durham. Dans cet environnement difficile, nous avons mis en oeuvre un plan de maîtrise de nos frais opérationnels. Nous appuyant sur notre dynamique commerciale et le renforcement de notre discipline financière, nous maintenons nos objectifs pour 2014. »