Pourtant à la Bourse de Paris, Société Générale (-3,57% à 43,165 euros) accuse la plus forte baisse du CAC 40 tandis que Crédit Agricole est quasi stable (-0,04% à 13,54 euros).
Pour les analystes, le repli de Société Générale s'explique par son exposition persistante à la Russie et un ratio de solvabilité décevant.
Au premier trimestre, Société Générale a vu son bénéfice net multiplié par cinq à 868 millions d'euros et son produit net bancaire grimpé de 12,3% à 6,35 milliards. Mais la banque a toutefois accusé une perte nette de 108 millions d'euros en Russie où elle est présente à travers sa filiale Rosbank. Les analystes espéraient une amélioration plus marquée de la situation en Russie après la perte de 508 millions enregistrée un an plus tôt.
L'autre motif de déception est à chercher du côté de la solvabilité. Société Générale a fait état d'un ratio Tier One stable à 10,1% d'un trimestre à l'autre. A titre de comparaison, BNP Paribas affiche un ratio de 10,3% et Crédit Agricole SA : 10,2% (13% pour Crédit Agricole).
Les investisseurs en revanche n'ont rien trouvé à reprocher à la publication de la structure cotée banque verte. Son bénéfice net a progressé de 2,6% à 784 millions d'euros et son produit net bancaire a grimpé de 7,5% à 4,36 milliards.
(P-J.L)