Le spécialiste des services maritimes à l'offshore pétrolier et gazier a souligné dans un communiqué que "des signaux positifs de relance des investissements exploration-production" étaient perceptibles, en particulier dans l'onshore, et qu'une "reprise progressive" des travaux de maintien de production et de maintenance sur les champs existants se profilait pour les prochains trimestres.

Dans ce contexte, il anticipe une "continuité" des progrès enregistrés dans ses segments Subsea et Crew boats en termes de taux d'utilisation et prévoit que les navires Offshore profond et Offshore continental "continueront à ressentir les effets du bas de cycle en 2017".

"L'ordre de grandeur de l'amélioration des coûts sur l'année 2017 ne sera évidemment pas celle que nous avons observée jusqu'à présent, mais on peut encore gagner sur ce plan-là", a dit son PDG, Jacques de Chateauvieux, lors d'une conférence téléphonique.

Bourbon a diminué l'an passé ses coûts opérationnels et généraux de 19% par rapport à 2015 et a désarmé environ 71 navires "supply" équivalent temps plein, soit 29% de la flotte de ravitaillement en mer.

Après avoir réduit ses effectifs de 12.000 à 9.000 personnes depuis mi-2014, il prévoit une stabilisation en la matière en 2017.

Bourbon a enregistré en 2016 une perte opérationnelle de 175,3 millions d'euros (contre +47,8 millions), un excédent brut d'exploitation hors loyers coque-nue (Ebidtar) et hors plus-values de 383 millions d'euros (-30,1%) et un chiffre d'affaires ajusté - déjà publié - de 1,1 milliard (-23,3%).

Son ratio Ebitdar sur chiffre d'affaires ajusté a ainsi baissé à 34,7% (contre 38,1%), mais le groupe est parvenu à générer un free cash-flow positif de 64,7 millions d'euros.

Bourbon a dans la même temps vu sa perte nette part du groupe se creuser pour atteindre 279,6 millions d'euros (contre -76,6 millions), alors que le consensus Thomson Reuters I/B/E/S tablait sur -192 millions.

Il propose le versement d'un dividende de 0,25 euro par action (contre un euro par action pour 2015), avec l'option maintenue d'un paiement en numéraire ou en actions, après avoir réaménagé la majeure partie de son endettement financier.

(Benjamin Mallet, édité par Julien Ponthus)