À Paris, le CAC 40 perd 0,66% (2,55 points) à 384,31 points vers 11h05 GMT. À Francfort, le Dax abandonne 0,89% et à Londres le FTSE est quasiment stable (-0,03%).

L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 cède 0,67%, l'EuroStoxx 50 de la zone euro 0,72% et le Stoxx 600 0,66%.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street sans changement. Bank of America, Goldman Sachs et Morgan Stanley publient leurs résultats avant l'ouverture.

Le titre de l'équipementier télécoms Ericsson chute de 11,07% à la Bourse de Stockholm, la plus forte baisse du Stoxx 600, pénalisé par une perte d'exploitation plus élevée que prévu au deuxième trimestre et un abaissement de sa prévision de performance du marché des infrastructures mobiles, ce qui constitue un nouveau coup dur pour le groupe suédois qui tente de renouer avec la rentabilité.

Ericsson fait reculer l'indice sectoriel des valeurs technologiques de 1,35%, entraînant l'action Nokia (-3%) en queue de peloton du CAC 40 parisien, ainsi que Bouygues (-1,44%), touché également par un abaissement de conseil des analystes de Société générale.

La deuxième plus forte baisse du Stoxx est pour Zalando. Le numéro un européen de la vente de prêt-à-porter en ligne perd 8,42% après avoir fait état mardi d'un ralentissement de la croissance de ses ventes au deuxième trimestre en raison de problèmes de capacité des nouveaux entrepôts et du décalage calendaire des jours fériés. Le compartiment de la distribution perd 0,79%.

A l'inverse, IG Group, courtier spécialisé en produits dérivés, grimpe de 9,64% à la Bourse de Londres alors que son bénéfice annuel avant impôts a battu les estimations des analystes.

La plus forte baisse du Dax revient à Lufthansa, en dépit d'un relèvement la veille de son objectif de bénéfice annuel, les analystes de Liberum jugeant les prévisions de la compagnie aérienne allemande trop prudentes au vu des ses résultats au premier semestre. Le titre cède 1,63%.

Les chiffres mensuels de l'inflation en Grande-Bretagne ont fait état d'un ralentissement inattendu de la hausse des prix pour la première fois depuis octobre dernier, accentuant la probabilité d'un statu quo de la Banque d'Angleterre en août.

Les prix à la consommation ont augmenté de 2,6% sur un an, quand les économistes s'attendaient à ce que le taux d'inflation reste inchangé.

"Le discours de la Banque d'Angleterre a pris un ton de plus en plus restrictif ces dernières semaines", déclare Ben Brettell, économiste chez Hargreaves Lansdown. "Cependant, si le recul actuel de l'inflation marque le début d'une baisse durable, la pression sur la Banque d'Angleterre pour augmenter ses taux d'intérêt va s'atténuer".

L'indicateur a fait reculer de 3 points de base le rendement du Gild à 10 ans à 1,23%.

Il a également accentué le recul de la livre sterling face au dollar, touchant en séance un plus bas à 1,3013 dollar après avoir grimpé à 1,3125 dollar avant la publication. La devise britannique cède du terrain face à l'euro et cote désormais à 0,887 euro.

Le parti républicain était en pleine débâcle lundi soir au Congrès américain après le nouveau revers essuyé par le projet de loi de réforme de la santé, tandis que Donald Trump appelait coûte que coûte à une abrogation immédiate de l'Obamacare.

Ce nouvel échec qui nourrit les doutes sur la capacité de l'administration américaine à faire aboutir ses réformes fiscales et budgétaires.

La monnaie américaine évolue à un plus bas de 10 mois face à un panier de six devises de référence tandis que l'euro prend près de 0,70% face au dollar, atteignant ainsi un plus haut de 14 mois à 1,1560 dollar.

(Laetitia Volga, édité par Patrick Vignal)