BP a dévoilé ce mardi matin un bénéfice ajusté des coûts de remplacement de 2,58 milliards de dollars au terme des trois premiers mois de l'exercice en cours, à comparer avec 3,2 milliards un an auparavant et après quelque 2,2 milliards au quatrième trimestre.

Le consensus était moins optimiste, tablant sur environ 2,1 milliards de dollars.

Cette performance est d'autant plus remarquable que le géant britannique de l'or noir a dû composer avec un important recul des prix du pétrole. Celui du baril de brent est en effet ressorti en moyenne à 54 dollars, deux fois moins qu'à l'issue du premier trimestre 2014 et un plus bas depuis le premier trimestre 2009.

Le bénéfice ajusté, qui évalue les stocks d'hydrocarbures à leur coût de remplacement, ce qui signifie aux cours actuels, a pour sa part diminué de 39% à 2,1 milliards de dollars.

'Nous réajustons et rééquilibrons BP afin de faire face aux difficultés d'une période potentiellement prolongée de faiblesse des cours. Nos résultats d'aujourd'hui traduisent à la fois cet environnement moins positif et nos réponses', a commenté le directeur général Bob Dudley.

Le groupe a en outre comptabilisé une nouvelle charge de 332 millions de dollars pour couvrir les répercussions de l'explosion de la plate-forme Deepwater Horizon, survenue en avril 2010 dans le Golfe du Mexique (Etats-Unis), ce qui porte le total de l'investissement de BP à la bagatelle de 43,8 milliards de dollars.

S'agissant du trimestre en cours, BP, qui a annoncé un dividende trimestriel stable de 10 cents, s'attend à une production inférieure à celle du premier, en raison notamment d'opérations de maintenance.
Figurant parmi les plus fortes progressions du Footsie 100, le titre grimpe de près de 1,2% en milieu de matinée à Londres.


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