BP cède 2,66 à 428,65 pence, après des résultats au second trimestre inférieurs aux attentes. La major pétrolière britannique a vu son bénéfice ajusté (pour refléter le coût actuel des approvisionnements) chuter de 45% à 720 millions de dollars contre un consensus de 840 millions. Elle a été pénalisé par la chute des prix du pétrole et du gaz : le baril de Brent a évolué autour de 46 dollars sur le trimestre, au dessus des 34 dollars du trimestre précédent mais bien inférieurs aux 62 dollars de 2015.

Le groupe a, une nouvelle fois, bénéficié de la performance robuste de ses activités dans l'Aval, c'est-à-dire dans le raffinage et le trading (négoce). La restructuration et les efforts de réduction des coûts portent leurs fruits. Le bénéfice ajusté dans l'aval est ainsi ressorti à 1,5 milliard de dollars, contre 1,9 milliard au deuxième trimestre 2015. Surtout, il a permis des bénéfices avant impôts de 2,4 milliards de dollars plus élevés au cours des quatre derniers trimestres que dans un environnement de raffinage similaire en 2014.

En amont, le groupe a enregistré un bénéfice ajusté de 29 millions de dollars comparé à un bénéfice de 494 millions il y a un an.

Le groupe va continuer de réduire ses investissements, les dépenses seront inférieures à l'objectif initial de 17 milliards de dollars.

Selon BP, les réductions de coûts devraient lui permettre d'équilibrer ses comptes avec un baril à 50-55 dollars en 2017, et non plus à 60 dollars comme estimé jusqu'ici.

Signe de sa confiance, BP a maintenu son dividende trimestriel à 10 cents par action ordinaire, qui devrait être payé en septembre.