Le groupe a fait état d'un chiffre d'affaires de 719 millions de livres (810 millions d'euros), en repli de 2% par rapport aux 735 millions de livres du troisième trimestre 2016.

Les ventes à magasins comparables ont augmenté de 2%, une performance inférieure aux attentes des analystes.

L'action Burberry, en hausse de 9% sur l'année écoulée, chute de 7,68% à 1.648 pence vers 9h35 à la Bourse de Londres, accusant la plus forte baisse de l'indice paneuropéen FTSEurofirst 300.

"Après les ventes meilleures que prévu annoncées par Richemont et Hugo Boss pour le trimestre à fin décembre, la performance de Burberry peut être considérée comme un peu décevante", commente Rugerio Fujimoro, analyste de RBC Europe qui a une opinion de "sous-performance" sur la valeur.

Marco Gobbetti, le nouveau directeur général de Burberry, a présenté en novembre un plan stratégique prévoyant une montée en gamme de la marque au tartan et un recentrage sur la maroquinerie et la mode, en soulignant toutefois qu'il ne fallait pas attendre d'effet concret sur les résultats avant l'exercice 2021.

Les ventes à périmètre comparable ont augmenté d'environ 5% en Asie-Pacifique et en Chine continentale, et progressé dans une moindre proportion dans les Amériques.

Elles ont en revanche légèrement baissé en Europe, sous le coup d'un recul au Royaume-Uni où elles avaient fortement progressé un an plus tôt grâce à la dépréciation de la livre.

Burberry n'en a pas moins maintenu ses prévisions de bénéfice pour l'exercice 2017-2018 et s'est dit bien parti pour réaliser des économies cumulées de 60 millions d'euros sur la période.

"Nous progressons bien pour imprimer notre vision stratégique dans l'organisation", a déclaré Marco Gobbetti.

Le communiqué de mercredi n'a rien dit de la recherche du successeur de Christopher Bailey, le directeur de la création qui a fait de Burberry l'une des grandes griffes mondiales de la mode et dont le départ prochain a été annoncé en novembre.

(Paul Sandle, Véronique Tison pour le service français)