Le spécialiste de la certification entend générer une croissance de son chiffre d'affaires comprise entre 8% et 10% par an (dont 5% à 7% de croissance organique) à moyen terme, améliorer sa marge opérationnelle et dégager des cash-flows libres élevés.

Pour y parvenir, il va lancer huit "initiatives" de croissance qui concernent environ 60% de son portefeuille actuel et qui devraient lui permettre de générer 2,0 milliards d'euros de chiffre d'affaires supplémentaires en 2020.

Certaines portent sur les secteurs liés aux dépenses des ménages et où Bureau Veritas est aujourd'hui absent, comme l'automobile, l'agroalimentaire, "l'internet des objets" ou la distribution.

Le groupe veut aussi accroître sa part de marché dans les services pour les secteurs de l'énergie et de la chimie, dans le bâtiment ou dans les services destinés au secteur "marine & offshore".

Ces "initiatives", qui devraient progressivement monter en puissance au cours des trois prochaines années, devraient aussi s'accompagner d'un développement accéléré dans deux pays clés : les Etats-Unis et la Chine.

Parallèlement, Bureau Veritas poursuivra une stratégie d'acquisitions "ciblées" sur des marchés "prometteurs".

"Malgré l’environnement économique instable, nous avons confiance dans notre capacité d’améliorer le profil de croissance et la résilience de Bureau Veritas à moyen-long terme, en confortant notre forte présence et nos positions de leader sur nos marchés, et en mobilisant nos équipes d’experts de haut niveau", indique Didier Michaud-Daniel, directeur général du groupe, dans un communiqué.

Bureau Veritas détaillera ces mesures devant les investisseurs mardi et mercredi.

(Pascale Denis, édité par Benoît Van Overstraeten)