Le CAC40 va finir au plus bas, sur un score de -1,94% à 4.856Pts, après avoir reperdu plus de 100Pts sur ses 'plus hauts du jour'.
L'une des causes principales, c'est la lourdeur de Wall Street (-0,8%) puis le surprenant rebond de l'Euro vers 1,0770 face au-dollar, alors que Mario Draghi avait envoyé la Monnaie Unique par le fond (vers 1,0670$) ce matin en confirmant depuis Bruxelles que la BCE allait puiser dans son arsenal d'armes anti-inflation début septembre afin de contrer les pressions déflationnistes qui se renforcent.

A Wall Street, la séance est marquée par la lourdeur écarts allant de -0,45% (Nasdaq) à -0,9% (Dow Jones).
Le S&P500 chute de -0,7% dans e sillage des parapétrolières alors que le cours du 'brut' chute de -2% vers 42$ (à New York) du fait des excès de stocks US.
Le baril est également affecté par la fermeté du billet vert, avec le renforcement des anticipations de hausse des taux par la FED le 16 décembre prochain.

'Techniquement, les signaux sont totalement contradictoires à court terme', commentaient ce matin les analystes de Barclays Bourse, selon lesquels 'la fin de semaine chargée en indicateurs macroéconomiques pourra peut-être donner une direction plus nette'.

Les intervenants prendront connaissance, demain, de la première estimation du PIB de l'eurozone au troisième trimestre, avant une batterie d'indicateurs américains (ventes de détail et prix à la production au titre du mois écoulé, stocks des entreprises en septembre et indice de confiance des consommateurs du Conference Michigan ce mois-ci).

A noter également, ce jeudi, une conférence consacrée à l'implantation de la politique monétaire durant la période d'après-crise au cours de laquelle s'exprime la présidente de la Fed Janet Yellen depuis 15h30.

En attendant, les prix à la consommation en Allemagne sont ressortis en hausse de 0,2% en octobre sur une base annuelle, soit le même chiffre que l'estimation préliminaire donnée par l'Office fédéral de la statistique. La production industrielle corrigée des variations saisonnières a en revanche diminué de 0,3% dans la zone euro et de 0,1% dans l'UE, a fait savoir Eurostat.

Outre-Atlantique, les derniers chiffres hebdomadaires du chômage ont révélé un total de 276.000 nouveaux inscrits identique à celui du précédent pointage, alors que le consensus tablait sur 'seulement' 269.000 inscriptions.

Sur le front des valeurs, l'effondrement de -20% de Rolls Royce (moteurs d'avions) suite à un 'profit warning' a plombé Airbus -3,6% et safran -3,45%.

Iliad - le propriétaire de Free - prend 2,7% après avoir fait état d'un chiffre d'affaires en hausse de 5% au troisième trimestre et annoncé avoir franchi le cap des 17 millions d'abonnés.

Le titre Hermès lâche, lui, 0,9% malgré l'annonce d'une hausse de 19% des revenus au 30 septembre et la confirmation de l'objectif moyen terme de progression du chiffre d'affaires à taux constants de l'ordre de 8%.

Enfin, Amundi réussit ses premiers pas en Bourse comme en atteste la hausse de 3,56% de son action à 46,6E. Rappelons que le prix d'introduction avait été fixé à 45 euros, soit grosso modo au milieu de la fourchette indicative de 42 à 52,5 euros.




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