Paris a tenté de rebondir mais les vendeurs se sont de nouveau imposé en fin de journée.
Le CAC40 ne conserve que 0,1% de gain, ce qui semble totalement dérisoire après une perte de -3,4% la veille.

C'est Wall Street qui a plombé l'Europe entre 17H15 et 17H35 avec des indices qui creusaient leurs pertes de façon inattendue: le Dow Jones cède -0,6%, le 'S&P' -0,4% et le Nasdaq -0,25%.

Le CAC40 s'est affaissé de +1% vers 4.478 à 4.432Pts au final, l'Euro-Stoxx50 ne s'en tire pas mieux avec +0,13%.

La publication à 16H d'un indice PMI manufacturier stable à 53 en septembre aux Etats Unis n'a provoqué aucune réaction... comme si les chiffres 'macro' étaient devenus très secondaires depuis que la FED a décidé de laisser son taux directeur inchangé.

Mario Draghi cet après-midi indique qu'il lui faut plus de temps pour juger de l'opportunité de renforcer le 'QE' de la BCE: encore de l'attentisme et pour certains, le sentiment inconfortable que les banques centrales naviguent à vue.
Un 'effet déception' a pu peser sur les places européennes en même temps que Wall Street basculait dans le rouge.

Concernant les indicateurs macroéconomiques européens du jour, et en attendant les interventions de Mario Draghi aujourd'hui et de son homologue de la Fed Janet Yellen demain, l'indice PMI 'flash' Markit s'est replié de 0,4 point dans la zone euro en séquentiel à 53,9 points ce mois-ci, 'signalant une croissance de l'économie de la zone de l'ordre de 0,4% au troisième trimestre', selon Chris Williamson, chief economist à Markit.

En Chine, le PMI manufacturier s'est encore contracté de -0,3Pts pour s'inscrire à un plancher de 47, au plus bas de la décennie écoulée.

Outre le ralentissement chinois, le sentiment général reste plombé par la déconfiture du secteur automobile et la crainte de retombées négatives durables suite au scandale Volkswagen.


'Les investisseurs vont sans doute se tenir à l'écart de l'automobile pendant un bon moment', commentaient ce matin les stratèges de Société Générale, revenus à 'neutre' sur le secteur.

De fait, Peugeot (-2,56%) et Renault (-2,3%) accusaient encore ce mercredi de fortes baisses mais ce sont les banques qui fermaient la marche au sein de l'indice phare avec Crédit Agricole -2,6% et Sté Générale -1,7%.

Les équipementiers, qui ont compris la nécessité de communiquer sur leurs activités pour rassurer le marché, rebondissent pour leur part nettement. Leader du SBF 120, Montupet s'adjuge ainsi 10,3%, tandis que Plastic Omnium engrangeait 3,15%.

En dehors du secteur, on signalera la progression de 4,5% du titre Orpea (à 71,8E, nouveau record absolu) après l'annonce d'un chiffre d'affaires en hausse de 26% à 1,1 milliard d'euros au premier semestre et la confirmation de son objectif de 2,4 milliards de revenus sur l'exercice.

Total prend pour sa part 2,2% à la suite d'une présentation de la compagnie pétrolière sur sa stratégie et ses perspectives. Total affiche notamment un objectif de réduction des coûts opératoires de -50% à horizon 2017 et se veut rassurant quant à son dividende.
A notre que Vallourec continue de s'enfoncer et perd -4,7% au sein du SRD (nouveau plancher historique, sous les 9E), technip flirte avec les -2%.





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