Le CAC40 affiche une progression de +1,25% à 4.986 mais c'est un peu moins enthousiasmant que les +2% de la mi-journée (le rebond technique s'est enrayé vers 5.024Pts à Paris).

Cela reste plus substantiel que Francfort (+0,82% contre +1,7% ce midi) ou Amsterdam (-0,1%) ou Londres (-0,04%).
L'Euro-Stoxx50 se contente de +0,9%, tout comme Bruxelles: les gains se sont amenuisés dès la réouverture de Wall Street (-0,1% initialement pour le Dow Jones et le 'S&P'... mais ces deux indices affichent désormais +0,16% et +0,1%).

Les opérateurs s'accommodent d'une troisième dévaluation consécutive du yuan (de -1%) dans la mesure où cela fait chuter vers 40% la probabilité d'une hausse de taux par la FED dès septembre.

La FED pourrait donc laisser 'le bol de punch' monétaire sur la table jusqu'au en octobre, ce sont toujours de précieuses semaines (au moins 6) d'argent gratuit à faire travailler en bourse.

La résilience des valeurs américaines, stables mercredi alors que les places européennes chutaient de 3,5% quelques heures plus tôt avait intrigué les observateurs: on a vite appris que de très gros 'brokers' (les 2 plus gros opérant à Wall Street) avaient profité de la baisse initiale des cours pour déclencher les programmes de rachats de titres prévus lors des assemblées générales.

Cette journée restera marquée par une nouvelle volée de bois vert sur les matières premières (-0,8 sur le palladium et le cuivre) et le pétrole qui affiche -2,6% et inscrit un nouveau plancher annuel à 42,15$ sur le NYMEX.

L'autre facteur qui pèse sur les 'commodities', c'est le doute qui plane sur la fiabilité des déclarations de hauts dignitaires chinois affirmant que Pékin ne recherchait pas la faiblesse du yuan à tout prix et 'que les rumeurs de dépréciation pouvant atteindre -10% sont sans fondement'.

Le marché se montre sceptique dans la mesure où la Chine a donné des signes réels d'essoufflement ces dernières semaines et où les décideurs semblent déterminés à soutenir les entreprises exportatrices sur le long terme afin de 'rebooster' la croissance.

Du côté des indicateurs, les chiffres hebdomadaires du chômage américain se solde par une petite dégradation de +5.000 à 374.000, les prix à l'importation chutent plus fortement que prévu (de -0,9%) et les ventes au détail au titre du mois écoulé ont rebondi de +0,6%... en donnée 'brute' et de +0,4% hors auto, des chiffres conformes aux prévisions.
Les stocks des entreprises sont ressortis plus 'forts' que prévus à +0,8% contre +0,4% anticipé après +0,3% en juin.

Enfin, concernant la microéconomie, les valeurs du secteur du luxe profitent du climat d'apaisement pour rebondir : +2,6% pour Pernod Ricard et +2,9% sur LVMH.
Capgemini progresse de 3,6% -dans le sillage des bons résultats trimestriels de Cisco publiés dans la nuit- tandis qu'Alten gagne 1,8% et Sopra-Steria +3,8%.
La rechute du baril de pétrole sous ses planchers de la mi-mars plombe de nouveau les parapétrolières: Vallourec lâche -2,%, CGG -2,9%.



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