La bourse de Paris réduit ses pertes à -0,8% grâce à la résilience de Wall Street qui ne recède que -0,4% à -0,5% sur les +2,5% gagnés vendredi.
Les indices US résistent à la décrue du pétrole de -5% à 31,95$ et l'Euro-Stoxx50 remonte de -1,35% vers 16H15 à -1% vers 3.013.
Francfort ne cède plus que -0,8% contre -1,5% une heure auparavant et Milan -1,1% contre -1,8%.

Wall Street ne sanctionne pas la publication des 1ers chiffres du mois qui ne sont guère encourageant: stagnation des dépenses des ménages en janvier (laquelle survient après un mois de novembre médiocre mais révisé en hausse de +0,2%) malgré une progression de +0,3% de leurs revenus: conclusion, les américains épargnent davantage.

En ce qui concerne la production industrielle, l'indice ISM manufacturier affiche +0,2% à 48,2, partant d'un précédent ISM abaissé de 48,2 à 48,00 (le consensus tournait autour de 48,3 points).
En europe, le panorama est contrasté avec une nette contraction des ISM en France (de 51,4 vers 50), en Italie, aux Pays bas, avec une dégradation en Allemagne (de 53,2 vers 52,3... même score pour l'ISM de l'Eurozone) tandis que l'activité se redresse nettement en Espagne, progresse de +2Pts au Royaume Uni ainsi qu'en Irlande.

Pour en terminer avec les 'stats', les dépenses de construction aux Etats-Unis, elles n'ont augmenté que de 0,1%, à 1.116,6Mds$ en rythme annualisé en décembre, contre +0,6% attendu par Wall Street.

S'agissant des valeurs françaises, Total (-2,5%) et Lafarge (-3%) pèsent sur le CAC40.
Au sein du SBF-120, le titre Vallourec rebondit de 7,5% à 4,36E (il affichait jusqu'à +20% à 4,86E ce matin), rattrapant la moitié de sa perte de vendredi après que le fabricant de solutions tubulaires premium a annoncé son intention de lever 1 milliard d'euros afin de renforcer son bilan et de financer sa transformation pour sécuriser sa croissance à long terme.
Les modalités de l'augmentation de capital portant sur 450MdsE de levée de fonds sur le marché ne sont pas connues: seul la partie concernant 490MdsE d'obligations convertibles souscrites par BPI France et Nippon Steel/Sumitomo est bouclée).

Nokia s'effondre pour sa part de 11,5%, les investisseurs affichant leur déception devant les termes d'un arbitrage de la chambre de commerce internationale -pourtant en faveur de Nokia- sur un différend avec Samsung Electronics au sujet de brevets.

Gaztrans (GTT (-23,5%) fait deux fois pire dans le sillage de l'annonce d'une enquête du gendarme sud-coréen de la concurrence sur ses relations avec les chantiers navals coréens.



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