* Valeurs qui se traitent ex-dividende 
    * Le point sur les marchés européens 

    PARIS, 5 août (Reuters) - Les valeurs du jour mercredi à la
Bourse de Paris, qui a fini en hausse, dans le sillage de
Société générale, dont les résultats trimestriels ont
impressionné le marché, et des valeurs cycliques, soutenues par
les résultats des enquêtes Markit en zone euro.
    Le CAC 40 a clôturé la séance sur un gain de 1,65% à
5.196,73 points, permettant à l'indice phare de la Bourse de
Paris de revenir à son niveau de la fin avril: 
    
    * Plus forte hausse du SBF 120, SOCIÉTÉ GÉNÉRALE
 a grimpé de 7,9% à 48,17 euros dans des volumes
fournis, réalisant sa meilleure séance depuis deux ans en
Bourse, où la valeur a touché un plus haut depuis mars 2011 en
matinée. La banque a profité de l'annonce de son intention de
relever ses objectifs de capital et de dégager de nouvelles
économies après avoir fait état d'une hausse de ses résultats
trimestriels, portés par tous ses métiers et supérieurs aux
attentes. et 
    
    * Les VALEURS CYCLIQUES ont gagné du terrain, en particulier
le secteur automobile qui garde les faveurs du marché, alors que
la croissance s'est maintenue en juillet en zone euro, selon les
résultats définitifs des enquêtes mensuelles de Markit.
 
    * Les constructeurs automobiles RENAULT et PSA
 ont respectivement avancé de 3,46% à 88,39 euros et de
3,06% à 18,89 euros, tandis que les équipementiers VALEO
 et FAURECIA se sont adjugés 3,3% à 126,80 
euros et 4,52% à 36,90 euros. Par ailleurs, ARCELORMITTAL
 a grimpé de 4,8% à 8,693 euros et ACCOR de
4,49% à 46,075 euros.
    
    * SANOFI a fini en hausse de 2,53% à 100,65 euros,
l'action du groupe pharmaceutique franchissant pour la première
fois la barre symbolique des 100 euros, pour atteindre 100,80
euros en séance, à la faveur de ses derniers résultats
trimestriels.
    
    * EUROPCAR a grimpé de 2,46% à 12,50 euros,
plusieurs courtiers ayant entamé la couverture de la société de
location automobile en conseillant d'acheter la valeur
introduite en Bourse fin juin. 
    
    * En revanche, les GROUPES PARAPETROLIERS ont reculé dans un
contexte d'incertitudes sur les cours du pétrole, nourries
dernièrement par le ralentissement de l'économie chinoise.
    * TECHNIP a lâché 0,3% à 50,41 euros. Hors CAC,
MAUREL & PROM, plus forte baisse du SBF 120,
a reculé de 3,71% à 5,216 euros après avoir touché en séance un
plus bas depuis avril 2004, et VALLOUREC a lâché 3,58%
à 13,465 euros.
    * De son côté, BOURBON a abandonné 5,43% à 13,05 
euros, la société ayant trouvé un soutien dans le dollar fort et
le contrôle de ses coûts au premier semestre mais les conditions
de marché devraient rester difficiles pour la suite.
 
    
    * LEGRAND, plus forte des quelques baisses du CAC
40, a cédé 0,58% à 56,92 euros. Des analystes ont souligné la
surperformance récente du titre (+13,7% depuis fin juin, contre
+6,7% pour le CAC 40) en dépit des interrogations persistantes
sur les effets du ralentissement économique chinois pour
l'ensemble de son secteur.
    
     * Le SECTEUR IMMOBILIER a également perdu du terrain face à
la perspective d'une remontée prochaine des taux d'intérêt aux
Etats-Unis après les déclarations d'un responsable de la Réserve
fédérale allant dans le sens d'une hausse des taux dès le mois
de septembre. En Europe, le taux à 10 ans de l'emprunt d'Etat
français est repassé au-dessus de 1% (1,065% vers
18h), après être tombé sous 0,9% mardi.
    * KLEPIERRE a baissé de 2,45% à 41,285 euros,
MERCIALYS de 0,59% à 21,16 euros et UNIBAIL-RODAMCO
 de 0,28% à 246,10 euros.
    
    * ALCATEL-LUCENT a perdu 0,23% à 3,421 euros, la
valeur se reposant sur un support technique vers 3,40 euros
après avoir buté la semaine dernière contre une résistance à
3,50 euros.
    
    * VICAT a abandonné 1,83% à 67,15 euros, le
cimentier pâtissant de la baisse de ses résultats annoncée la
veille au titre du premier semestre. 
    
    * SOPRA STERIA a reculé de 1,19% à 86 euros, la
société de services informatiques, qui a grimpé de près de 8%
depuis fin juin, ayant été pénalisée par des prises de bénéfices
à la veille de la publication de ses résultats du premier
semestre.

 (Raphaël Bloch et Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Cyril
Altmeyer)