* Valeurs qui se traitent ex-dividende 
    * Le point sur les marchés européens 

    PARIS, 17 décembre (Reuters) - Les valeurs à suivre mercredi
à la Bourse de Paris, où l'indice  CAC 40 a clôturé en
hausse de 0,46% à 4.111,91 points au terme d'une séance volatile
qui l'a vu évoluer dans une fourchette large de 96,51 points. 
    Comme mardi, les nouvelles de Russie, accompagnées d'un
rebond des cours du pétrole ont été à l'origine de la
progression. La Banque de Russie a pris une série de mesures
visant à stabiliser le rouble et indiqué que les banques ne
seraient plus contraintes d'évaluer leurs actifs marked to
market (la dépêche en anglais ) : 
    
    * Les PÉTROLIÈRES (3,26%) ont signé la plus forte
hausse sectorielle en Europe, suivies par les produits de base
 (+1,97%).
    Plus gros volume de la cote, plus grosse pondération du CAC
40, TOTAL a grimpé de 3,5% à 41,845 euros, deuxième
plus forte hausse de l'indice, auquel il a contribué pour 15,03
points à la progression de 18,71 points.
    TECHNIP (+3,68% à 48,85 euros) a signé la plus
forte hausse du CAC 40.
    VINCI a gagné 2,46% à 43,135 euros. Pierre Bergé,
PDG d'Eiffage (+0,89% à 39,665 euros), a confirmé que
l'Etat et les sociétés d'autoroutes avaient conclu en 2013 un
accord prévoyant une hausse des tarifs des péages sur la période
2015-2018 pour compenser l'augmentation d'une taxe acquittée par
les concessionnaires.   
    
    * RENAULT a rebondi de 1,3% à 58,37 euros au
lendemain d'une baisse de 0,72%, des investisseurs jugeant
exagérées les craintes liées à l'exposition du groupe français à
la Russie à travers Avtovaz.
         
    * HERMES a bondi de 10,0% à 304,7 euros et signé
la plus forte hausse de l'indice SBF 120, le capital
flottant du sellier augmentant sensiblement avec la distribution
ce mercredi des actions détenues par LVMH qui, après
avoir perdu jusqu'à 8,51%, a fini en hausse de 2,08% à 125,85
euros. CHRISTIAN DIOR, holding de
contrôle de LVMH, a gagné 3,78% à 133 euros.
    
    * ERAMET a fait un bond de 5,99% à 76,3 euros,
porté par la hausse des cours du nickel.
        
    * L'indice Stoxx du secteur BANCAIRE EUROPÉEN 
(-0,62%) a accusé la plus forte baisse sectorielle en Europe
dans un climat d'incertitudes, bien que Danièle Nouy, présidente
du conseil de supervision au sein de la BCE, ait assuré qu'il ne
fallait pas craindre un effet de contagion de la chute du rouble
 sur les banques européennes. 
    CREDIT AGRICOLE a perdu 1,57% à 10,345 euros,
SOCIETE GENERALE 0,88% à 33,885 euros et BNP PARIBAS
 0,56% à 47,48 euros.
    
    * Ce contexte a pénalisé également de nombreuses valeurs
CYCLIQUES, comme GEMALTO (-1,82% à 63,53 euros), et
SCHNEIDER ELECTRIC (-1,58% à 58,41 euros).
    
    * RÉMY COINTREAU a perdu 2,9% à 55,33 euros, plus
forte baisse du SBF 120 et de l'indice de l'agroalimentaire et
des boissons (-0,28%). Le titre est entré dans une
configuration technique baissière depuis le début du mois après
avoir enfoncé successivement ses moyennes mobiles à 200 jours
(60,885 euros), à 50 jours (56,498 euros) à 20 jours (58,748
euros).
    
    * ALSTOM (-2,5% à 26,555 euros) a accusé la plus
forte baisse du CAC 40 après avoir confirmé l'existence de
discussions avec le département américain de la Justice au
lendemain d'informations selon lesquelles le groupe est sur le
point de conclure aux Etats-Unis un accord de règlement dans une
affaire de corruption présumée. 
       
    * ORANGE a abandonné 1,6% à 13,52 euros. Le
groupe, selon le Financial Times, est attaqué en justice en
Californie par une start-up de San Francisco, Telesocial, au
sujet d'une application mobile qui permet de passer des appels
avec ses amis sur Facebook. 
      
    * IPSEN s'est octroyé 4,39% à 41,81 euros au
lendemain de l'annonce par le groupe pharmaceutique d'un feu
vert des autorités sanitaires américaines pour l'un de ses
traitements, le Somatuline Depot. 
    
    * GENFIT a perdu 2,3% à 34,39 euros, le
règlement-livraison des actions nouvelles créées dans le cadre
d'un placement privé annoncée le 10 décembre par la société
biopharmaceutique intervenant ce mercredi. 

 (Raoul Sachs, Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Dominique
Rodriguez)