Centrica bondit de 4,95% à 211,90 pence, soutenu par la spéculation. Selon le site Internet Wall Street Wires, l’énergéticien britannique pourrait être la prochaine compagnie du Footsie 100 à être la proie d'une OPA après Worldpay cette semaine. L'intérêt pour Centrica a été relancé par la décision récente de Londres de ne pas fixer un prix plafond de l'énergie. Par ailleurs, Centrica, fort de son ancien statut de monopole, parvient encore à générer des marges confortables. Dans ce cadre, la faiblesse actuelle du titre (-10% depuis le début de l'année) conforte le statut de cible du groupe.

Wall Street Wires évoque deux candidats. Le premier serait un consortium composé de fonds spécialisés dans l'infrastructure du Koweit, de Singapour et du Canada. Le deuxième n'a pas été identifié. Il s'agirait d'un "acheteur stratégique".

Le site Internet croit savoir que les offres se prépareraient sur la base d'un cours de 300 pence, soit avec une prime de 48,6% par rapport au cours de clôture de jeudi soir (201,9 pence).

Un tel prix pourrait séduire les actionnaires de Centrica, des fonds d'investissement sans doute lassés de la contre-performance du titre (-32% en trois ans). Avec 5,9% du capital, BlackRock est le premier actionnaire de la société, devant Schroder Investment Management (5,72%), Newton Investment Management (5,02%), Schroders (5%), Invesco (4,95%) et Aberdeen (4,9%).

Ce matin, la capitalisation boursière de Centrica avoisine les 1,2 milliard de livres, au plus haut depuis avril.

Cette rumeur soutient le secteur européen des utilities. En hausse de 0,97%, Veolia signe la plus forte hausse du CAC 40 devant Engie (+0,65%).