Dans les premiers échanges, l'indice Dow Jones gagne 73,64 points, soit +0,41%, à 17.878,44. Le Standard & Poor's 500, plus large, progresse de 0,06% à 2.071,87 et le Nasdaq Composite prend 0,17% à 4.773,66.

Le S&P a gagné 3,4% la semaine dernière dopé par l'engagement pris mercredi par la Réserve fédérale d'adopter une démarche "patiente" concernant le relèvement de ses taux d'intérêt.

Sur le marché pétrolier, les cours se stabilisent autour de 60 dollars, avec un baril de Brent de mer du Nord à 60,75 dollars (-1,06%) et le baril de brut léger américain à 56,25 dollars (-1,52%).

L'indice sectoriel de l'énergie abandonne cependant 1,29% mais il a progressé de près de 10% la semaine dernière.

"Le pétrole est actuellement dans le creux. Une remontée des cours est sans doute probable et c'est un signe positif parce que l'essentiel de la baisse est derrière nous", dit Peter Cardillo, chef économiste chez Rockwell Global Capital.

Sur le marché des changes, le dollar est également stable comparé à un panier de devises internationales de référence (-0,07%) mais en nette progression par rapport au yen (+0,37%), qui souffre du regain d'appétit pour le risque.

La devise russe, qui a perdu près de la moitié de sa valeur face au billet vert depuis le début de l'année, regagne du terrain (+6,26) à 54 roubles pour un dollar.

Aux valeurs, Caesars Entertainment gagne près de 15%, après avoir annoncé le rachat de sa filiale Caesars acquisition (+8,84%) dans le cadre d'une opération toute en actions.

Hewlett-Packard avance de 0,42%, malgré le rejet par la justice fédérale américaine vendredi de l'accord de règlement amiable conclu entre le groupe d'informatique et certains de ses actionnaires au sujet d'un contentieux portant sur l'acquisition de la société britannique de logiciels Autonomy.

Raytheon progresse de près de 2%. Le groupe a remporté un contrat de 2,4 milliards de dollars portant sur la fourniture de 10 systèmes de missiles Patriot au Qatar, devenant ainsi le treizième pays à adopter ce système de défense.

Dans la pharmacie, Gilead Sciences plonge de 10%. Express Scripts (+1%), la première entreprise de prescription médicale du pays, ne couvrira plus les traitements de l'hépatite C proposés par Gilead, jugés trop coûteux par rapport au médicament, tout juste approuvé, d'AbbVie.

(Claude Chendjou pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)