Cardio3 BioSciences a fait état ce matin d'une perte d'exploitation avant intérêts et impôts de 16,5 millions d'euros au titre de l'exercice écoulé, contre 14,5 millions à fin 2013.

La trésorerie a en revanche nettement progressé, passant de 22,1 à 30,3 millions d'euros en un an.

Au 31 décembre 2014, le total des frais d'exploitation s'élevait, lui, à 20,9 millions d'euros, contre 13 millions d'euros pour l'exercice 2013.

Cette hausse des frais d'exploitation est conforme aux attentes de la société et est pour partie compensée par du financement régional non-dilutif reçu en 2014, présenté comme un autre produit d'exploitation.
Autres données: le flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles a représenté à la fin de l'exercice 2014 une sortie nette de 17,4 millions d'euros, en hausse de 6,8 millions par rapport à 2013, tandis que le flux de trésorerie provenant des activités d'investissement a représenté une sortie nette d'1,8 million d'euros, imputable pour l'essentiel à l'acquisition de CorQuest pour un montant d'1,5 million d'euros.

Enfin, le flux de trésorerie provenant des activités de financement a représenté une rentrée nette de 27,8 millions d'euros, à comparer aux 31,6 millions d'euros en 2013, et le produit de l'émission d'actions a représenté l'an dernier 25,3 millions d'euros (contre 31 millions d'euros en 2013), tandis que le produit du financement non-dilutif (région de Wallonie et programmes FP7) atteignait 2,4 millions d'euros.

Cardio3 BioSciences continue de s'astreindre à une gestion stricte de sa trésorerie et clôt l'exercice 2014 avec 30,3 millions en trésorerie et dépôts à terme. La direction de Cardio3 estime que cette trésorerie est suffisante pour financer le programme clinique C-Cure jusqu'à l'obtention des résultats du critère d'évaluation primaire, attendus pour le premier semestre 2016.


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