Le brasseur danois a lancé en 2015 un plan stratégique sur sept ans dénommé "SAIL'22" visant à améliorer sa croissance organique et ses marges en parvenant à un équilibre entre croissance des volumes et développement des produits les plus rentables.

"Nos résultats financiers solides nous permettent d'accélérer nos investissement dans les priorités de SAIL'22 afin d'assurer une croissance à long terme durable du groupe Carlsberg", a déclaré le directeur général, Cees't Hart, cité dans le communiqué de résultats.

L'amélioration du "mix prix" - l'augmentation de la part des produits les plus chers dans les ventes totales - au premier semestre, notamment en Asie et en Europe orientale, s'est traduite par une augmentation de deux points sur un an de la marge d'exploitation, à 13%.

Sur le marché russe, principale foyer de difficultés du groupe, les ventes ont reculé de 5% sur les six premiers mois de l'année, pénalisées entre autres par l'interdiction des "PET", les bouteilles de bière en plastique d'une contenance de plus de 1,5 litre, mais aussi par un contexte global difficile pour la consommation et par le froid, précise Carlsberg.

Le semestre se solde par un bénéfice d'exploitation hors éléments exceptionnels en hausse de près de 20% sur un an à 4,13 milliards de couronnes danoises (555 millions d'euros) alors que les analystes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un résultat de 3,92 milliards de couronnes.

Le groupe confirme viser pour l'ensemble de 2017 une croissance organique proche de 5% de son bénéfice d'exploitation et précise tabler sur un effet de changes positif limité à 50 millions de couronnes, contre une prévision antérieure de 300 millions.

(Stine Jacobsen; Marc Angrand pour le service français)