Après une journée de suspension, la cotation de Carmat a repris mercredi matin à la Bourse de Paris sur une perte de plus de 10%.

Vers 9h10, le titre de la 'medtech' limitait son repli et n'abandonnait plus que 8% pour coter autour de 65,5 euros.

Incotable toute la journée d'hier, Carmat a publié dans la soirée de mardi un communiqué de presse présentant les premiers éléments d'analyse concernant le coeur artificiel implanté chez le deuxième patient décédé samedi dernier à Nantes.

D'après la société, les premières données montrent que le fonctionnement de bioprothèse s'est dégradé du fait d'un défaut de pilotage des moteurs ayant conduit à une diminution du volume de sang éjecté dans l'organisme.

Carmat indique que les données accumulées pendant toute la durée d'implantation vont lui donner l'opportunité de poursuivre 'plus efficacement' l'expertise des causes du dysfonctionnement apparu.

Dans son communiqué, l'entreprise souligne que le patient a vécu près de neuf mois avec sa prothèse en menant une vie 'quasi normale'.

'Les premières analyses au bout de cette période relativement longue montrent la biocompatibilité de la prothèse avec l'organisme et avec le sang. Les fondamentaux de conception sont donc confirmés à ce stade de l'analyse', estime Carmat.

Le deuxième patient, qui s'était vu implanter la prothèse au mois d'août 2014, avait été hospitalisé vendredi dernier à Nantes à la suite d'une insuffisance circulatoire.

Il est décédé le samedi 2 mai en fin d'après-midi.

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