Carmat a réfuté vendredi par le biais d'un communiqué les informations contenues dans le reportage de l'émission 'Envoyé Spécial', diffusé la semaine dernière sur France 2.

La 'medtech' - qui dénonce la 'violence' d'un reportage 'entièrement à charge' - précise qu'elle avait refusé aux équipes de l'émission l'autorisation de filmer le premier patient ou de participer à une prochaine implantation.

Dans son communiqué, Carmat assure notamment n'avoir jamais prétendu vouloir vendre à court, moyen ou long terme 100.000 prothèses par an.

La société dénonce de la part des équipes d''Envoyé Spécial' une 'confusion grossière' entre un besoin thérapeutique, c'est-à-dire le marché total potentiel, et des prévisions de ventes.

Carmat ajoute n'avoir jamais prétendu pouvoir répondre à l'ensemble des besoins, rappelant que les études anatomiques montrent que 86% des personnes de sexe masculin présentent une compatibilité anatomique avec son coeur artificiel.

Le groupe - qui indique également n'avoir prétendu avoir atteint le stade de la commercialisation - affirme s'être toujours attaché à communiquer une information 'précise, exacte et sincère au public'.

Carmat dit se réserver la faculté de prendre toutes les mesures, y compris judiciaires.

A la Bourse de Paris, l'action était en petite hausse de 0,8% à 78,5 euros vendredi matin à l'ouverture. Elle affiche encore une baisse de près de 8% depuis la diffusion du reportage d''Envoyé Spécial'.

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