Faute de repreneur, les magasins concernés seront fermés, conformément à ce que le groupe avait annoncé.

"Sur la totalité des magasins concernés, 46 font l'objet d'une offre de reprise formalisée ou susceptible de l'être", a déclaré lundi un porte-parole de Carrefour, confirmant une information du Midi Libre.

Ces cessions ou fermetures s'inscrivent dans le cadre du vaste plan de transformation lancé par le nouveau PDG de Carrefour, Alexandre Bompard, censé permettre au groupe de retrouver sa compétitivité en France, d'entrer de plain-pied dans l'ère numérique et de répondre aux défis environnementaux et sanitaires de la distribution alimentaire.

Le projet prévoit notamment un plan de départs volontaires visant 2.400 postes dans les sièges en France et un plan de sauvegarde de l'emploi lié à la cession ou la fermeture des anciens magasins Dia.

Ces deux volets ont fait l'objet d'un accord signé à la fin avril avec les syndicats.

Les 273 magasins Dia concernés emploient au total 2.100 personnes.

"Carrefour s'est engagé, pour la totalité des salariés qui ne seraient pas repris, à leur proposer trois offres d'emploi, dont deux au moins en interne", a précisé le porte-parole.

Le distributeur avait racheté un réseau de 600 magasins Dia en 2014, dont certains, mal placés, se sont révélés structurellement déficitaires.

En 2017, les pertes de ces anciens Dia reconvertis en Carrefour Contact ou Carrefour City ont totalisé 160 millions d'euros.

Le groupe s'est donné jusqu'au 4 juin pour trouver des repreneurs.

(Pascale Denis, édité par Marc Angrand)