La seule offre en lice, déposée par l’industriel bulgare Fil Filipov, propriétaire du groupe allemand Atlas, également producteur d'engins de chantier, a été acceptée par le tribunal et prévoit de préserver 446 emplois.

Une centaine de salariés étaient présents mercredi matin devant le tribunal pour afficher leur soutien au repreneur finalement choisi.

Le tribunal avait étudié une semaine plus tôt cette offre ainsi que celle du propriétaire de l’usine et avait décidé de repousser sa décision d’une semaine, en demandant à l’industriel de présenter des garanties de financement, ce qui avait provoqué sa colère et l’incompréhension de nombreux salariés.

Fil Filipov a finalement déposé une nouvelle offre de reprise, acceptée mercredi matin.

TIM est en redressement judiciaire depuis fin janvier.

L’entreprise basée à Quaëdrype, non loin de Dunkerque, fabrique sur un site de 20.000 mètres carrés des cabines d’engins de chantier et de manutention, surtout pour son principal client est le groupe Caterpillar.

La société TIM a été fondée en 1948 et reprise par le groupe allemand Fritzmeier en 1991.

Elle a subi au début des années 2010 la concurrence des pays de l’Est et la crise du BTP. Son chiffre d’affaires a été divisé par trois entre 2012 et 2016, à 50 millions d’euros.

En 2016, TIM avait déjà licencié 123 salariés.

(Pierre Savary, édité par Yves Clarisse)