Cegid : hausse significative du ROC au premier semestre.
Le bénéfice opérationnel courant (hors impact IFRS3) est, lui, ressorti à 18,2 millions d'euros, ce qui correspond à une augmentation de 10,6% par rapport aux 6 premiers mois de l'exercice clos, tandis que l'excédent brut d'exploitation (EBE) a crû de 4,4% à 37,4 millions et que la marge brute a grimpé de 12,2% à 128,9 millions.
Sur le plan de l'activité, Cegid a fait état d'un chiffre d'affaires de 150,5 millions d'euros sur la période, en hausse de 3,1% à périmètre constant. Les ventes ont en particulier été soutenues par la vigueur de la sous-division 'SaaS', dont les revenus ont bondi de 27,8% à 44,5 millions d'euros.
Concernant sa structure financière, le cash flow opérationnel a progressé de près de 16% à 33,7 millions d'euros, bénéficiant noamment d'une amélioration du besoin en fonds de roulement, alors que l'endettement financier net a été mesuré à 65,8 millions d'euros au 30 juin, en légère augmentation par rapport à fin décembre après prise en compte, notamment, du paiement du dividende en mai dernier (11,4 millions d'euros).
Pour rappel, Cegid a annoncé la réalisation le 8 juillet dernier de la cession par Groupama, Groupama Gan Vie et I.C.M.I. de l'intégralité de leur participation, soit 3.470.156 actions représentant environ 37,6% du capital, à Claudius Finance SARL, un consortium composé des fonds d'investissement Silver Lake et AltaOne Capital. Suite à la réalisation de la cession, une offre publique a été déposée le 11 juillet auprès de l'AMF par Claudius France (société détenue indirectement par Claudius Finance) portant sur l'intégralité des titres Cegid non-détenus par Claudius Finance à un prix égal à 61 euros par action (dividende au titre de l'exercice 2015 détaché) et 44,25 euros par bon d'acquisition d'action remboursable.
Approuvée par le conseil d'administration, qui a émis à l'unanimité un avis favorable, l'offre publique devrait être réalisée dans le courant du second semestre.
L'objectif de Cegid reste d'accélérer son développement en France et à l'international, tout en améliorant ses performances opérationnelles courantes. Des charges opérationnelles non-courantes liées aux opérations d'évolution du capital et des éléments financiers liés à la structuration de son financement auront néanmoins un impact négatif sur le résultat net de la société.
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