Celgene International Sàrl, une filiale à part entière de Celgene Corporation (NASDAQ : CELG), a annoncé aujourd'hui la présentation de quelque 65 résumés de ses travaux de recherche sur les cancers du sang et les tumeurs solides durant le 50e congrès de l'American Society of Clinical Oncology qui sera tenu du 30 mai au 3 juin 2014 à Chicago, en Illinois.

Les résumés présentés comprennent :

  • Numéro 8521, CALGB 50803 (Alliance) : Un essai de phase II de la lénalidomide en association avec le rituximab chez des patients atteints de lymphome folliculaire non traité antérieurement (Martin) – affiche – 13 h, vendredi 30 mai, salle S405
  • Numéro 8520. Effet de la lénalidomide en association avec R-CHOP (R2CHOP) sur l'impact d'un pronostic négatif de phénotypes de centres non germinatifs (non-GCB) chez les cas de lymphome diffus à grandes cellules B nouvellement diagnostiqués : une étude de phase II (Nowakowski) – présentation orale – 14 h 3, samedi 31 mai, E Arie Crown Theater
  • Numéro 4027. Analyses de la révision de la survie globale et de la valeur prévisionnelle du ratio neutrophiles/lymphocytes et du CA 19-9 à partir de l'étude de phase III MPACT sur le nab-paclitaxel (nab-P) en association avec la gemcitabine comparativement à la gemcitabine chez les patients atteints de cancer du pancréas métastatique (Goldstein) – affiche – 8 h, dimanche 1 juin, salle E354b
  • Numéro 8516. La qualité de vie liée à la santé chez les patients non admissibles à une greffe patients atteints d'un myélome multiple nouvellement diagnostiqué : résultats de l'essai FIRST (Delforge) – présentation orale – 10 h, lundi 2 juin, salle E354a
  • Numéro 8593. La pomalidomide en association avec la dexaméthasone à faible dose comparativement à la dexaméthasone à dose élevée dans les cas de myélome multiple ayant rechuté ou réfractaire au traitement : résultats sur la survie globale de l'étude MM-003 après ajustement pour le croisement (Morgan) – affiche – 13 h 15, lundi 2 juin, S Hall A2

D'autres présentations fourniront des données sur les utilisations expérimentales des médicaments approuvés et des produits candidats de Celgene dans le traitement des cancers avec tumeurs solides (cancers du sein, de la tête et du cou, du poumon, du pancréas et des mélanomes) et des cancers du sang (myélome multiple, lymphomes, leucémie lymphocytaire chronique, leucémie myéloïde aiguë et syndromes myélodysplasiques).

La liste complète des résumés est présentée sur le site Web de l'ASCO à l'adresse http://abstracts.asco.org/

À propos du REVLIMID®

REVLIMID est approuvé en association avec la dexaméthasone pour le traitement des patients atteints d'un myélome multiple ayant bénéficié au préalable d'au moins un autre traitement dans près de 70 pays d'Europe, des Amériques, du Moyen-Orient et d'Asie, ainsi que pour le traitement des patients dont la maladie a progressé à l'issue d'un traitement en Australie et en Nouvelle-Zélande.

REVLIMID est également approuvé aux États-Unis, au Canada, en Suisse, en Australie, en Nouvelle-Zélande et dans plusieurs pays d'Amérique latine, ainsi qu'en Malaisie et en Israël, pour l’anémie avec dépendance transfusionnelle du fait de SMD de risque faible ou intermédiaire 1 associé à une anomalie cytogénétique de délétion 5q avec ou sans anomalies cytogénétiques supplémentaires. Il est approuvé en Europe pour l'anémie avec dépendance transfusionnelle du fait de syndromes myélodysplasiques de risque faible ou intermédiaire associé à une anomalie cytogénétique 5q lorsque les autres solutions thérapeutiques sont insuffisantes ou inappropriées.

En outre, REVLIMID est approuvé aux États-Unis pour le traitement de patients atteints du lymphome du manteau (LCM) dont la maladie a rechuté ou progressé après deux traitements consécutifs, dont l'un au bortezomib.

Informations réglementaires pour Revlimid aux États-Unis

REVLIMID® (lénalidomide) en combinaison avec la dexaméthasone est indiqué pour le traitement de patients atteints de myélome multiple qui ont reçu au moins un traitement préalable

Le REVLIMID® (lénalidomide) est indiqué pour le traitement de patients atteints d’une anémie dépendante de transfusion due à des syndromes myélodysplasiques (SMD) de risque faible ou intermédiaire 1 associés à une anormalité cytogénétique de délétion 5q avec ou sans anormalités cytogénétiques supplémentaires

Le REVLIMID® (lénalidomide) est indiqué pour le traitement de patients atteints du lymphome à cellules du manteau (LCM) dont la maladie est en rechute ou a progressé après deux traitements préalables, dont l’un incluait le bortézomib

Le REVLIMID n'est pas indiqué ni recommandé pour le traitement des patients atteints de leucémie lymphoïde chronique (LLC) en dehors d'essais cliniques contrôlés.

Renseignements importants en matière d'innocuité

 

MISE EN GARDE : TOXICITÉ EMBRYONNAIRE-FOETALE, TOXICITÉ HÉMATOLOGIQUE ET THROMBOEMBOLIE VEINEUSE

 

Toxicité embryonnaire-foetale

Ne pas prendre REVLIMID durant la grossesse. La lénalidomide, un analogue de la thalidomide, a induit des anomalies des membres lors d'une étude sur la toxicité développementale chez le singe. On sait que la thalidomide est un agent tératogène qui peut provoquer des anomalies congénitales graves, voire potentiellement mortelles chez les humains. Prendre de la lénalidomide durant la grossesse peut entraîner des anomalies congénitales ou la mort des embryons et des fœtus. Chez les femmes aptes à procréer, obtenir deux résultats négatifs à des tests de grossesse avant de commencer un traitement par REVLIMID. Les femmes en âge de procréer doivent utiliser au moins deux méthodes de contraception ou s'abstenir d'avoir des relations sexuelles avec un homme durant le traitement par REVLIMID et les quatre semaines suivant la fin du traitement. Pour éviter d'exposer les embryons et les foetus à la lénalidomide, REVLIMID n'est offert que dans le cadre d'un programme de distribution restreinte, le programme REVLIMID REMS™ (anciennement appelé programme « RevAssist® ®»).

 

Pour obtenir des renseignements sur le programme REVLIMID REMS™, consultez le site www.celgeneriskmanagement.com ou composez le numéro sans frais du fabricant, 1-888-423-5436.

 

Toxicité hématologique (neutropénie et thrombocytopénie)

REVLIMID peut entraîner une neutropénie ou une thrombocytopénie importante. Durant la principale étude, on a dû différer ou réduire la dose de 80 % des patients présentant un syndrome myélodysplasique accompagné d'une délétion chromosomique 5q. Il a fallu différer ou réduire la dose une deuxième fois pour 34 % des patients. Une toxicité hématologique de grade 3 ou 4 a été constatée chez 80 % des patients participants à l'étude. Les patients traités pour un syndrome myélodysplasique accompagné d'une délétion chromosomique 5q doivent faire l'objet d'un suivi hebdomadaire (formule sanguine) durant les huit premières semaines de traitement et d'un suivi mensuel par la suite. Une interruption ou une réduction de la dose peut être nécessaire. Il peut être utile de soutenir le traitement par des produits sanguins ou des facteurs de croissance.

 

Thromboembolie veineuse

Il a été démontré que REVLIMID augmentait de manière importante le risque de thrombose veineuse profonde et d'embolie pulmonaire chez les patients atteints de myélome multiple traités par REVLIMID et dexaméthasone. Il est conseillé aux patients et aux médecins d'être attentifs aux signes et aux symptômes de thromboembolie. Il faut aussi conseiller aux patients de consulter un médecin s'ils éprouvent des symptômes comme de l'essoufflement, des douleurs thoraciques ou un oedème des bras ou des jambes. On ne sait pas si les médicaments anticoagulants ou antiplaquettaires prescrits préventivement en conjonction avec REVLIMID peuvent diminuer les possibilités de thromboembolie veineuse. Avant de prendre des mesures préventives, il convient d'évaluer les facteurs de risque pour le patient.

 
 

CONTRE-INDICATIONS

Femmes enceintes :

  • REVLIMID peut entraîner une toxicité foetale si administré à une femme enceinte. La lénalidomide est contre-indiquée chez les femmes enceintes. Si ce médicament est utilisé durant la grossesse ou si la patiente devient enceinte pendant qu'elle prend ce médicament, il faut informer la patiente des dangers potentiels pour le foetus.

Réactions allergiques :

  • REVLIMID est contre-indiqué chez les patients souffrant d'une hypersensibilité connue à la lénalidomide (p. ex., oedème de Quincke, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell).

MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS

Toxicité embryonnaire-foetale :

  • REVLIMID Est un analogue de la thalidomide et un agent tératogène qui peut provoquer des anomalies congénitales graves ou la mort des embryons et des fœtus. Une étude sur le développement embryofoetal menée chez les singes indique que la lénalidomide a causé des malformations chez la progéniture des guenons qui ont reçu le médicament durant leur grossesse, des malformations semblables aux anomalies congénitales observées chez les femmes à la suite d'une exposition à la thalidomide durant la grossesse.
  • Femmes aptes à procréer : Les patientes doivent éviter la grossesse pendant au moins quatre semaines avant de commencer le traitement par REVLIMID, durant le traitement, durant les interruptions de doses et pendant au moins quatre semaines après la fin du traitement. Elles doivent s'engager à s'abstenir de relations sexuelles avec un homme ou utiliser deux méthodes de contraception quatre semaines avant de commencer le traitement par REVLIMID, durant le traitement, durant les interruptions de doses et pendant au moins quatre semaines après la fin du traitement. Elles doivent obtenir deux tests de grossesse négatifs avant de commencer le traitement.
  • Hommes : De la lénalidomide est présente dans le sperme des hommes qui prennent le médicament. Les hommes doivent toujours utiliser un préservatif en latex ou synthétique chaque fois qu'ils ont un contact sexuel avec une femme apte à procréer lorsqu'ils prennent du REVLIMID et jusqu'à 28 jours après la fin du traitement par REVLIMID, même s'ils ont subi une vasectomie. Les hommes qui prennent du REVLIMID doivent s'abstenir de faire des dons de sperme.
  • Dons de sang : Les patients doivent s'abstenir de faire de dons de sang pendant un traitement par REVLIMID et pendant le mois qui suit la fin du traitement parce que le sang peut être donné à une patiente enceinte dont le foetus doit ne pas être exposé à REVLIMID.

Programme REVLIMID REMS

À cause du risque de toxicité embryofœtale, REVLIMID n'est offert que dans le cadre d'un programme de distribution restreinte appelé programme REVLIMID REMS(anciennement appelé programme « RevAssist® »). L'abréviation REMS correspond à Risk Evaluation and Mitigation Strategy. Les prescripteurs et les pharmacies doivent être agréés par le programme et les patients doivent signer un formulaire d'accord et se conformer aux exigences. Pour de plus amples renseignements sur le programme REVLIMID REMS, visitez le site www.celgeneriskmanagement.com ou composez le numéro 1-888-423-5436.

Toxicité hématologique : REVLIMID peut entraîner une neutropénie ou une thrombocytopénie importante. Myélome multiple : La formule sanguine des patients dont le myélome multiple est traité par REVLIMID doit faire l'objet d'un suivi toutes les deux semaines pendant les 12 premières semaines du traitement et tous les mois par la suite. Dans l'ensemble des essais sur le myélome multiple, les cas de toxicité hématologique de grade 3 ou 4 étaient plus fréquents chez les patients traités par REVLIMID en association avec la dexaméthasone que chez les patients traités par la dexaméthasone seule. Lymphome des cellules du manteau : La formule sanguine des patients dont le lymphome des cellules du manteau est traité par REVLIMID doit faire l'objet d'un suivi toutes les semaines durant le premier cycle du traitement (28 jours), toutes les deux semaines durant les 2 à 4, et tous les mois par la suite. Dans l'essai sur le lymphome des cellules du manteau, une neutropénie de grade 3 ou 4 a été rapportée chez 43 % des patients. Une thrombocytopénie de grade 3 ou 4 a été rapportée chez 28 % des patients. Une interruption ou une réduction de la dose peut être nécessaire chez les patients qui subissent ces effets indésirables.

Thromboembolie veineuse : Des événements thromboemboliques veineux (principalement, des thromboses veineuses profondes et des embolies pulmonaires) se sont produits chez des patients atteints de myélome multiple traités par la lénalidomide en utilisation combinée et chez des patients atteints présentant un syndrome myélodysplasique ou un lymphome des cellules du manteau traité par la lénalidomide en monothérapie. On ne sait pas si les médicaments anticoagulants ou antiplaquettaires prescrits préventivement en conjonction avec REVLIMID peuvent diminuer les possibilités de thromboembolie veineuse.

Augmentation du taux de mortalité chez les patients atteints de leucémie lymphoïde chronique (LLC) : Dans un essai clinique sur le traitement de première intention des patients atteints de LLC, on a constaté une augmentation du risque de mortalité lorsqu'on utilisait REVLIMID en monothérapie comparativement au chlorambucil en monothérapie. Lors d'une analyse intermédiaire, 34 des 210 patients du groupe REVLIMID sont décédés comparativement à 18 des 211 patients du groupe chlorambucil pour un risque relatif quant à la survie globale de 1,92 [intervalle de confiance de 95 % : 1,08-3,41] correspondant à une hausse de 92 % du risque de mortalité. Des effets indésirables cardiovasculaires graves, notamment une fibrillation auriculaire, un infarctus du myocarde et une insuffisance cardiaque, se sont produits plus fréquemment dans le groupe REVLIMID. REVLIMID n'est ni indiqué ni recommandé en cas de LLC, à l'extérieur du cadre d'un essai clinique contrôlé.

Seconds cancers primitifs : Les patients atteints de myélome multiple traités par la lénalidomide dans les études sur le melphalan et la greffe de cellules souches avaient une incidence relativement élevée de seconds cancers primitifs, en particulier pour la leucémie myéloblastique aiguë (LMA) et le lymphome de Hodgkin, comparativement aux patients des groupes témoins à qui on donnait un médicament similaire, mais autre que la lénalidomide. Il faut suivre les patients afin de déceler l'apparition de tumeurs malignes secondaires. Lorsqu'on envisage un traitement par la lénalidomide, il faut prendre en compte les avantages de la lénalidomide et le risque de seconds cancers primitifs.

Hépatotoxicité : Il est arrivé que patients traités par la lénalidomide en association avec la dexaméthasone subisse une insuffisance hépatique et que certains en meurent. Le mécanisme de l'hépatotoxicité médicamenteuse est inconnu. Les hépatites virales, un taux de référence élevé d'enzymes hépatiques et la prise simultanée d'autres médicaments peuvent constituer des facteurs de risque. Il faut faire un suivi périodique des enzymes hépatiques. Interrompre le traitement par REVLIMID en cas d'augmentation du taux d'enzymes hépatiques. Il est possible d'envisager de reprendre le traitement à une moindre dose une fois les valeurs de référence rétablies.

Réactions allergiques : Un oedème de Quincke et de graves réactions dermatologiques, notamment le syndrome de Stevens-Johnson (SJS) et le syndrome de Lyell (SL), ont été signalés. Ces événements peuvent être mortels. Il ne faut pas prescrire REVLIMID aux patients ayant des antécédents d’éruption cutanée de grade 4 associés à un traitement par la thalidomide. Il faut envisager d'interrompre ou de mettre fin au traitement par REVLIMID en cas d’éruption cutanée de grade 2 ou 3. Il faut mettre fin au traitement par REVLIMID en cas d'oedème de Quincke, d’éruption cutanée de grade 4, d'éruption exfoliatrice ou d'éruption bulleuse, ou si on craint un SJS ou un SL. Le traitement ne doit pas être repris après une interruption pour cause de ces réactions. Les capsules de REVLIMID contiennent du lactose. Le profil risques-avantages d'un traitement par REVLIMID doit étre évalué chez les patients intolérants au lactose.

Syndrome de lyse tumorale : Des cas mortels du syndrome de lyse tumorale ont été signalés durant un traitement par la lénalidomide. Les patients qui risquent un syndrome de lyse tumorale sont ceux qui ont une charge tumorale élevée avant le traitement. Il faut faire un suivi étroit de ces patients et prendre les précautions qui s'imposent.

Réactions éruptives : Des réactions éruptives se sont manifestées durant l'utilisation expérimentale de la lénalidomide pour le traitement de la leucémie lymphoïde chronique et du lymphome, caractérisées par des ganglions lymphatiques enflés et sensibles, une faible fièvre, de la douleur et une éruption cutanée. REVLIMID n'est ni indiqué ni recommandé en cas de LLC, à l'extérieur du cadre d'un essai clinique contrôlé.

Il est recommandé de faire le suivi et l'évaluation des réactions éruptives chez les patients qui ont un lymphome des cellules du manteau. Les réactions éruptives peuvent empirer avec la progression de la maladie. Chez les patients qui ont des réactions éruptives de grade 3 ou 4, il est recommandé de cesser le traitement à la lénalidomide jusqu'à ce que l'intensité des réactions éruptives diminue jusqu'au grade ≤ 1. Dans l'essai sur le lymphome des cellules du manteau, environ 10 % des sujets ont eu des réactions éruptives, toutes de grade 1 ou 2. Ces réactions se sont toutes produites durant le cycle 1 et un patient a eu de nouveau des réactions éruptives durant le cycle 11. Le médecin pourra décider de poursuivre le traitement à la lénalidomide chez les patients qui ont des réactions éruptives de grade 1 ou 2 sans l'interrompre ou le modifier. Les patients qui ont des réactions éruptives de grade 1 ou 2 peuvent aussi être traités avec des corticostéroïdes, des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ou des analgésiques narcotiques pour la gestion des symptômes des réactions éruptives. Les patients qui ont des réactions éruptives de grade 3 ou 4 peuvent être aussi traités pour la gestion de leurs symptômes de la même manière que ceux qui ont des réactions éruptives de grade 1 ou 2.

EFFETS INDÉSIRABLES

Myélome multiple

  • Dans le groupe traités par REVLIMID et dexaméthasone, on a dû interrompre le traitement de 269 patients (76 %) au moins une fois, avec ou sans réduire la dose de REVLIMID comparativement à 199 patients (57 %) dans le groupe recevant un placebo et de la dexaméthasone.
  • Parmi les patients chez qui on a interrompu la dose une fois, avec ou sans réduction de la dose, 76 % (269/353) et 57 % (199/350), on a interrompu la dose de 50 % des patients dans le groupe REVLIMID/dexaméthasone au moins une deuxième fois avec ou sans réduction de la dose comparativement à 21 % des patients dans le groupe recevant un placebo et de la dexaméthasone.
  • La plupart des effets indésirables et des effets indésirables de grade 3 et 4 se sont manifestés plus fréquemment chez les patients atteints de myélome multiple ayant reçu REVLIMID et la dexaméthasone en association que chez les patients ayant reçu un placebo et de la dexaméthasone.
  • Une neutropénie de grade 3 ou 4 s'est manifestée chez 33,4 % et 3,4 % des patients respectivement; on a constaté une neutropénie fébrile de grade 3 ou 4 chez 2,3 % des patients et 0 % des patients respectivement.
  • Une thrombose veineuse profonde a été signalée à titre de réaction indésirable grave à un médicament (7,4 %) ou au grade 3 ou 4 (8,2 %) comparativement à 3,1 % et 3,4 %. Le taux des arrêts de traitement dus à une thrombose veineuse profonde qui ont été signalés était comparable pour les différents groupes.
  • Une embolie pulmonaire a été signalée à titre de réaction indésirable grave à un médicament (3,7 %) ou au grade 3 ou 4 (4,0 %) comparativement à 0,9 % et 0,9 %. Le taux des arrêts de traitement dus à une embolie pulmonaire profonde qui ont été signalés était comparable pour les différents groupes.
  • Les effets indésirables signalés chez ≥15 % des patients atteints de myélome multiple (REVLIMID/dexaméthasone par opposition à dexaméthasone/placebo) étaient : fatigue (44 % et 42 %), neutropénie (42 % et 6 %), constipation (41 % et 21 %), diarrhée (39 % et 27 %), crampes musculaires (33 % et 21 %), anémie (31 % et 24 %), pyrexie (28 % et 23 %), oedème périphérique (26 % et 21 %), nausées (26 % et 21 %), dorsalgie (26 % et 19 %), infection des voies respiratoires supérieures (25 % et 16 %), dyspnée (24 % et 17 %), étourdissements (23 % et 17 %), thrombocytopénie (22 % et 11 %), éruption cutanée (21 % et 9 %), tremblements (21 % et 7 %), perte de poids (20 % et 15 %), rhinopharyngite (18 % et 9 %), vision trouble (17 % et 11 %), anorexie (16 % et 10 %) et dysgueusie (15 % et 10 %).

Syndromes myélodysplasiques

  • Une thrombocytopénie (61,5 %; 91/148) et une neutropénie (58,8 %; 87/148) étaient les effets indésirables les plus fréquemment observés chez la population atteinte de syndrome myélodysplasique accompagné d'une délétion chromosomique 5q.
  • Des effets indésirables de grade 3 et 4 ont été signalés chez ≥ 5 % des patients atteints de syndrome myélodysplasique accompagné d'une délétion chromosomique 5q étaient les suivants : neutropénie (53 %), thrombocytopénie (50 %), pneumonie (7 %), éruption cutanée (7 %), anémie (6 %), leucopénie (5 %), fatigue (5 %), dyspnée (5 %) et dorsalgie (5 %).
  • Les autres événements indésirables signalés chez ≥15 % des patients atteints de syndrome myélodysplasique accompagné d'une délétion chromosomique 5q (REVLIMID) étaient : diarrhée (49 %), prurit (42 %), éruption cutanée (36 %), fatigue (31 %), constipation (24 %), nausées (24 %), rhinopharyngite (23 %), arthralgie (22 %), pyrexie (21 %), dorsalgie (21 %), oedème périphérique (20 %), toux (20 %), étourdissements (20 %), céphalée (20 %), crampes musculaires (18 %), dyspnée (17 %), pharyngite (16 %), épistaxis (15 %), asthénie (15 %), infection des voies respiratoires supérieures (15 %).

Lymphome des cellules du manteau

  • Les événements indésirables de grade 3 et 4 signalés chez ≥5 % des patients traités par REVLIMID dans l'essai sur le lymphome des cellules du manteau (N=134) comprenaient : neutropénie (43 %), thrombocytopénie (28 %), anémie (11 %), pneumonie (9 %), leucopénie (7 %), fatigue (7 %), diarrhée (6 %), dyspnée (6 %) et neutropénie fébrile (6 %).
  • Les événements indésirables graves signalés chez ≥2 % des patients traités par REVLIMID en monothérapie pour un lymphome des cellules du manteau comprenaient : bronchopneumopathie chronique obstructive, colite à Clostridium difficile, sepsie, carcinome basocellulaire et tachycardie supraventriculaire.
  • Les événements indésirables signalés chez ≥15 % des patients traités par REVLIMID dans l'essai sur le lymphome des cellules du manteau comprenaient : neutropénie (49 %), thrombocytopénie (36 %), fatigue (34 %), anémie (31 %), diarrhée (31 %), nausées (30 %), toux (28 %), pyrexie (23 %), éruption cutanée (22 %), dyspnée (18 %), prurit (17 %), oedème périphérique (16 %), constipation (16 %) et leucopénie (15 %).
  • Les événements indésirables se produisant chez les patients traités par REVLIMID dans l'essai sur le lymphome des cellules du manteau ont entraîné au moins une interruption de la dose chez 76 patients (57 %), au moins une réduction de la dose chez 51 patients (38 %) et l'arrêt du traitement chez 26 patients (19 %).

INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES

Un suivi périodique des concentrations plasmatiques de digoxine selon le jugement clinique et les pratiques cliniques normalisées pour les patients recevant le médicament est recommandé durant un traitement par REVLIMID. On ne sait pas s'il y a des interactions entre la dexaméthasone et la warfarine. Il est recommandé de surveiller attentivement le temps de prothrombine et le RIN chez les patients atteints de myélome multiple prenant en même temps de la warfarine. Les agents érythropoïétiques ou d'autres agents pouvant accroître le risque thrombotique, comme les produits hormonaux renfermant de l'estrogène, doivent être utilisés avec prudence chez les patients atteints de myélome multiple patients recevant de la lénalidomide et de la dexaméthasone.

UTILISATION CHEZ DES POPULATIONS PARTICULIÈRES

Femmes enceintes : En cas de grossesse, cessez immédiatement le traitement. Dans ce cas, aiguillez le patient vers un obstétricien ou un gynécologue ayant de l'expérience en génésotoxicité à des fins d'évaluation et de consultation. Toute exposition possible d'un foetus à REVLIMID doit être signalée à la FDA par l'entremise du programme MedWatch au 1-800-332-1088 et à Celgene Corporation au 1-888-423-5436.

Femmes allaitantes : On ne sait pas si REVLIMID est excrété dans le lait maternel. Puisque de nombreux médicaments le sont et étant donné les effets indésirables possibles chez les nourrissons, il faut prendre la décision de cesser d'allaiter ou de prendre le médicament, en fonction de l'importance du médicament pour la mère.

Emfants : L'innocuité et l'efficacité du produit chez les patients de moins de 18 ans n'ont pas été établies.

Personnes âgées : Puisque les patients âgés sont plus susceptibles de présenter une baisse de la fonction rénale, il convient de faire preuve de prudence dans le choix de la dose. Surveillez la fonction rénale.

Insuffisance rénale : Puisque REVLIMID est principalement éliminé sous forme inchangée par les reins, il est recommandé d'ajuster la dose initiale de REVLIMID de manière à ménager une exposition appropriée au médicament chez les patients atteints d'insuffisance rénale modérée (CLcr 30-60 mL/min) ou grave (CLcr < 30 mL/min) et chez les patients dialysés.

Voir l'information posologique complète, notamment les AVERTISSEMENTS encadrés, les CONTRE-INDICATIONS, les MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, et les EFFETS INDÉSIRABLES.

À propos de POMALYST®

POMALYST® est une thérapie orale comprenant du pomalidomide, un composé IMiD®. POMALYST et d’autres composés IMiD continuent d’être évalués dans plus de 100 essais cliniques.

POMALYST® (pomalidomide) est indiqué pour les patients atteints de myélome multiple ayant reçu au moins deux traitements antérieurs, notamment la lénalidomide et le bortézomib, et qui ont démontré une évolution de la maladie sur ou au cours des 60 jours suivant la fin du dernier traitement. L’approbation est basée sur le taux de réponse. Les avantages cliniques, telles que l’amélioration de la survie ou de symptômes, n’ont pas été vérifiés.

Informations réglementaires pour Pomalyst aux États-Unis

 

Renseignements importants en matière d'innocuité

MISE EN GARDE : TOXICITÉ EMBRYONNAIRE-FOETALE ET THROMBOEMBOLIE VEINEUSE
Toxicité embryonnaire-foetale

• POMALYST est contre-indiqué durant la grossesse. POMALYST est un analogue de la thalidomide. On sait que la thalidomide est un agent tératogène qui peut provoquer des anomalies congénitales graves ou la mort des embryons et des fœtus. Chez les femmes aptes à procréer, obtenir deux résultats négatifs à des tests de grossesse avant de commencer un traitement par POMALYST.

• Les femmes en âge de procréer doivent utiliser au moins deux méthodes de contraception ou s'abstenir d'avoir des relations sexuelles avec un homme durant le traitement par POMALYST et les quatre semaines suivant la fin du traitement.

 
POMALYST n'est offert que dans le cadre d'un programme de distribution restreinte appelé POMALYST REMS™.
Thromboembolie veineuse

• Les patients atteints de myélome multiple traités par POMALYST sont susceptibles de thrombose veineuse profonde et d'embolie pulmonaire. Des mesures préventives antithrombotiques ont été prises durant l'essai clinique. Envisagez des mesures préventives après avoir évalué les facteurs de risque chez un patient.

 
 

CONTRE-INDICATIONS : Femmes enceintes

  • POMALYST peut entraîner une toxicité foetale et est contre-indiqué chez les femmes enceintes. Si ce médicament est utilisé durant la grossesse ou si la patiente devient enceinte pendant qu'elle prend ce médicament, il faut informer la patiente des dangers potentiels pour le foetus.
  • La pomalidomide est un analogue de la thalidomide et est tératogène pour les rats et les lapins lorsqu'on leur en fait prendre durant l'organogenèse.

MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS

Toxicité embryonnaire-foetale

  • Femmes aptes à procréer : Les patientes doivent éviter la grossesse pendant qu'elles prennent du POMALYST et pendant au moins quatre semaines après la fin du traitement. Elles doivent s'engager à s'abstenir de relations sexuelles avec un homme ou utiliser deux méthodes de contraception quatre semaines avant de commencer le traitement par POMALYST, durant le traitement, durant les interruptions de doses et pendant au moins quatre semaines après la fin du traitement. Elles doivent obtenir deux tests de grossesse négatifs avant de commencer le traitement.
  • Hommes : De la pomalidomide est présente dans le sperme des hommes qui prennent le médicament. Les hommes doivent toujours utiliser un préservatif en latex ou synthétique chaque fois qu'ils ont un contact sexuel avec une femme apte à procréer lorsqu'ils prennent du POMALYST et jusqu'à 28 jours après la fin du traitement par POMALYST, même s'ils ont subi une vasectomie. Les hommes doivent aussi s'abstenir de faire des dons de sperme.
  • Dons de sang : Les patients doivent s'abstenir de faire de dons de sang pendant un traitement par POMALYST et pendant le mois qui suit la fin du traitement parce que le sang peut être donné à une patiente enceinte dont le foetus doit ne pas être exposé à POMALYST.

Programme POMALYST REMS

À cause du risque de toxicité embryofœtale, POMALYST n'est offert que dans le cadre d'un programme de distribution restreinte en vertu d'une stratégie d'évaluation et d'atténuation des risques ou Risk Evaluation and Mitigation Strategy (REMS) appelée « POMALYST REMS ». Les prescripteurs et les pharmacies doivent être agréés par le programme et les patients doivent signer un formulaire d'accord et se conformer aux exigences. Pour de plus amples renseignements sur le programme POMALYST REMS, visitez le site [celgeneriskmanagement.com] ou composez le numéro 1-888-423-5436.

Thromboembolie veineuse : Des patients recevant du POMALYST ont connu des événements thromboemboliques veineux signalés comme étant des réactions indésirables graves. Durant l'essai, tous les patients recevaient un traitement préventif ou antithrombotique. Le taux de thrombose veineuse profonde ou d'embolie pulmonaire a été de 3 %. Considérez un traitement préventif à base d'anticoagulants après l'évaluation des facteurs de risque du patient.

Toxicité hématologique : Une neutropénie a été signalée chez 50 % des patients et a été l'effet indésirable de grade 3 ou 4 le plus fréquemment signalé, avant l'anémie et la thrombocytopénie. Surveillez les patients à l'aide d'une formule sanguine complète hebdomadaire durant les huit premières semaines de traitement et mensuelle par la suite pour déceler la toxicité hématologique, en particulier la neutropénie. Le traitement peut être poursuivi ou modifié en cas de toxicité hématologique en fonction des résultats cliniques et des résultats de laboratoire. Il est recommandé d'interrompre ou de modifier la dose en cas de neutropénie et de thrombocytopénie.

Réactions d'hypersensibilité : Les patients qui avaient des antécédents d'hypersensibilité importante associée avec la thalidomide ou la lénalidomide ont été exclus des études et peuvent avoir un risque élevé de réactions d'hypersensibilité.

Étourdissements et état confusionnel : Dix-huit pour cent des patients ont souffert d'étourdissements et 12 % d'un état confusionnel; 1 % des patients ont souffert d'étourdissements de grade 3 ou 4 et 3 % d'un état confusionnel de grade 3 ou 4. Demandez aux patients d'éviter les situations dans lesquelles des étourdissements ou un état confusionnel peuvent poser un problème et de ne pas prendre d'autres médicaments pouvant causer des étourdissements ou un état confusionnel sans obtenir un avis médical adéquat.

Neuropathie : Dix-huit pour cent des patients ont souffert de neuropathie (neuropathie périphérique, approximativement 9 %). Il n'y a eu aucun cas de neuropathie de grade 3 ou 4.

Risques de seconds cancers primitifs : Des cas de leucémie myéloblastique aiguë ont été signalés chez des patients recevant POMALYST à titre de médicament expérimental dans une étude ne portant pas sur le myélome multiple.

RÉACTIONS INDÉSIRABLES

Durant l'essai clinique où 219 patients ont reçu POMALYST seul (n=107) ou POMALYST + dexaméthasone à faible dose (dexaméthasone à faible dose) (n=112), tous les patients ont eu au moins une réaction indésirable due au traitement.

  • Dans le groupe recevant du POMALYST seul comparativement au groupe recevant POMALYST + dexaméthasone à faible dose, respectivement, les réactions indésirables les plus courantes (≥30 %) comprenaient : fatigue et asthénie (55 %, 63 %), neutropénie (52 %, 47 %), anémie (38 %, 39 %), constipation (36 %, 35 %), nausées (36 %, 22 %), diarrhée (34 %, 33 %), dyspnée (34 %, 45 %), infection des voies respiratoires supérieures (32 %, 25 %), dorsalgie (32 %, 30 %) et pyrexie (19 %, 30 %).
  • Quatre-vingt-dix pour cent des patients recevant POMALYST seul et 88 % des patients recevant POMALYST + dexaméthasone à faible dose ont eu au moins une réaction indésirable NCI CTC (critères courants de toxicité du National Cancer Institute des États-Unis) de grade 3 ou 4 due au traitement.
  • Dans le groupe recevant du POMALYST seul comparativement au groupe recevant POMALYST + dexaméthasone à faible dose, respectivement, les réactions indésirables les plus courantes de grade 3 ou 4 (≥15 %) comprenaient : neutropénie (47 %, 38 %), anémie (22 %, 21 %), thrombocytopénie (22 %, 19 %) et pneumonie (16 %, 23 %). En cas de toxicité de grade 3 ou 4 autre que la neutropénie et la thrombocytopénie, il est recommandé de suspendre le traitement et, lorsque la réaction de toxicité atteint un grade inférieur ou égal à 2, à la discrétion du médecin, de restaurer le traitement à une dose diminuée de 1 mg.
  • Soixante-sept pour cent des patients recevant POMALYST seul et 62 % des patients recevant POMALYST + dexaméthasone à faible dose ont eu au moins une réaction indésirable grave due au traitement.
  • Dans le groupe recevant du POMALYST seul comparativement au groupe recevant POMALYST + dexaméthasone à faible dose, respectivement, les réactions indésirables graves les plus courantes (≥5 %) ont été : pneumonie (14 %, 19 %), insuffisance rénale (8 %, 6 %), dyspnée (5 %, 6 %), sepsie (6 %, 3 %), pyrexie (3 %, 5 %) déshydratation (5 %, 3 %), hypercalcémie (5 %, 2 %), infection urinaire (0 %, 5 %) et neutropénie fébrile (5 %, 1 %).

INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES

La pomalidomide est principalement métabolisée par les CYP1A2 et CYP3A. La pomalidomide est aussi un substrat de la glycoprotéine P (P-gP). Évitez d'utiliser des inhibiteurs puissants du CYP1A2. S'il est nécessaire au plan médical d'administrer conjointement de puissants inhibiteurs du CYP1A2 en présence de puissants inhibiteurs du CYP3A4 et de la P-gP, réduisez de moitié la dose de POMALYST. Le tabagisme peut réduire l'exposition à la pomalidomide en raison d'un effet inducteur de CYP1A2. Les patients doivent être informés du fait que le tabagisme peut réduire l'efficacité de la pomalidomide.

UTILISATION CHEZ DES POPULATIONS PARTICULIÈRES

Femmes enceintes : En cas de grossesse, cessez immédiatement le traitement et aiguillez le patient vers un obstétricien ou un gynécologue ayant de l'expérience en génésotoxicité à des fins d'évaluation et de consultation. Signalez toute exposition possible d'un foetus à POMALYST à la FDA par l'entremise du programme MedWatch au 1-800-332-1088 et à Celgene Corporation au 1-888-423-5436.

Femmes allaitantes : On ne sait pas si la pomalidomide est excrétée dans le lait maternel. La pomalidomide est excrétée dans le lait des rates en lactation. Puisque de nombreux médicaments le sont et étant donné les effets indésirables possibles de POMALYST chez les nourrissons, il faut prendre la décision de cesser d'allaiter ou de prendre le médicament, en fonction de l'importance du médicament pour la mère.

Enfants : L'innocuité et l'efficacité de POMALYST chez les patients de moins de 18 ans n'ont pas été établies.

Personnes âgées : Il n'est pas nécessaire d'ajuster le dosage de POMALYST en fonction de l'âge. Les patients de 65 ans et plus étaient plus susceptibles de contracter une pneumonie que les patients moins âgés.

Insuffisance rénale et hépatique : La pomalidomide est métabolisée dans le foie. La pomalidomide et ses métabolites sont principalement excrétés par les reins. L'influence d'une insuffisance rénale ou hépatique sur l'innocuité, l'efficacité et la pharmacocinétique de la pomalidomide n'a pas été évaluée. Évitez POMALYST chez les patients ayant un taux sérique de créatinine >3,0 mg/dL. Évitez POMALYST chez les patients ayant un taux sérique de bilirubine >2,0 mg/dL et AST/ALT >3,0 x LSN.

Voir l'information posologique complète, notamment les AVERTISSEMENTS encadrés, les CONTRE-INDICATIONS, les MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, et les EFFETS INDÉSIRABLES.

POMALYST (pomalidomide) est indiqué chez les patients atteints de myélome multiple qui ont reçu au moins deux traitements antérieurs, notamment de la lénalidomide et du bortézomib, et chez qui la maladie a progressé dans les 60 jours suivant la fin du dernier traitement. L'approbation se fonde sur le taux de réponse lors de l'essai clinique 002 sur le myélome multiple. Les avantages cliniques, p. ex. la prolongation de la survie ou l'atténuation des symptômes, n'ont pas été vérifiés.

À propos d'ABRAXANE®

ABRAXANE est une forme de paclitaxel liée à l'albumine fabriquée à l'aide de la technologie brevetée nab®. ABRAXANE est préparé avec de l'albumine, une protéine humaine et exempte de solvants.

En septembre 2013, la FDA (des États-Unis) a approuvé ABRAXANE comme traitement de première intention chez les patients atteints d'un adénocarcinome pancréatique métastatique, en association avec la gemcitabine. En décembre 2013, ABRAXANE en association avec la gemcitabine a été approuvé en Europe comme traitement de première intention chez les patients atteints d'un adénocarcinome pancréatique métastatique.

Informations de sécurité importantes basées sur l'étiquetage approuvé aux États-Unis

Informations importantes de sécurité

 

MISE EN GARDE – NEUTROPÉNIE

 

• Ne pas prescrire ABRAXANE à des patients dont le nombre de neutrophiles de base est inférieur à 1 500 cellules/mm3. 3• Afin de surveiller la survenue de myélosuppression, manifestée principalement par une neutropénie pouvant être grave et entraîner une infection, il est recommandé d'obtenir fréquemment une numération globulaire dans le sang périphérique chez tous les patients traités par ABRAXANE.

 

• Remarque : Une forme de paclitaxel liée à l'albumine peut affecter substantiellement les propriétés fonctionnelles d'un médicament comparativement aux propriétés du médicament en solution. NE PAS SUBSTITUER À D'AUTRES PRÉPARATIONS DE PACLITAXEL

 

CONTRE-INDICATIONS

Nombre de neutrophiles

  • Ne pas prescrire ABRAXANE à des patients dont le nombre de neutrophiles de base est inférieur à 1 500 cellules/mm 3

Hypersensibilité

  • Il ne faut pas réexposer au médicament les patients qui ont souffert d'une réaction d'hypersensibilité grave à l'ABRAXANE.

MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS

Effets hématologiques

  • La myélosuppression (principalement la neutropénie) est relative à la dose et nécessite de limiter la posologie d'ABRAXANE. Dans une étude clinique, on a constaté une neutropénie de grade 3 ou 4 chez 38 % des patients atteints d'un cancer du pancréas.
  • Surveillez la myélotoxicité en obtenant fréquemment une formule sanguine complète, notamment avant d'établir la dose au jour 1, 8 et 15 en cas de cancer du pancréas.
  • Ne pas prescrire ABRAXANE à des patients dont la numération absolue des neutrophiles de base est inférieure à 1 500 cellules/mm 3
  • Chez les patients atteints d'un adénocarcinome pancréatique, suspendez le traitement par ABRAXANE et gemcitabine si la numération absolue des neutrophiles est inférieure à 500 cellules/mm3 pu si la numération des plaquettes est inférieure à 50 000 cellules/mm3 et retardez le début du prochain cycle si la numération absolue des neutrophiles est inférieure à 1 500 cellules/mm 3 ou celle des plaquettes est inférieure à 100 000 cellules/mm3 le premier jour du cycle. Reprenez le traitement en réduisant la dose si cela est recommandé.

Système nerveux

  • La neuropathie sensorielle est relative à la dose et au programme.
  • L'apparition de neuropathie sensorielle de grade 1 ou 2 ne nécessite généralement pas une modification de la dose.
  • En cas de neuropathie sensorielle de grade ≥ 3, suspendez le traitement par ABRAXANE jusqu'à une diminution au grade ≤ 1 et réduisez la dose d'ABRAXANE par la suite.

Sepsie

  • On a constaté des cas de sepsie chez 5 % des patients souffrant ou non de neutropénie qui ont reçu ABRAXANE en association avec de la gemcitabine.
  • Une obstruction biliaire ou la présence d'endoprothèses biliaires constituaient des facteurs de risque de sepsie grave ou mortelle.
  • Si un patient devient fébrile (peu importe la numération absolue des neutrophiles), lancez un traitement par antibiotiques à large spectre.
  • En cas de neutropénie fébrile, interrompez l'ABRAXANE et la gemcitabine jusqu'à ce que la fièvre baisse et à ce que la numération absolue des neutrophiles soit ≥1500 cellules/mm3, puis reprenez le traitement à une dose réduite.

Pneumonite

  • Une pneumonite, mortelle certains cas, s'est produite chez 4 % des patients recevant ABRAXANE en association avec de la gemcitabine.
  • Surveillez les signes et symptômes chez les patients et interrompez la prise d'ABRAXANE et de gemcitabine durant l'évaluation d'un cas présumé de pneumonite.
  • En cas de diagnostic de pneumonite, mettez fin définitivement au traitement par ABRAXANE et gemcitabine.

Hypersensibilité

  • Des réactions d'hypersensibilité graves et parfois mortelles, y compris des réactions anaphylactiques, ont été signalées.
  • Il ne faut pas réexposer au médicament les patients qui ont souffert d'une réaction d'hypersensibilité grave à l'ABRAXANE.

Insuffisance hépatique

  • Parce que l'exposition au paclitaxel et sa toxicité peuvent augment en cas d'insuffisance hépatique, il est recommandé d'agir avec prudence avant de prescrire ABRAXANE aux patients ayant une insuffisance hépatique.
  • Chez les patients atteints d'un adénocarcinome pancréatique, il est recommandé de ne pas prescrire ABRAXANE pour les patients ayant une insuffisance hépatique modérée ou grave.

Albumine (humaine)

  • L'ABRAXANE contient de l'albumine (humaine), un dérivé du sang humain.

Utilisation durant la grossesse : grossesse catégorie D

  • ABRAXANE peut entraîner une toxicité foetale si administré à une femme enceinte.
  • Si ce médicament est utilisé durant la grossesse ou si la patiente devient enceinte pendant qu'elle reçoit ce médicament, il faut informer la patiente des dangers potentiels pour le foetus.
  • Il faut informer les femmes aptes à procréer qu'elles doivent éviter une grossesse lorsqu'elles prennent de l'ABRAXANE.

Utilisation chez les hommes

  • Il faut conseiller aux hommes de ne pas concevoir un enfant lorsqu'ils prennent de l'ABRAXANE.

RÉACTIONS INDÉSIRABLES

  • Parmi les réactions indésirables les plus courantes (≥20 %) dans l'étude de phase III, celles ayant une incidence ≥5 % dans le groupe ABRAXANE en association avec la gemcitabine comparativement au groupe recevant seulement de la gemcitabine sont : neutropénie (73 %, 58 %), fatigue (59 %, 46 %), neuropathie périphérique (54 %, 13 %), nausées (54 %, 48 %), alopécie (50 %, 5 %), oedème périphérique (46 %, 30 %), diarrhée (44 %, 24 %), pyrexie (41 %, 28 %), vomissements (36 %, 28 %), diminution de l'appétit (36 %, 26 %), éruption cutanée (30 %, 11 %) et déshydratation (21 %, 11 %).
  • Parmi les réactions indésirables les plus courantes ci-dessus, celles ayant une incidence de toxicité de grade 3 ou 4 ≥2 % dans le groupe ABRAXANE/gemcitabine comparativement au groupe recevant seulement de la gemcitabine, respectivement. sont : neutropénie (38 %, 27 %), fatigue (18 %, 9 %), neuropathie périphérique (17 %, 1 %), nausées (6 %, 3 %), diarrhée (6 %, 1 %), pyrexie (3 %, 1 %), vomissements (6 %, 4 %), diminution de l'appétit (5 %, 2 %), et déshydratation (7 %, 2 %).
  • Une thrombocytopénie (peu importe le grade) a été signalée chez 74 % des patients du groupe ABRAXANE/gemcitabine comparativement à 70 % des patients du groupe recevant seulement de la gemcitabine.
  • Les effets indésirables les plus graves d'ABRAXANE (≥1 %) sont : pyrexie (6 %), déshydratation (5 %), pneumonie (4 %) et vomissements (4 %).
  • Les réactions indésirables les plus courantes ayant entraîné la fin du traitement par ABRAXANE ont été : neuropathie périphérique (8 %), fatigue (4 %) et thrombocytopénie (2 %).
  • Les réactions indésirables les plus courantes ayant entraîné une réduction de la dose d'ABRAXANE sont : neutropénie (10 %) et neuropathie périphérique (6 %).
  • Les réactions indésirables les plus courantes ayant entraîné la suspension ou le report des doses d'ABRAXANE sont : neutropénie (16 %), thrombocytopénie (12 %), fatigue (8 %), neuropathie périphérique (15 %), anémie (5 %) et diarrhée (5 %).
  • Parmi les autres réactions indésirables ayant une incidence ≥5 % en matière de toxicité dans le groupe ABRAXANE/gemcitabine comparativement au groupe recevant de la gemcitabine seulement, on retrouve, respectivement : asthénie (19 %, 13 %), mucosite (10 %, 4 %), dysgueusie (16 %, 8 %), céphalée (14 %, 9 %), hypokaliémie (12 %, 7 %), toux (17 %, 7 %), épistaxis (15 %, 3 %), infection urinaire (11 %, 5 %), douleurs dans les extrémités (11 %, 6 %), arthralgie (11 %, 3 %), myalgie (10 %, 4 %) et dépression (12 %, 6 %).
  • • Parmi les autres réactions indésirables ayant une incidence ≥2 % en matière de toxicité de grade 3 ou 4 dans le groupe ABRAXANE/gemcitabine comparativement au groupe recevant de la gemcitabine seulement, on retrouve : thrombocytopénie (13 %, 9 %), asthénie (7 %, 4 %) et hypokaliémie (4 %, 1 %).

Expérience post-commercialisation – ABRAXANE et autres préparations de paclitaxel

  • Des réactions d'hypersensibilité graves et parfois mortelles ont été signalées lors de l'administration d'ABRAXANE. L'utilisation d'ABRAXANE chez les patients ayant antérieurement démontré une hypersensibilité au paclitaxel en injection ou à l'albumine humaine n'a pas été étudiée.
  • Une insuffisance cardiaque congestive, une dysfonction ventriculaire gauche et un bloc atrio-ventriculaire dus à ABRAXANE ont été signalés, principalement chez des personnes ayant des antécédents de problèmes cardiaques ou d'exposition à des médicaments cardiotoxiques.
  • Des cas d'extravasation d'ABRAXANE ont été signalés. Étant donné la possibilité d'extravasation, il est conseillé de faire un suivi étroit du point de perfusion de l'ABRAXANE pour surveiller l'infiltration possible durant l'administration du médicament.

INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES

  • Il faut faire preuve de prudence lorsqu'on administre de l'ABRAXANE en même temps que des médicaments qui inhibent ou induisent les enzymes CYP2C8 ou CYP3A4.

UTILISATION CHEZ DES POPULATIONS PARTICULIÈRES

Femmes allaitantes

  • On ne sait pas si le paclitaxel est excrété dans le lait maternel. Puisque de nombreux médicaments le sont et étant donné les effets indésirables graves possibles chez les nourrissons, il faut prendre la décision de cesser d'allaiter ou de prendre le médicament, en fonction de l'importance du médicament pour la mère.

Enfants

  • L'innocuité et l'efficacité d'ABRAXANE chez les enfants n'ont pas été évaluées.

Personnes âgées

  • La diarrhée, une diminution de l'appétit, la déshydratation et l’épistaxis étaient plus fréquentes chez les patients de 65 ans ou plus comparativement aux patients moins âgés ayant reçu de l'ABRAXANE et de la gemcitabine en raison d'un adénocarcinome pancréatique.

Insuffisance rénale

  • L'utilisation d'ABRAXANE chez les patients souffrant d'insuffisance rénale n'a pas été étudiée.

DOSAGE ET ADMINISTRATION

  • Suspendez l'ABRAXANE si la bilirubine ≥1,26 x LSN ou si l'AST >10 x LSN.
  • Une réduction de la dose ou la fin du traitement peut s'avérer nécessaire en présence de toxicité hématologique, neurologique, cutanée ou gastro-intestinale grave.
  • Faites un suivi étroit des patients.

Voir l'information posologique complète, notamment l'AVERTISSEMENT encadré.

Voir l'information posologique complète, notamment l'AVERTISSEMENT encadré,  à l'adresse http://abraxane.com/downloads/Abraxane_PrescribingInformation.pdf

À propos de Celgene

Celgene International Sàrl est une filiale à part entière de Celgene Corporation. La société est située à Boudry, en Suisse, où se trouve aussi le siège international de Celgene Corporation. Celgene Corporation, basée à Summit, dans l’État du New Jersey, est une société pharmaceutique internationale intégrée qui se consacre principalement à la découverte, au développement et à la commercialisation de médicaments novateurs pour le traitement du cancer et des maladies inflammatoires au moyen de la régulation des gènes et des protéines. Pour de plus amples renseignements, visitez le site www.celgene.com. Vous pouvez aussi nous suivre sur Twitter @Celgene.

Énoncés prospectifs

Le présent communiqué de presse renferme des énoncés prospectifs qui ne constituent pas des faits historiques. Ces énoncés prospectifs peuvent être identifiés par les mots ou expressions « table sur », « anticipe », « pense », « prévoit », « estime », « envisage », « a l’intention de », « s’attend à » et d’autres expressions similaires. Ces énoncés prospectifs sont fondés sur les prévisions, les estimations, les projections et les hypothèses actuelles de la direction, et ne sont valables qu’à la date du présent communiqué. Nous n’assumons aucune obligation d’actualiser ces énoncés prospectifs, que ce soit en raison de nouvelles informations ou d’événements futurs, sauf si la loi l’exige. Ces énoncés prospectifs impliquent des incertitudes et des risques inhérents dont la plupart sont difficiles à prévoir et échappent généralement à notre contrôle. Les résultats réels peuvent être sensiblement différents de ceux sous-entendus dans ces énoncés prospectifs en raison de l’impact d’un certain nombre de facteurs importants, notamment ceux évoqués plus en détail dans notre rapport annuel sur formulaire 10-K et dans les autres rapports déposés auprès de la Commission américaine de contrôle des opérations boursières.

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.