Celgene International Sàrl, une filiale en propriété exclusive de Celgene Corporation (NASDAQ : CELG), a annoncé aujourd'hui que les résultats de l'essai clinique de phase III MPACT (Metastatic Pancreatic Adenocarcinoma Clinical Trial - essai clinique sur l'adénocarcinome métastatique du pancréas) de l'ABRAXANE® (particules de paclitaxel liées à des protéines pour une suspension injectable) (lié à l'albumine) en combinaison avec la gemcitabine ont été publiés dans l'édition du 16 octobre de la revue New England Journal of Medicine.

L'étude MPACT, présidée par l'auteur de premier plan et investigateur principal de l'étude, le Dr. Daniel D. Von Hoff, Directeur scientifique pour les essais cliniques du centre Scottsdale Healthcare's Virginia G. Piper Cancer Center et médecin en chef au Translational Genomics Research Institute (TGen), est une étude randomisée en ouvert commanditée par Celgene, qui a été menée sur 861 patients atteints d'un cancer métastatique du pancréas sans antécédent de traitement dans 151 centres communautaires et universitaires répartis dans 11 pays d'Amérique du Nord et d'Europe de l'Est et occidentale, ainsi qu'en Australie. L'article, intitulé « Increased Survival in Pancreatic Cancer with nab-Paclitaxel plus Gemcitabine » (Survie accrue dans le cancer du pancréas avec nab-paclitaxel plus gemcitabine), est disponible en ligne à l'adresse http://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa1304369 pour la citation Von Hoff DD, Ervin T, Arena FP, et al. Increased survival in pancreatic cancer with nab-paclitaxel plus gemcitabine. N Engl J Med 2013. DOI: 10.1056/NEJMoa1304369.

« La publication évaluée par les pairs des résultats de l'étude MPACT dans la revue New England Journal of Medicine confirme l'importance de ce protocole de traitement », a déclaré Markus Renschler, M.D., Vice-président de groupe, responsable international des affaires médicales en hématologie et oncologie chez Celgene Corporation. « Ces résultats ont débouché sur l'approbation de la Food and Drug Administration aux États-Unis pour l'ABRAXANE en tant que traitement de première intention des patients atteints d'un adénocarcinome métastatique du pancréas, en combinaison avec la gemcitabine. »

À propos de l'étude MPACT

Lors de l'étude MPACT (Metastatic Pancreatic Adenocarcinoma Clinical Trial), un essai international randomisé en ouvert commandité par Celgene, un total de 861 patients ont été randomisés équitablement (431 patients dans le groupe sous ABRAXANE/gemcitabine et 430 patients dans le groupe sous gemcitabine). Les patients randomisés sous ABRAXANE/gemcitabine ont reçu de l'ABRAXANE sous forme d'infusion intraveineuse pendant 30 à 40 minutes à un dosage de 125 mg/m2 suivi de la gemcitabine en infusion intraveineuse sur 30 à 40 minutes à un dosage de 1 000 mg/m2, administrée les 1er, 8ème et 15ème jours de chaque cycle de 28 jours. Dans le groupe de traitement comparatif, la monothérapie à la gemcitabine a été administrée à un dosage de 1 000 mg/m2, dispensé chaque semaine pendant 7 semaines, suivi d'une période de repos d'une semaine au cours des cycles 1 et 2 et par la suite les 1er, 8ème et 15ème jours d'un cycle de 28 jours. Le critère d'évaluation principal pour l'étude était la survie globale. Les critères d'évaluation secondaires étaient la survie sans progression de la maladie et le taux de réponse global déterminé par un examen radiologique indépendant. D'autres critères d'évaluation incluaient la survie sans progression de la maladie et le taux de réponse global déterminés par l'investigateur ainsi que la sécurité et la tolérabilité de la combinaison chez ce groupe de patients.

À propos du cancer du pancréas

Le cancer du pancréas est la quatrième cause de décès majeure liée au cancer aux États-Unis et en Europe. Il existe deux principaux types de tumeurs cancéreuses du pancréas : exocrine et neuroendocrine. L'adénocarcinome est un sous-type des tumeurs exocrines et il représente environ 95 % des cancers du pancréas. Plus de la moitié des patients atteints d'un cancer du pancréas sont diagnostiqués une fois que leur cancer s'est déjà propagé. L'espérance de vie moyenne après un diagnostic de la maladie métastatique n'est que de trois mois.

À propos de l'ABRAXANE®

L'ABRAXANE est une forme de paclitaxel liée à l'albumine qui est fabriquée au moyen de la technologie brevetée nab®. L'ABRAXANE est formulé avec de l'albumine, une protéine humaine, et ne contient aucun solvant.

Aux États-Unis, l'ABRAXANE a initialement été approuvé en janvier 2005 pour le traitement du cancer du sein après un échec de chimiothérapie combinée pour la maladie métastatique ou une rechute dans les 6 mois qui suivent une chimiothérapie adjuvante. Un traitement antérieur devrait avoir inclus l'anthracycline, sauf contre-indication clinique. L'ABRAXANE a été approuvé à l'échelle internationale dans plus de quarante pays pour le traitement du cancer métastatique du sein (CMS).

En octobre 2012, l'ABRAXANE a été approuvé par la FDA pour le traitement de première intention du cancer du poumon à grandes cellules (CPGC) localement avancé ou métastatique, en combinaison avec le carboplatine, chez des patients qui ne sont pas candidats à une chirurgie curative ou une radiothérapie. L'ABRAXANE est également approuvé pour le traitement du CPGC en Argentine, en Australie, au Japon et en Nouvelle-Zélande.

En septembre 2013, la FDA a approuvé l'ABRAXANE en tant que traitement de première intention pour les patients atteints d'un adénocarcinome métastatique du pancréas, en combinaison avec la gemcitabine.

Informations de sécurité importantes concernant l'ABRAXANE

MISE EN GARDE - NEUTROPÉNIE

  • Ne pas administrer de traitement sous ABRAXANE à des patients qui présentent des numérations de neutrophiles de base inférieures à 1 500 cellules/mm3. Afin de surveiller l'occurrence de suppression de la moelle épinière, principalement la neutropénie, qui peut être grave et entraîner une infection, il est conseillé d'effectuer des hémogrammes périphériques fréquents sur tous les patients recevant de l'ABRAXANE
  • Remarque : une forme d'albumine du paclitaxel peut considérablement affecter les propriétés fonctionnelles d'un médicament par rapport à celles d'un médicament en solution. NE PAS REMPLACER PAR D'AUTRES FORMULATIONS DU PACLITAXEL

CONTRE-INDICATIONS

Numérations de neutrophiles

  • L'ABRAXANE ne doit pas être utilisé chez des patients qui présentent des numérations de neutrophiles de base <1 500 cellules/mm3

Hypersensibilité

  • Les patients qui présentent une réaction d'hypersensibilité grave à l'ABRAXANE ne doivent pas être ré-exposés au médicament

AVERTISSEMENTS ET MISES EN GARDE

Effets hématologiques

  • La suppression de la moelle épinière (principalement la neutropénie) dépend du dosage et constitue une toxicité limitant la posologie de l'ABRAXANE. Lors d'études cliniques, des cas de neutropénie de grade 3 à 4 sont survenus chez 34 % des patients atteints d'un cancer métastatique du sein (CMS), chez 47 % des patients atteints d'un cancer du poumon à grandes cellules (CPGC) et chez 38 % des patients atteints d'un cancer du pancréas
  • Surveiller la myélotoxicité en effectuant fréquemment des hémogrammes complets, notamment avant le dosage le 1er jour (pour le CMS) et les 1er, 8ème et 15ème jours (pour le CPGC et pour le cancer du pancréas)
  • Ne pas administrer l'ABRAXANE à des patients présentant des numérations absolues de neutrophiles (NAN) de base inférieures à 1 500 cellules/mm3
  • En cas de neutropénie grave (<500 cellules/mm3 pendant 7 jours ou plus) au cours d'un traitement sous ABRAXANE, réduire le dosage de l'ABRAXANE lors des cycles subséquents chez les patients atteints d'un CMS ou d'un CPGC
  • Chez les patients atteints d'un CMS, reprendre le traitement sous ABRAXANE avec des cycles toutes les 3 semaines après rétablissement des NAN à un niveau >1 500 cellules/mm3 et des plaquettes à un niveau >100 000 cellules/mm3
  • Chez les patients atteints d'un CPGC, reprendre le traitement s'il est recommandé à des dosages définitivement réduits pour l'ABRAXANE administré de façon hebdomadaire et le carboplatine toutes les trois semaines après rétablissement des NAN à au moins 1 500 cellules/mm3 et de la numération plaquettaire à au moins 100 000 cellules/mm3 le 1er jour ou jusqu'à des NAN d'au moins 500 cellules/mm3 et des numérations plaquettaires d'au moins 50 000 cellules/mm3 le 8ème ou 15ème jour du cycle
  • Chez les patients atteints d'un adénocarcinome du pancréas, suspendre l'ABRAXANE et la gemcitabine si les NAN sont inférieures à 500 cellules/mm3 ou si les plaquettes sont inférieures à 50 000 cellules/mm3 et reporter le démarrage du cycle suivant si les NAN sont inférieures à 1 500 cellules/mm3 ou les numérations plaquettaires sont inférieures à 100 000 cellules/mm3 le 1er jour du cycle. Reprendre le traitement avec une réduction appropriée du dosage si cela est recommandé

Système nerveux

  • La neuropathie sensorielle dépend du dosage et du calendrier
  • Les cas de neuropathie sensorielle de grade 1 ou 2 ne nécessitent généralement pas de modification du dosage
  • En cas de développement d'une neuropathie sensorielle de grade 3 ou supérieur, suspendre le traitement sous ABRAXANE jusqu'à une résolution à un grade 1 ou 2 pour le CMS ou jusqu'à une résolution de grade 1 ou inférieur pour le CPGC et le cancer du pancréas, suivi d'une réduction du dosage pour tous les cycles subséquents d'ABRAXANE

Sepsie

  • Des cas de sepsie sont survenus chez 5 % des patients avec ou sans neutropénie, qui ont reçu de l'ABRAXANE en combinaison avec la gemcitabine
  • Une obstruction biliaire ou la présence d'une prothèse biliaire constituait un facteur de risque de sepsie grave ou mortelle
  • Si un patient devient fébrile (quelle que soit sa NAN), démarrer un traitement avec des antibiotiques à large spectre
  • En cas de neutropénie fébrile, interrompre l'ABRAXANE et la gemcitabine jusqu'à résolution de la fièvre et un rétablissement des NAN ?1 500 cellules/mm3, puis reprendre le traitement à des niveaux de dosage réduits

Pneumonite

  • Des cas de pneumonite, dont certains étaient mortels, sont survenus chez 4 % des patients sous ABRAXANE en combinaison avec la gemcitabine
  • Surveiller que les patients ne présentent pas des signes et des symptômes et interrompre l'ABRAXANE et la gemcitabine lors de l'évaluation d'une pneumonite présumée
  • Arrêter définitivement le traitement sous ABRAXANE et gemcitabine en cas de diagnostic d'une pneumonite

Hypersensibilité

  • Des réactions d'hypersensibilité graves et parfois mortelles, y compris des réactions anaphylactiques, ont été signalées
  • Les patients qui présentent une réaction d'hypersensibilité grave à l'ABRAXANE ne doivent pas être ré-exposés à ce médicament

Insuffisance hépatique

  • Du fait que les risques et la toxicité du paclitaxel peuvent augmenter en cas d'insuffisance hépatique, l'administration d'ABRAXANE à des patients atteints d'insuffisance hépatique doit être effectuée avec prudence
  • Dans les cas de CMS et de CPGC, le dosage de départ doit être réduit pour les patients présentant une insuffisance hépatique modérée ou grave
  • Dans les cas d'adénocarcinome du pancréas, l'ABRAXANE n'est pas recommandé pour les patients atteints d'insuffisance hépatique modérée ou grave

Albumine (humaine)

  • L'ABRAXANE contient de l'albumine (humaine), un dérivé du sang humain

Utilisation en cas de grossesse : grossesse de catégorie D

  • L'ABRAXANE peut nuire au f?"tus lorsqu'il est administré à une femme enceinte
  • Si ce médicament est utilisé en cours de grossesse ou si la patiente tombe enceinte en cours de traitement avec ce médicament, elle doit être informée des dangers potentiels pour le f?"tus
  • Il doit être conseillé aux femmes en âge de procréer d'éviter de tomber enceintes en cours de traitement sous ABRAXANE

Utilisation chez les hommes

  • Il faut conseiller aux hommes de ne pas concevoir d'enfant en cours de traitement sous ABRAXANE

RÉACTIONS INDÉSIRABLES

Étude randomisée sur le cancer métastatique du sein (CMS)

  • Les réactions indésirables les plus courantes (?20 %) avec une utilisation de l'ABRAXANE en monothérapie par rapport au paclitaxel en injection lors de l'étude sur le CMS sont respectivement : alopécie (90 %, 94 %), neutropénie (tous cas confondus 80 %, 82 % ; grave 9 %, 22 %), neuropathie sensorielle (tous symptômes confondus 71 %, 56 % ; grave 10 %, 2 %), ECG anormal (tous patients confondus 60 %, 52 % ; patients avec une ligne de base normale 35 %, 30 %), fatigue/asthénie (tous cas confondus 47 %, 39 % ; grave 8 %, 3 %), myalgie/arthralgie (tous cas confondus 44 %, 49 % ; grave 8 %, 4 %), élévation de l'AST (tous cas confondus 39 %, 32 %), élévation de la phosphatase alcaline (tous cas confondus 36 %, 31 %), anémie (tous cas confondus 33 %, 25 % ; grave 1 %, <1 %), nausées (tous cas confondus 30 %, 22 % ; grave 3 %, <1 %), diarrhée (tous cas confondus 27 %, 15 % ; grave <1 %, 1 %) et infections (24 %, 20 %)
  • La neuropathie sensorielle était la cause d'arrêt de l'ABRAXANE chez 7/229 (3 %) des patients
  • D'autres réactions indésirables notables au traitement sous ABRAXANE par rapport au paclitaxel en injection incluaient respectivement : vomissements (tous cas confondus 18 %, 10 % ; grave 4 %, 1 %), rétention de fluides (tous cas confondus 10 %, 8 % ; grave 0 %, <1 %), mucosite (tous cas confondus 7 %, 6 % ; grave <1 %, 0 %), dysfonctionnement hépatique (élévations de la bilirubine 7 %, 7 %), réactions d'hypersensibilité (tous cas confondus 4 %, 12 % ; grave 0 %, 2 %), thrombocytopénie (tous cas confondus 2 %, 3 % ; grave <1 %, <1 %), sepsie neutropénique (<1 %, <1 %) et réactions au niveau du point d'injection (<1 %, 1 %). Des cas de déshydratation et de pyrexie ont également été signalés
  • Des cas de dysfonctionnement rénal (tous cas confondus 11 %, grave 1 %) ont été signalés chez des patients traités sous ABRAXANE (n=229)
  • Chez tous les patients traités sous ABRAXANE (n=366), des cas de perturbations oculaires/visuelles ont été signalés (tous cas confondus 13 % ; grave 1 %)
  • Des événements cardiovasculaires graves, éventuellement liés à l'ABRAXANE en monothérapie, sont survenus chez environ 3 % des patients et incluaient des cas d'ischémie cardiaque/d'infarctus, de douleurs thoraciques, d'arrêts cardiaques, de tachycardie supraventriculaire, d'?"dèmes, de thrombose, de thromboembolisme pulmonaire, d'embolie pulmonaire et d'hypertension
  • Des cas d'attaques cérébrovasculaires (AVC) et d'accidents ischémiques transitoires ont été signalés

Étude sur le cancer du poumon à grandes cellules (CPGC)

  • Les réactions indésirables les plus courantes (?20 %) à l'ABRAXANE en combinaison avec le carboplatine sont : anémie, neutropénie, thrombocytopénie, alopécie, neuropathie périphérique, nausées et fatigue
  • Les réactions indésirables graves les plus courantes à l'ABRAXANE en combinaison avec le carboplatine pour le CPGC sont : anémie (4 %) et pneumonie (3 %)
  • Les réactions indésirables les plus courantes entraînant un arrêt définitif de l'ABRAXANE sont : neutropénie (3 %), thrombocytopénie (3 %) et neuropathie périphérique (1 %)
  • Les réactions indésirables les plus courantes entraînant une réduction du dosage de l'ABRAXANE sont : neutropénie (24 %), thrombocytopénie (13 %) et anémie (6 %)
  • Les réactions indésirables les plus courantes entraînant la suspension ou le report du dosage d'ABRAXANE sont : neutropénie (41 %), thrombocytopénie (30 %) et anémie (16 %)
  • Les réactions indésirables courantes (incidence ?10 %) suivantes ont été observées à une incidence similaire chez les patients traités sous ABRAXANE plus carboplatine et sous paclitaxel en injection plus carboplatine : alopécie (56 %), nausées (27 %), fatigue (25 %), réduction de l'appétit (17 %), asthénie (16 %), constipation (16 %), diarrhée (15 %), vomissements (12 %), dyspnée (12 %) et éruptions (10 %) ; les taux d'incidence sont pour le groupe traité sous ABRAXANE plus carboplatine
  • Les réactions indésirables avec une différence ?2 %, de grade 3 ou supérieur, dans le cadre d'une utilisation combinée de l'ABRAXANE et du carboplatine par rapport à une combinaison de paclitaxel en injection et de carboplatine dans le cas du CPGC sont respectivement : anémie (28 %, 7 %), neutropénie (47 %, 58 %), thrombocytopénie (18 %, 9 %) et neuropathie périphérique (3 %, 12 %)
  • Les réactions indésirables avec une différence ?5 %, de grades 1 à 4, dans le cadre d'une utilisation combinée de l'ABRAXANE et du carboplatine par rapport à une combinaison du paclitaxel en injection et du carboplatine dans le cas du CPGC sont respectivement : anémie (98 %, 91 %), thrombocytopénie (68 %, 55 %), neuropathie périphérique (48 %, 64 %), ?"dème périphérique (10 %, 4 %), épistaxis (7 %, 2 %), arthralgie (13 %, 25 %) et myalgie (10 %, 19 %)
  • Des cas de neutropénie (tous grades confondus) ont été signalés chez 85 % des patients traités sous ABRAXANE et carboplatine par rapport à 83 % des patients sous paclitaxel en injection et carboplatine

Étude sur l'adénocarcinome du pancréas

  • Parmi les réactions indésirables les plus courantes (?20 %) lors de l'étude de phase III, celles présentant une incidence supérieure de ?5 % dans le groupe sous ABRAXANE/gemcitabine par rapport au groupe sous gemcitabine sont : neutropénie (73 %, 58 %), fatigue (59 %, 46 %), neuropathie périphérique (54 %, 13 %), nausées (54 %, 48 %), alopécie (50 %, 5 %), ?"dème périphérique (46 %, 30 %), diarrhée (44 %, 24 %), pyrexie (41 %, 28 %), vomissements (36 %, 28 %), réduction de l'appétit (36 %, 26 %), éruptions (30 %, 11 %) et déshydratation (21 %, 11 %)
  • Parmi ces réaction indésirables les plus courantes, celles présentant une incidence supérieure de ?2 % avec une toxicité de grade 3 à 4 dans le groupe sous ABRAXANE/gemcitabine respectivement par rapport au groupe sous gemcitabine sont : neutropénie (38 %, 27 %), fatigue (18 %, 9 %), neuropathie périphérique (17 %, 1 %), nausées (6 %, 3 %), diarrhée (6 %, 1 %), pyrexie (3 %, 1 %), vomissements (6 %, 4 %), diminution de l'appétit (5 %, 2 %) et déshydratation (7 %, 2 %)
  • Des cas de thrombocytopénie (tous grades confondus) ont été signalés chez 74 % des patients dans le groupe sous ABRAXANE/gemcitabine par rapport à 70 % des patients dans le groupe sous gemcitabine
  • Les réactions indésirables graves les plus courantes à l'ABRAXANE (avec une incidence supérieure de ?1 %) sont : pyrexie (6 %), déshydratation (5 %), pneumonie (4 %) et vomissements (4 %)
  • Les réactions indésirables les plus courantes entraînant un arrêt définitif de l'ABRAXANE était : neuropathie périphérique (8 %), fatigue (4 %) et thrombocytopénie (2 %)
  • Les réactions indésirables les plus courantes entraînant une réduction du dosage de l'ABRAXANE étaient : neutropénie (10 %) et neuropathie périphérique (6 %)
  • Les réactions indésirables les plus courantes entraînant une suspension ou un report du dosage de l'ABRAXANE sont : neutropénie (16 %), thrombocytopénie (12 %), fatigue (8 %), neuropathie périphérique (15 %), anémie (5 %) et diarrhée (5 %)
  • D'autres réactions indésirables sélectionnées présentant une incidence supérieure ?5 % relativement à la toxicité tous grades confondus dans le groupe sous ABRAXANE/gemcitabine respectivement par rapport au groupe sous gemcitabine sont : asthénie (19 %, 13 %), mucosite (10 %, 4 %), dysgueusie (16 %, 8 %), céphalée (14 %, 9 %), hypokaliémie (12 %, 7 %), toux (17 %, 7 %), épistaxis (15 %, 3 %), infection urinaire (11 %, 5 %), douleurs dans les extrémités (11 %, 6 %), arthralgie (11 %, 3 %), myalgie (10 %, 4 %) et dépression (12 %, 6 %)
  • D'autres réactions indésirables sélectionnées présentant une incidence supérieure de ?2 % pour une toxicité de grade 3 à 4 dans le groupe sous ABRAXANE/gemcitabine par rapport au groupe sous gemcitabine sont : thrombocytopénie (13 %, 9 %), asthénie (7 %, 4 %) et hypokaliémie (4 %, 1 %)

Expérience post-commercialisation de l'ABRAXANE et d'autres formulations du paclitaxel

  • Des réactions d'hypersensibilité graves et parfois mortelles ont été signalées avec l'ABRAXANE. L'utilisation de l'ABRAXANE chez des patients ayant précédemment présenté une hypersensibilité au paclitaxel en injection ou à l'albumine humaine n'a pas été étudiée
  • Des cas de défaillance cardiaque et de dysfonctionnement du ventricule gauche ont été signalés avec l'ABRAXANE, principalement chez les individus présentant des antécédents cardiaques ou ayant été précédemment exposés à des médicaments cardiotoxiques
  • Des cas d'extravasation de l'ABRAXANE ont été signalés. Compte tenu de la possibilité d'extravasation, il est conseillé de surveiller de près que le point d'infusion de l'ABRAXANE ne présente pas d'infiltration en cours d'administration du médicament

INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES

  • Il faut être prudent lors de l'administration de l'ABRAXANE en parallèle avec des médicaments connus pour inhiber ou induire le CYP2C8 ou CYP3A4

UTILISATION CHEZ DES GROUPES SPÉCIFIQUES

Mères allaitantes

  • On ne sait pas si oui ou non le paclitaxel est excrété dans le lait humain. Du fait que beaucoup de médicaments sont excrétés dans le lait humain et en raison du risque de réactions indésirables graves chez les enfants allaités, il faut décider d'arrêter l'allaitement ou d'arrêter le médicament, en tenant compte de l'importance du médicament pour la mère

Pédiatrie

  • La sécurité et l'efficacité de l'ABRAXANE chez les patients en pédiatrie n'ont pas été évaluées

Gériatrie

  • Aucune toxicité ne s'est produite de façon notablement plus fréquente chez les patients ?65 ans traités sous ABRAXANE pour le CMS
  • Les cas de myélosuppression, de neuropathie périphérique et d'arthralgie étaient plus fréquents chez les patients ?65 ans traités sous ABRAXANE et carboplatine dans le cas du CPGC
  • Les cas de diarrhée, de diminution de l'appétit, de déshydratation et d'épistaxis étaient plus fréquents chez les patients de 65 ans ou plus par rapport aux patients de moins de 65 ans traités sous ABRAXANE et gemcitabine dans le cas de l'adénocarcinome du pancréas

Insuffisance rénale

  • L'utilisation de l'ABRAXANE n'a pas été étudiée chez les patients souffrant d'insuffisance rénale

DOSAGE ET ADMINISTRATION

  • Dans les cas de CMS et de CPGC, un ajustement du dosage est recommandé pour les patients présentant une insuffisance rénale modérée et grave. Suspendre l'ABRAXANE si l'AST >10 x LSN ou si bilirubine >5 x LSN
  • Pour l'adénocarcinome du pancréas, suspendre l'ABRAXANE si la bilirubine ?1,26 x LSN ou si l'AST >10 x LSN
  • Des réductions ou un arrêt du dosage peuvent être nécessaires selon la gravité de la toxicité hématologique, neurologique, cutanée ou gastro-intestinale
  • Surveiller les patients de près

Veuillez lire l'intégralité des informations de posologie, notamment l'AVERTISSEMENT sur l'emballage sur le site http://abraxane.com/downloads/Abraxane_PrescribingInformation.pdf

À propos de Celgene

Celgene International Sàrl, située à Boudry en Suisse, est une filiale en propriété exclusive et le siège international de Celgene Corporation. Celgene Corporation, basée à Summit dans l'État du New Jersey, est une société pharmaceutique intégrée internationale qui se consacre principalement à la découverte, au développement et à la commercialisation de thérapies innovantes pour le traitement du cancer et de maladies inflammatoires à travers la régulation des gènes et des protéines. Pour des informations complémentaires, veuillez visiter www.celgene.com.

Énoncés prospectifs

Le présent communiqué de presse contient des énoncés prospectifs, qui sont généralement des déclarations ne relatant pas des faits historiques. Les énoncés prospectifs peuvent s'identifier par les mots « prévoit », « anticipe », « pense », « envisage », « estime », « planifie », « perspectives » et des expressions similaires ainsi que des verbes conjugués au futur. Les énoncés prospectifs s'appuient sur les plans, estimations, suppositions et prévisions actuels de la direction et ne sont valables qu'à la date à laquelle ils sont exprimés. Celgene Corporation n'endosse aucune obligation de mise à jour d'énoncés prospectifs suite à de nouvelles informations ou des événements futurs, sauf exigence contraire de la loi. De par leur nature, les énoncés prospectifs impliquent des risques et incertitudes, dont la plupart sont difficiles à prédire et qui sont généralement hors de notre contrôle. Les résultats ou issues réels pourraient différer considérablement par rapport à ceux qui sont suggérés par les énoncés prospectifs suite à l'impact d'un certain nombre de facteurs, dont beaucoup sont présentés plus en détail dans le rapport annuel de Celgene Corporation sur le formulaire 10-K et dans ses autres rapports déposés auprès de la Securities and Exchange Commission.

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