Celgene Corporation (NASDAQ:CELG) a annoncé aujourd'hui que plus de 40 présentations portant sur des études expérimentales dans le domaine des cancers du sang seront effectuées lors de la 21e réunion annuelle de la European Hematology Association qui se tiendra à Copenhague, au Danemark, du 9 au 12 juin 2016.

"Cette année, lors de la rencontre de l'EHA, de nombreuses études seront présentées couvrant tout l'éventail des cancers du sang, démontrant l'engagement de Celgene à développer des thérapies visant à répondre aux importants besoins encore non-satisfaits des patients atteints de maladies telles le myélome multiple, les lymphomes et les maladies myéloïdes," a affirmé Michael Pehl, Président du Département d'hématologie et d'oncologie chez Celgene. "Les données présentées lors de rencontres scientifiques telles celle de l'EHA sont les premières occasions de discuter et de débattre des éléments de preuve de diverses voies de traitements; il sera passionnant de constater les progrès réalisés dans le traitement de cancers du sang rares aux besoins parfois mal satisfaits, ainsi que le rôle que Celgene peut continuer de jouer dans ce secteur," a-t-il ajouté.

Parmi les donnés d'études présentées figurent:

Myélome multiple:

  • n°S103 – Une méta-analyse de la survie générale chez les patients atteints de myélome multiple traités par un traitement d'entretien au lénalidomide, après une forte dose de Melphalan et une transplantation de cellules-souches autologues – Présentation orale - Le 10 juin à 12:15
  • n°S104 - Transplantation initiale ou de rattrapage chez des patients jeunes récemment diagnostiqués comme étant atteints de myélome multiple : une analyse regroupée impliquant 528 patients – Présentation orale - Le 10 juin à 12:30 – Hall A1
  • n°E1316 - Revlimid, Bendamustine et Prednisolone (RBP) dans le traitement du myélome multiple récurrent/réfractaire: les résultats finaux d'un essai clinique de phase II OSHO #077 – Affiche – Présentation par affiches électroniques
  • n°E1459 - Qualité de vie liée à la santé chez les patients atteints de myélome multiple, par rapport aux lignes de traitement et aux réponses – Affiche – Présentation par affiches électroniques
  • n°E1300 - Résultats actualisés d'un examen systémique de l'efficacité relative des traitements du myélome multiple récurrent/réfractaire - Affiche - Présentation par affiches électroniques
  • n°E1284 - Gestion des événements indésirables chez les patients atteints de myélome multiple récurrent/réfractaire traités par Pomalidomide plus une faible dose de Dexaméthasone: une analyse regroupée de sécurité portant sur trois essais cliniques - Affiche - Présentation par affiches électroniques
  • n°E1295 - Analyse regroupée sur l'impact de l'âge sur les résultats chez les patients atteints de myélome multiple récurrent/réfractaire traités par Pomalidomide + une faible dose de Dexaméthasone – Affiche – Présentation par affiches électroniques
  • n°E1460 - Utilisation de Pomalidomide ou de Carfilzomib chez des patients atteints de myélome multiple récurrent : modes de traitement réels, temps jusqu'au traitement suivant et résultats économiques - Affiche - Présentation par affiches électroniques
  • n°P653 - Pomalidomide, Bortezomib et une faible dose de Dexaméthasone chez les patients atteints de myélome exposé à l'inhibiteur de la protéasome et réfractaire traité au Lénalidomide : résultats d'un essai multicentrique de phase 1 en doses croissantes (MM-005) - Affiche - Le 11 juin à 17:30, Hall H
  • n°PB1981 - L'essai Stratus (MM-010): analyse du sous-groupe italien de patients atteints de myélome multiple récurrent/réfractaire et traités par Pomalidomide plus une faible dose de Dexaméthasone - Publicité électronique
  • n°PB1968 - Etude multicentrique de phase 2 du Pomalidomide combiné à une faible dose de Dexaméthasone chez les patients atteints de myélome multiple récurrent/réfractaire au Japon: l'essai MM-011 – Publicité électronique

Lymphome:

  • n°E1150 - MCL-002: Résultats actualisés de l'efficacité et de l'innocuité d'un traitement par Lénalidomide, en comparaison avec une monothérapie basée sur une substance choisie par l'investigateur chez les patients atteints de lymphome du manteau récurrent/réfractaire - Affiche - Présentation par affiches électroniques
  • n°E1152 - Impact de la stabilité de la maladie ou meilleures réponses de la Lénalidomide sur les résultats, en termes de survie, des patients atteints du lymphome du manteau récurrent/réfractaire: études MCL-001 (EMERGE) et MCL-002 (SPRINT) – Affiche – Présentation par affiches électroniques
  • n°E954 - Identification en temps réel du sous-type de cellules d'origine via le profil d'expression génique dans l'essai solide de phase 3 comparant un traitement basé sur le Lénalidomide + R-CHOP contre un placébo + R-CHOP, chez les patients atteints de lymphome diffus à grandes cellules B de type ABC (ABC-DLBCL) encore jamais traités - Affiche - Présentation par affiches électroniques

Myéloïde:

  • n°S129 - CC-486 (Azacitidine par voie orale) chez les patients atteints de syndromes myélodysplasiques souffrant de thrombocytopénie avant le traitement – Présentation orale – Le 10 juin à 11.45, Hall C14
  • n°S811 - Azacitidine en doses séquentielles adaptées aux réponses des patients et chimiothérapie d'induction chez les patients âgés de plus de 60 ans récemment diagnostiqués avec une leucémie myéloïde aiguë (LMA) étant éligibles pour une chimiothérapie (RAS-AZIC): analyse provisoire finale de l'étude DRKS00004519 – Présentation orale – Le 12 juin à 8.45, Hall C13
  • n°S136 - RAP-536 (Murine ACE-536/Luspatercept) inhibe la signalisation Smad2/3 et promeut la différentiation érythroïde en restaurant la fonction GATA-1 dans le modèle murin de bêta-thalassémie – Présentation orale – Le 10 juin à 12.30, Hall C15
  • n°S836 - Luspatercept (ACE-536) permet de réduire la charge de la transfusion et la concentration hépatique en fer chez les adultes régulièrement transfusés souffrant de bêta-thalassémie – Présentation orale – Le 10 juin à 8.45, Salle H6
  • n°S131 - Luspatercept (ACE-536) permet d'accroître le taux d'hémoglobine et de réduire la charge de la transfusion chez les patients présentant un risque faible à intermédiaire de développer des syndromes myélodysplasiques : résultats à long terme de l'essai PACE‐MDS de phase 2 – Présentation orale – Le 10 juin à 12.15, Hall C14
  • n°S809 - Résultats des patients atteints de LAM récurrente ou réfractaire avec mutations IHD1 et IHD2 après une thérapie de rattrapage conventionnelle: une étude du groupe d'étude LAM germano-autrichien (AMLSG) – Présentation orale – Le 12 juin à 8:15, Hall C13
  • n°E1217 - Evénements indésirables apparus sous traitement chez les patients traités par Lénalidomide présentant un risque faible à intermédiaire de contracter des syndromes myélodysplasiques sans Délétion (5q): résultats d'un essai randomisé de phase 3 (MDS-005) – Affiche, Présentation par affiches électroniques
  • n°P626 - Niveaux de charge de transfusion et de coûts associés pour les patients atteints de syndromes myélodysplasiques dépendants des transfusions – Affiche – Le 11 juin à 17.30, Hall H.
  • n°E1211 - Changements en termes de coûts associés à l'accès à l'indépendance des transfusions chez les patients atteints de syndromes myélodysplasiques - Affiches, Présentation par affiches électroniques
  • n°P618 - Impact de la thérapie par Azacitidine sur la survie générale des patients récemment diagnostiqués comme présentant un risque élevé de développer des syndromes myélodysplasiques: une analyse Post Hoc de l'étude ERASME – Affiche – Le 11 juin à 17.30, Hall H
  • n°P252 - Bénéfice clinique parmi les patients traités par Lénalidomide atteints d'un risque faible/intermédiaire 1 de développer des syndromes myélodysplasiques dépendants des transfusions de GR sans Délétion (5q) – Affiche - Le 10 juin à 17.45, Hall H
  • n°P758 - Luspatercept (ACE-536) permet d'accroître le taux d'hémoglobine, de réduire la concentration hépatique en fer et d'améliorer la qualité de vie des adultes non-dépendants des transfusions atteints de bêta-thalassémie – Affiche – Le 11 juin à 17.30, Hall H
  • n°P573 - Azacitidine (AZA) contre les régimes de soins conventionnels chez les patients atteints de leucémie myéloïde aiguë (LMA) avec changements liés à la myélodysplasie selon l'analyse centrale In AZA-AML-001 – Affiche – Le 11 juin à 17.30, Hall H
  • n°P576 - Hospitalisation en raison d’événements consécutifs au traitement chez les patients âgés (≥65 ans) atteints de leucémie myéloïde aiguë (LMA) avec des blastes dans la mœlle osseuse dans l'étude AZA-AML-001 de phase 3 – Affiche – Le 11 juin à 17.30, Hall H
  • n°PB1917 - Test de détection de l'érythropoïétine et modes de traitement pour les patients dépendant des transfusions atteints de syndromes myélodysplasiques – Publicité électronique

Les autres présentations porteront sur des données provenant d'études expérimentales d'utilisation de thérapies et de candidats-médicaments en pipeline, approuvés par Celgene pour le traitement des cancers du sang.

Pour consulter la liste complète des résumés, veuillez visiter le site web de l'EHA .

*Tous les horaires sont indiqués en Heure d'Europe centrale (CET)

À propos du REVLIMID®

REVLIMID® (lénalidomide) en combinaison avec la dexaméthasone (dex) est indiqué pour le traitement de patients atteints de myélome multiple (MM).

REVLIMID® est indiqué pour le traitement de patients atteints d’une anémie avec dépendance transfusionnelle due à des syndromes myélodysplasiques (SMD) de risque faible ou intermédiaire 1 associés à une anormalité cytogénétique de délétion 5q avec ou sans anormalités cytogénétiques supplémentaires.

REVLIMID® est indiqué pour le traitement de patients atteints du lymphome à cellules du manteau (LCM) dont la maladie est en rechute ou a progressé après deux traitements préalables, dont l’un incluait du bortézomib.

REVLIMID n'est pas indiqué ni recommandé pour le traitement des patients atteints de leucémie lymphocytaire chronique (LLC) en dehors d’essais cliniques contrôlés

Informations importantes de sécurité

AVERTISSEMENT : TOXICITÉ EMBRYO-FŒTALE, TOXICITÉ HÉMATOLOGIQUE et THROMBO-EMBOLIE VEINEUSE et ARTÉRIELLE

Toxicité pour l’embryon ou le fœtus

Ne pas utiliser REVLIMID pendant la grossesse. La lénalidomide, un analogue de la thalidomide, a généré des malformations des membres lors d’une étude du développement chez les singes. La thalidomide est un tératogène humain connu qui génère des malformations congénitales graves et potentiellement mortelles chez les humains. La prise de lénalidomide pendant la grossesse peut entraîner des malformations congénitales ou le décès d’un fœtus en développement. Les femmes en âge de procréer doivent obtenir deux tests de grossesse négatifs avant de commencer un traitement par REVLIMID. Elles doivent utiliser deux modes de contraception ou s’abstenir en permanence de tout rapport hétérosexuel pendant le traitement par REVLIMID et pendant les quatre semaines qui suivent. Pour éviter l’exposition du fœtus à la lénalidomide, REVLIMID n’est disponible que dans le cadre d’un programme de distribution restreinte appelé REVLIMID REMS® (anciennement programme « RevAssist® »).

Des informations relatives au programme REVLIMID REMS® sont disponibles sur www.celgeneriskmanagement.com ou en composant le numéro vert du fabriquant 1-888-423-5436.

Toxicité hématologique (neutropénie et thrombocytopénie)

REVLIMID peut provoquer une neutropénie et une thrombocytopénie graves. Quatre-vingts pour cent des patients atteints de SMD associés à une délétion 5q ont nécessité de retarder / réduire le dosage au cours de l’étude majeure. Trente-quatre pour cent des patients ont nécessité un deuxième report / une deuxième réduction du dosage. Une toxicité hématologique de grade 3 ou 4 a été observée chez 80 % des patients participant à l’étude. L’hémogramme complet des patients sous traitement pour un SMD associé à une délétion 5q doit être surveillé chaque semaine pendant les 8 premières semaines de traitement et au moins une fois par mois par la suite. Certains patients peuvent nécessiter une interruption ou une réduction du dosage, ou avoir besoin de produits sanguins ou de facteurs de croissance.

Thrombo-embolie veineuse et artérielle

REVLIMID a démontré un risque considérablement accru de thrombose veineuse profonde (TVP) et d’embolie pulmonaire (EP), ainsi qu’un risque d'infarctus du myocarde et d'accident vasculaire cérébral, chez les patients atteints de MM qui ont été traités par une polythérapie au REVLIMID et à la dexaméthasone. Il est conseillé aux patients et aux médecins de surveiller les signes et symptômes de thrombo-embolie. Il convient de recommander aux patients de consulter un médecin s’ils développent des symptômes comme un essoufflement, des douleurs thoraciques ou une tuméfaction des bras ou des jambes. Le recours à la thromboprophylaxie est recommandé et le choix du schéma posologique doit reposer sur une évaluation des risques sous-jacents du patient.

CONTRE-INDICATIONS

Grossesse : REVLIMID peut nuire au fœtus lorsqu'il est administré à une femme enceinte ; il est contre-indiqué chez la femme enceinte. Si ce médicament est utilisé en cours de grossesse ou si la patiente tombe enceinte pendant le traitement avec ce médicament, elle doit être informée des dangers potentiels pour le fœtus.

Réactions allergiques : REVLIMID est contre-indiqué chez les patients ayant montré une hypersensibilité (p. ex. œdème de Quincke, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique) à la lénalidomide.

MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS

Toxicité embryo-fœtale :

  • REVLIMID est un analogue du thalidomide, un tératogène humain connu qui entraîne des anomalies congénitales potentiellement mortelles ou le décès de l'embryon ou du fœtus. Une étude sur le développement embryofœtal chez des primates non humains indique que le lénalidomide produit des malformations chez les petits de guenons qui avaient reçu le médicament en cours de gestation, similaires aux anomalies congénitales observées chez les humains après une exposition au thalidomide en cours de grossesse.
  • Femmes en âge de procréer: elles doivent éviter toute grossesse pendant au moins 4 semaines avant de débuter un traitement par REVLIMID, lors de celui-ci, lors des interruptions de traitement et pendant au moins 4 semaines après la fin du traitement. Doivent s'engager à continuellement s'abstenir de rapports hétérosexuels ou à utiliser 2 formes de contraception fiables dès 4 semaines avant le début du traitement par REVLIMID, lors de celui-ci, lors des interruptions de traitement et pendant au moins 4 semaines après l'interruption du traitement. Doivent obtenir 2 tests de grossesse négatifs avant de démarrer un traitement par REVLIMID.
  • Hommes : le lénalidomide est présent dans le sperme des patients recevant ce médicament. Les hommes recevant REVLIMID doivent donc toujours utiliser un préservatif en latex ou synthétique pour tout rapport sexuel avec une femme en âge de procréer pendant le traitement au REVLIMID et jusqu'à 28 jours après l'interruption du traitement, même s'ils ont subi une vasectomie réussie. Les patients masculins recevant REVLIMID ne doivent pas faire don de leur sperme
  • Don de sang: les patients ne doivent pas procéder à un don de sang lors du traitement par REVLIMID et pendant un mois après l'interruption du traitement, car une femme enceinte pourrait recevoir ce sang et son fœtus pourrait alors être exposé au REVLIMID

Le programme REVLIMID REMS®

Étant donné les risques pour les embryons et les fœtus, REVLIMID est disponible uniquement via un programme de distribution restreint en vertu d'une stratégie d'évaluation et d'atténuation des risques (REMS) appelé programmeREVLIMID REMS® (anciennement connu sous le nom de Programme "RevAssist®" ). Les prescripteurs et les pharmacies doivent être habilités dans le cadre du programme et les patients doivent signer un formulaire d'acceptation, puis se conformer aux exigences stipulées. Pour en savoir plus à propos du programme REVLIMID REMS® veuillez consulter le site www.celgeneriskmanagement.com ou composer le 1-888-423-5436

Toxicité hématologique: REVLIMID peut provoquer une neutropénie et une thrombocytopénie graves. Surveiller les patients souffrant de neutropénie à la recherche de signes d'infection. Recommander aux patients de surveiller tout signe de saignement ou de contusion, notamment en cas d'utilisation parallèle de médicaments susceptibles d'accroître le risque de saignement. Myélome multiple: Les patients atteints de myélome multiple recevant REVLIMID/dexaméthasome doivent réaliser un suivi de leur hémogramme complet tous les 7 jours pendant les 2 premiers cycles, aux jours 1 et 15 du cycle 3, puis ensuite tous les 28 jours. Lymphome du manteau: les patients prenant REVLIMID pour traiter le lymphome du manteau doivent réaliser un suivi de leur hémogramme complet chaque semaine pendant le premier cycle de 28 jours, toutes les 2 semaines pendant les cycles 2 à 4, puis chaque mois. Les patients peuvent nécessiter une interruption et/ou une réduction de dose. Pour les syndromes myélodysplasiques: Voir les AVERTISSEMENTS encadrés

Thrombo-embolie veineuse et artérielle: Les événements veineux et thrombo-emboliques (embolie pulmonaire et thrombose veineuse profonde) et les thromboses artérielles sont accrues chez les patients traités par REVLIMID. Un risque considérablement accru d'embolie pulmonaire (7,4%) et de thrombo-embolie (3,7%) a été enregistré chez des patients atteints de myélome multiple après au moins une thérapie, traités par REVLIMID/dexaméthasone en comparaison avec un placebo/dexaméthasone (3,1% et 0,9%) dans des essais cliniques impliquant une utilisation variable de thérapies anticoagulantes. Dans l'étude portant sur les patients récemment diagnostiqués comme atteints de myélome multiple, dans laquelle pratiquement chaque patient a reçu une prophylaxie antithrombotique, l'embolie pulmonaire (3,6%) et la thrombose veineuse profonde (3,8%) ont été signalées dans la branche Rd continue. L'infarctus du myocarde (1,7%) et l'AVC (2,3%) sont accrus chez les patients souffrant de myélome multiple après au moins une thérapie préalable, traités par REVLIMID/dexaméthasone, en comparaison avec un placebo/dexaméthasone (0,6% et 0,9%) dans les essais cliniques. Dans l'étude portant sur les patients récemment diagnostiqués comme atteints de myélome multiple, l'infarctus du myocarde (notamment, aigu) a été signalé (2,3%) dans la branche de traitement Rd continu. La fréquence des réactions indésirables graves d'AVC était de 0,8% dans la branche de traitement Rd continu. Les patients possédant des facteurs de risque connus, tels une thrombose préalable, peuvent présenter davantage de risques et tout doit être fait pour tenter de minimiser tous les facteurs modifiables (par ex. l'hyperlipidémie, l'hypertension, le tabagisme). Dans des essais cliniques contrôlés n'utilisant pas une prophylaxie thrombotique parallèle, 21,5% des événements thrombotiques généraux se sont produits chez des patients souffrant de myélome multiple réfractaire ou récurrent, traités par REVLIMID/dexaméthasone, en comparaison avec 8,3% de thrombose dans le groupe traité par placébo/dexaméthasone. La durée moyenne jusqu'à l'apparition du premier événement thrombotique était de 2,8 mois. Dans l'étude portant sur les patients récemment diagnostiqués comme atteints de myélome multiple, dans laquelle pratiquement tous les patients ont reçu une prophylaxie anti-thrombotique, la fréquence générale des événements thrombotiques était de 17,4% dans les branches de traitement Rd continu et Rd18 combinées. La durée moyenne jusqu'à l'apparition du premier événement thrombotique était de 4,37 mois. Une prophylaxie thrombotique est recommandée et le régime est basé sur les risques sous-jacents des patients. Les ASE et les œstrogènes peuvent accroître davantage le risque de thrombose et leur utilisation doit être basée sur une décision évaluant les risques et les bénéfices correspondants. Voir AVERTISSEMENTS encadrés

Mortalité accrue chez les patients atteints de LLC : Lors d’un essai clinique dans le traitement de première intention de patients atteints d’une leucémie lymphoïde chronique (LLC), une monothérapie au REVLIMID augmentait le risque de décès par rapport à une monothérapie au chlorambucil. Lors d’une analyse intermédiaire, 34 décès ont eu lieu parmi les 210 patients du groupe de traitement sous REVLIMID par rapport à 18 décès parmi 211 patients du groupe de traitement sous chlorambucil et le rapport des taux d’incidence pour la survie globale était de 1,92 [IC de 95 % : 1,08 à 3,41] correspondait à une hausse de 92 % du risque de décès. Les réactions indésirables graves sur le plan cardiovasculaire, dont fibrillation auriculaire, infarctus du myocarde et défaillance cardiaque, se sont produites plus fréquemment dans le groupe de traitement sous REVLIMID. Le REVLIMID n’est pas indiqué et il est déconseillé pour une utilisation dans le cas de la LLC en dehors d’essais cliniques contrôlés

Malignités principales secondaires: les patients atteints de MM traités par REVLIMID présentaient une incidence supérieure de malignités principales secondaires, particulièrement la leucémie myéloblastique aiguë (LMA) et les syndromes myélodysplasiques. Cette augmentation s'est principalement produite chez les patients récemment diagnostiqués comme atteints de myélome multiple traités par REVLIMID, combiné au Melphalan (5,3%) ou immédiatement après une dose importante de Melphalan en intraveineuse et une AGCS (jusqu'à 5,2%). La fréquence des cas de LMA et de syndromes myélodysplasiques dans les branches de traitement par REVLIMID/dexaméthasone était de 0,4%. Des cas de malignités de cellules en B (dont le lymphome de Hodgkin) ont été observés dans des essais cliniques dans lesquels les patients ont reçu REVLIMID après une AGCS. Les patients ayant bénéficié d'un traitement par REVLIMID jusqu'à la progression de la maladie n'ont pas montré d'incidence supérieure de malignités principales secondaires, par rapport à ceux traités dans les branches REVLIMID à durée fixe. Surveiller le développement de malignités principales secondaires chez les patients. Tenir compte de l’avantage potentiel du REVLIMID et du risque de malignités principales secondaires si un tel traitement est envisagé

Hépatotoxicité: Des cas d’insuffisance hépatique, y compris des cas mortels, sont survenus chez des patients traités par REVLIMID en combinaison avec la dexaméthasone. Le mécanisme de l’hépatotoxicité induite par des médicaments est inconnu. Une maladie hépatique virale préexistante, des enzymes hépatiques de base élevées et des médications concomitantes peuvent être des facteurs de risque. Surveiller régulièrement les enzymes hépatiques. Arrêter le REVLIMID en cas d’élévation des enzymes hépatiques. Après un retour aux valeurs de base, un traitement à un dosage inférieur peut être envisagé

Réactions allergiques: Des cas d’œdème de Quincke et des réactions dermatologiques graves, notamment le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et le syndrome de Lyell, ont été signalés. Ces événements peuvent être mortels. Les patients ayant des antécédents d’éruptions cutanées de grade 4 associée à un traitement sous thalidomide ne doivent pas prendre du REVLIMID. L’interruption ou l’arrêt du REVLIMID doit être envisagé en cas d’éruptions cutanées de grade 2 à 3. Le REVLIMID doit être arrêté en cas d’œdème de Quincke, d’éruption cutanée de grade 4, d’éruption exfoliante ou bulleuse ou si l’on suspecte un SSJ ou un syndrome de Lyell et il ne faut pas le reprendre après un arrêt dû à ces réactions. Les gélules de REVLIMID contiennent du lactose. Le rapport entre les risques et les avantages d’un traitement sous REVLIMID doit être évalué chez les patients qui sont intolérants au lactose

Syndrome de lyse tumorale: Des cas de décès dus au syndrome de lyse tumorale (SLT) ont été signalés en cours de traitement par lénalidomide. Les patients à risque de SLT sont ceux qui présentent une charge tumorale élevée avant le traitement. Ces patients doivent être surveillés de près et il convient de prendre des précautions appropriées

Réaction de poussée tumorale: Des cas de réaction de poussée tumorale (RPT) ont eu lieu au cours de l’utilisation expérimentale du lénalidomide pour la LLC et le lymphome, caractérisés par un gonflement des ganglions lymphatiques, une légère fièvre, des douleurs et des éruptions cutanées

Une surveillance et une évaluation pour une RPT sont recommandées chez les patients atteints de LCM. La poussée tumorale peut répliquer la progression de la maladie. Chez les patients atteints d’une RPT de grade 3 ou 4, il est recommandé de suspendre le traitement par lénalidomide jusqu’à résolution de la RPT à ≤ Grade 1. Dans l’essai sur le LCM, environ 10 % des sujets ont subi une RPT ; tous les rapports étaient d’une gravité de grade 1 ou 2. Tous les événements se sont produits lors du cycle 1 et un patient a à nouveau développé une RPT lors du cycle 11. Le lénalidomide peut éventuellement être poursuivi chez les patients présentant une RPT de grade 1 et 2 sans interruption ni modification, à la discrétion du médecin. Les patients atteints d’une RPT de grade 1 ou 2 peuvent également être traités avec des corticostéroïdes, des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et/ou des analgésiques narcotiques pour la gestion des symptômes de RPT. Les patients atteints d’une RPT de grade 3 ou 4 peuvent être traités pour la gestion des symptômes conformément aux directives concernant le traitement de la RPT de grade 1 et 2

Mobilisation insuffisante des cellules souches: Une diminution du nombre de cellules CD34+ recueillies après le traitement (> 4 cycles) par REVLIMID a été signalée. Chez les patients candidats à une transplantation de cellules souches autologues, il est recommandé de contacter un centre de transplantation en début de traitement afin d'optimiser le calendrier de la collecte de cellules souches

REACTIONS INDESIRABLES

Myélome multiple

  • Chez les patients récemment diagnostiqués les réactions indésirables de grade 3 ou 4 les plus fréquemment signalées dans la branche de traitement Rd continu incluaient la neutropénie (27,8%), l'anémie (18,2%), la thrombocytopénie (8,3%), la pneumonie (11,3%), l'asthénie (7,7%), la fatigue (7,3%), les douleurs dorsales (7%), l'hypokaliémie (6,6%), les éruptions cutanées (7,3%), la cataracte (5,8%), la dyspnée (5,6%), la thrombose veineuse profonde (TVP) (5,6%), l'hyperglycémie (5,3%), la lymphopénie et la leucopénie. La fréquence des infections dans la branche Rd continue était de 75%

Les réactions indésirables signalées chez ≥20% des patients portant sur les patients récemment diagnostiqués comme atteints de myélome multiple, traités dans la branche Rd continue, étaient: la diarrhée (45,5%), l'anémie (43,8%), la neutropénie (35%), la fatigue (32,5%), les douleurs dorsales (32%), l'insomnie (27,6%), l'asthénie (28,2%), les éruptions cutanées (26,1%), la diminution de l'appétit (23,1%), la toux (22,7%), la pyrexie (21,4%), les spasmes musculaires (20,5%) et les douleurs abdominales (20,5%). La fréquence d'apparition des cataractes s'est intensifiée au fil des ans, avec 0,7% au cours des 6 premiers mois et jusqu'à 9,6% au cours de la seconde année de traitement dans la branche Rd continue.

  • Après au moins une thérapie préalable les réactions très indésirables et les réactions indésirables de grade 3 ou 4 étaient plus fréquentes chez les patients atteints de myélome multiple ayant reçu une combinaison de REVLIMID/dexaméthasome, en comparaison avec un placebo/dexaméthasome. Les réactions indésirables de grade 3 ou 4 incluaient la neutropénie 33,4% contre 3,4%, la neutropénie fébrile 2,3% contre 0%, la thrombose veineuse profonde (TVP) 8,2% contre 3,4% et l'embolie pulmonaire (EP) 4% contre 0,9% respectivement

Les réactions indésirables rapportées chez ≥15% des patients souffrant de myélome multiple (REVLIMID/dexaméthasome contre dexaméthasome/placébo): la fatigue (44% contre 42%), la neutropénie (42% contre 6%), la constipation (41% contre 21%), la diarrhée (39% contre 27%), les crampes musculaires (33% contre 21%), l'anémie (31% contre 24%), la pyrexie (28% contre 23%), l’œdème périphérique (26% contre 21%), la nausée (26% contre 21%), les douleurs dorsales (26% contre 19%), les infections de l'appareil respiratoire supérieur (25% contre 16%), la dyspnée (24% contre 17%), les étourdissements (23% contre 17%), la thrombocytopénie (22% contre 11%), les éruptions cutanées (21% contre 9%), les tremblements (21% contre 7%), la perte de poids (20% contre 15%), la rhinopharyngite (18% contre 9%), la vision trouble (17% contre 11%), l'anorexie (16% contre 10%), et la dysgeusie (15% contre 10%)

Syndromes myélodysplasiques

  • Les événements indésirables de grades 3 et 4 signalés chez ≥ 5 % des patients atteints d’une DMS associée à une délétion 5q étaient : la neutropénie (53 %), la thrombocytopénie (50 %), la pneumonie (7 %), les éruptions cutanées (7 %), l'anémie (6 %), la leucopénie (5 %), la fatigue (5 %), la dyspnée (5 %) et les douleurs dorsales (5 %)
  • Autres événements indésirables signalés chez ≥15 % des patients atteints de DMS associée à une délétion 5q (REVLIMID) étaient : la diarrhée (49 %), le prurit (42 %), les éruptions cutanées (36 %), la fatigue (31 %), la constipation (24 %), les nausées (24 %), la rhinopharyngite (23 %), l'arthralgie (22 %), la pyrexie (21 %), les douleurs dorsales (21 %), l'œdème périphérique (20 %), la toux (20 %), les vertiges (20 %), les céphalées (20 %), les crampes musculaires (18 %), la dyspnée (17 %), la pharyngite (16 %), l'épistasie (15 %), l'asthénie (15 %), les infections des voies respiratoires supérieures (15 %)

Lymphome des cellules du manteau

  • Les événements indésirables de grades 3 et 4 signalés chez ≥5 % des patients traités sous REVLIMID lors de l’essai sur le LCM (N=134) incluaient : la neutropénie (43 %), la thrombocytopénie (28 %), l'anémie (11 %), la pneumonie (9 %), la leucopénie (7 %), la fatigue (7%), la diarrhée (6 %), la dyspnée (6 %) et la neutropénie fébrile (6 %)
  • Les événements indésirables graves signalés chez ≥2 patients traités en monothérapie au REVLIMID contre le LCM incluaient : la maladie pulmonaire obstructive chronique, la colite à Clostridium difficile, la sepsis, le carcinome basocellulaire et la tachycardie supraventriculaire
  • Les événements indésirables signalés chez ≥15 % des patients traités sous REVLIMID dans l’essai sur le LCM incluaient : la neutropénie (49 %), la thrombocytopénie (36 %), la fatigue (34 %), l'anémie (31 %), la diarrhée (31 %), les nausées (30 %), la toux (28 %), la pyrexie (23 %), les éruptions cutanées (22 %), la dyspnée (18 %), le prurit (17 %), l'œdème périphérique (16 %), la constipation (16 %) et la leucopénie (15 %)

INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES

Il est recommandé de surveiller régulièrement les concentrations plasmatiques de digoxine, selon le jugement clinique et une pratique clinique standard chez les patients recevant ce médicament, en cours d’administration du REVLIMID. On ne sait pas s’il y a une interaction entre la dexaméthasone et le warfarine. Une surveillance rapprochée du temps de prothrombine et du RIN est recommandée chez les patients atteints de myélome multiple qui prennent du warfarine en concomitance. Des agents érythropoiétiques ou d’autres agents, qui peuvent augmenter le risque de thrombose, comme des traitements contenant des estrogènes, doivent être utilisés avec prudence, après une évaluation des risques et des bénéfices, chez les patients traités par REVLIMID

UTILISATION CHEZ DES POPULATIONS SPECIFIQUES

Grossesse: En cas de grossesse survenant en cours de traitement, arrêter immédiatement le médicament. Dans ces conditions, envoyer la patiente chez un obstétricien/gynécologue expérimenté en toxicité reproductive pour une évaluation et des conseils complémentaires. Toute exposition suspecte d’un fœtus au REVLIMID doit être signalée à la FDA par l’intermédiaire du programme MedWatch, au 1-800-332-1088, ainsi qu’à Celgene Corporation, au 1-888-423-5436

Mères allaitantes: On ne sait pas si le REVLIMID est excrété dans le lait humain. Parce que beaucoup de médicaments sont excrétés dans le lait humain et en raison du risque de réactions indésirables chez les enfants allaités, il faut décider d’arrêter d’allaiter ou d’arrêter le médicament, en tenant compte de l’importance du médicament pour la mère

Utilisation pédiatrique: La sécurité et l’efficacité chez des patients en pédiatrie de moins de 18 ans n’ont pas été établies

Défaillance rénale: Le REVLIMID étant principalement excrété intact par les reins, il est recommandé d’ajuster le dosage de départ du REVLIMID pour une exposition au médicament appropriée chez les patients présentant une défaillance rénale modérée (CLcr 30 à 60 ml/min) ou grave (CLcr < 30 ml/min) et chez les patients sous dialyse

Veuillez consulter l'intégralité des informations posologiques, y compris les AVERTISSEMENTS encadrés.

À propos de POMALYST®

POMALYST® (pomalidomide) est un analogue du thalidomide indiqué, en combinaison avec le dexaméthasone, pour les patients atteints de myélome mulitple ayant reçu au moins deux thérapies préalables dont la lénalidomide et un inhibiteur de la protéasome, et ont démontré une progression de la maladie en l'espace de 60 jours après achèvement du dernier traitement.

Informations de sécurité importantes

MISE EN GARDE: TOXICITE EMBRYO-FŒTALE et THROMBO-EMBOLIE VEINEUSE ET ARTERIELLE

Toxicité chez l’embryon et le fœtus

  • POMALYST est contre-indiqué en cas de grossesse. POMALYST est un analogue de la thalidomide. La thalidomide est un tératogène humain connu qui provoque de graves malformations congénitales ou le décès d’embryons et de fœtus. Pour les femmes en âge de procréer, obtenir deux tests de grossesse négatifs avant de commencer un traitement POMALYST.
  • Les femmes en âge de procréer doivent utiliser deux formes de contraception ou s’abstenir continuellement de tout rapport hétérosexuel au cours du traitement par POMALYST et pendant 4 semaines après l’arrêt de celui-ci.

POMALYST est uniquement disponible dans le cadre d’un programme de distribution restreint appelé POMALYST REMS®.

Thromboembolie veineuse et artérielle

  • La thrombose veineuse profonde (TVP), l'embolie pulmonaire (EP), l'infarctus du myocarde et l'AVC se produisent chez des patients atteints de myélome multiple traités par POMALYST. Des mesures préventives anti-thrombotiques ont été employées lors de l’essai clinique. Une thromboprophylaxie est recommandée, et le choix du régime doit être basé sur l'évaluation des facteurs de risque sous-jacents de chaque patient.

CONTRE-INDICATIONS: Grossesse

  • POMALYST peut avoir des effets nocifs sur le fœtus et est contre-indiqué chez les femmes enceintes. Si ce médicament est utilisé pendant la grossesse ou si la patiente tombe enceinte au cours du traitement, elle doit être informée des risques potentiels encourus par le fœtus.

MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS

Toxicité embryo-fœtale

  • Femmes en âge de procréer: doivent éviter toute grossesse lors du traitement au POMALYST et pendant 4 semaines au minimum après celui-ci ; elles doivent s’engager à s’abstenir continuellement de tout rapport sexuel hétérosexuel ou à utiliser deux méthodes de contraception fiables, dès 4 semaines avant le début du traitement au POMALYST, au cours du traitement, pendant les interruptions de traitement, et continuer pendant 4 semaines après l’arrêt du traitement au POMALYST. Doivent obtenir deux tests de grossesse négatifs avant de débuter le traitement.
  • Hommes: le pomalidomide est présent dans le sperme des patients ayant reçu ce médicament. Les hommes doivent toujours utiliser un préservatif synthétique ou en latex lors de tout rapport sexuel avec des femmes en âge de procréer - pendant le traitement au POMALYST et jusqu’à 28 jours après l’arrêt du traitement - même s’ils ont subi une vasectomie réussie. Ils ne doivent pas faire de don de sperme.
  • Don de sang: les patients ne doivent pas faire de don de sang au cours du traitement au POMALYST et pendant le mois suivant l’arrêt de celui-ci car une femme enceinte pourrait recevoir ce sang et son fœtus pourrait alors être exposé au POMALYST.

Le programme POMALYST REMS®

Etant donné les risques pour l’embryon et le fœtus, POMALYST est uniquement disponible dans le cadre d’un programme de distribution restreint en vertu d’une stratégie d’évaluation et d’atténuation des risques (REMS) appelé « POMALYST REMS® ». Les prescripteurs et les pharmaciens doivent être certifiés par le programme ; les patients doivent signer un formulaire d'accord et se conformer aux exigences. De plus amples informations sur le programme POMALYST REMS® sont disponibles sur le site www.CelgeneRiskManagement.com ou en composant le 1-888-423-5436.

Thromboembolie veineuse et artérielle: Les événements thrombo-emboliques veineux (TVP et EP) ainsi que les événements thrombo-emboliques artériels (ATE) (infarctus du myocarde et AVC) ont été observés chez des patients traités par POMALYST. Dans l'essai 2, dans lequel des thérapies anticoagulantes ont été utilisées, les événements thrombo-emboliques se sont produits chez 8,0% des patients traités par POMALYST et une faible dose de dexaméthasone, en comparaison avec 3,3% pour les patients traités par une dose élevée de dexaméthasone. Les événements thrombo-emboliques veineux se sont produits chez 4,7% des patients traités par POMALYST et une faible dose de Dexaméthasome, en comparaison avec 1,3% de ceux traités par une dose élevée de dexaméthasone. Parmi les événements thrombo-emboliques artériels figurent des périodes d'évènements thrombo-emboliques artériels, des maladies cérébrovasculaires ischémiques et des maladies cardiaques ischémiques. Les événements thrombo-emboliques artériels se sont produits chez 3,0% des patients traités par POMALYST et une faible dose de Dexaméthasome, en comparaison avec 1,3% de ceux traités par une dose élevée de dexaméthasone. Les patients possédant des facteurs de risque connus, dont une thrombose préalable, peuvent présenter des risques plus importants, et des mesures doivent être prises pour tenter de minimiser tous les facteurs modifiables (par ex. hyperlipidémie, hypertension et tabagisme).

Toxicité hématologique: dans les essais 1 et 2 chez des patients traités par POMALYST + une faible dose de Dexaméthasome, la neutropénie (46%) était lֹ’effet indésirable de grade 3 ou 4 le plus fréquemment observé, suivi de l’anémie et de la thrombocytopénie. Surveiller les toxicités hématologiques chez les patients, en particulier la neutropénie, en effectuant un hémogramme hebdomadaire pendant les 8 premières semaines et chaque mois par la suite. Des interruptions de traitement et/ou des modifications posologiques peut être requises pour certains patients.

Hépatotoxicité: une insuffisance hépatique, dont des cas mortels, a été relevée chez des patients traités par POMALYST. Des taux élevés d'aminotransférase de L-alanine et de bilirubine ont également été observés chez les patients traités par POMALYST. Surveiller la fonction hépatique par des tests mensuels. Interrompre le traitement par POMALYST en cas d'augmentation du taux d'enzymes hépatiques. Après le retour aux valeurs de départ, le traitement peut être envisagé avec une dose inférieure.

Réactions d'hypersensibilité: Des œdèmes de Quincke et autres réactions dermatologiques graves ont été rapportées. Interrompre POMALYST en cas d'œdème de Quincke, d'exfoliation cutanée, de bulles ou d'autre réaction dermatologique grave et ne pas reprendre le traitement.

Vertiges et état confusionnel:Dans les essais 1 et 2 réalisés sur des patients traités par POMALYST + une faible dose de Dexaméthasome, 14 % des patients ont ressenti des vertiges et 7% un état confusionnel; 1 % des patient a ressenti des vertiges de grade 3 ou 4, et 4 % ont manifesté un état confusionnel de grade 3 ou 4. Recommander aux patients d’éviter les situations propices aux vertiges ou à l'état confusionnel et de ne pas prendre d’autres médicaments susceptibles de provoquer des étourdissements ou une confusion sans avis médical adapté.

Neuropathie: Dans les essais 1 et 2, 18 % des patients ayant reçu POMALYST + une faible dose de Dexaméthasome ont manifesté une neuropathie et pour 9 % d'entre eux, une neuropathie périphérique. Dans l'essai 2, 2% des patients ont ressenti une neuropathie de grade 3.

Risque de malignités principales secondaires: Des cas de leucémie myéloïde aiguë ont été signalés chez des patients recevant POMALYST comme traitement expérimental en dehors du myélome multiple.

Syndrome de lyse tumorale: Le syndrome de lyse tumorale peut se produire chez des patients traités par POMALYST. Les patients présentant des risques sont ceux possédant une charge tumorale avant le traitement. Ces patients doivent être étroitement surveillés et les précautions appropriées doivent être prises.

REACTIONS INDESIRABLES

Pratiquement tous les patients traités par POMALYST + une faible dose de Dexaméthasome ont ressenti au moins une réaction indésirable (99%). Dans l'essai 2, les réactions indésirables les plus courantes incluaient la neutropénie (51,3%), la fatigue et l'asthénie (46,7%), les infections des voies respiratoires supérieures (31%), la thrombocytopénie (29,7%), la pyrexie (26,7%), la dyspnée (25,3%), la diarrhée (22%), la constipation (21,7%), les douleurs dorsales (19,7%), la toux (20%), la pneumonie (19,3%), l’œdème périphérique (17,3%), la neuropathie périphérique (17,3%), les douleurs osseuses (18%), la nausée (15%), et les spasmes musculaires (15,3%). Les réactions indésirables de grade 3 ou 4 incluaient la neutropénie (48,3%), la thrombocytopénie (22%) et la pneumonie (15,7%).

INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES

Le pomalidomide est principalement métabolisé par le CYP1A2 et le CYP3A. Il est également un substrat de la P-glycoprotéine (P-gp). L'administration conjointe de POMALYST avec des inhibiteurs ou inducteurs puissants du CYP1A2, CYP3A ou de la P-gp doit être évitée. S'il est médicalement nécessaire d'administrer conjointement de forts inhibiteurs du CYP1A2 en présence de forts inhibiteurs du CYP3A4 et de la P-glycoprotéine (P-gp), réduire la dose de POMALYST de 50%. La cigarette peut réduire l’exposition au pomalidomide en raison de l’induction du CYP1A2. Les patients doivent être informés que fumer peut réduire l’efficacité du pomalidomide.

UTILISATION CHEZ DES POPULATIONS SPECIFIQUES

Grossesse: Si une grossesse survient au cours du traitement, interrompre immédiatement la prise du médicament et orienter la patiente vers un gynécologue/obstétricien expérimenté dans le domaine de la toxicité reproductive pour une évaluation plus poussée et des conseils. Signaler toute exposition suspectée du fœtus au POMALYST à la FDA par le biais du programme MedWatch au 1-800-332-1088 et, également à Celgene Corporation au 1-888-423-5436.

Mères allaitantes:on ignore si le pomalidomide est excrété dans le lait maternel humain. Le pomalidomide était excrété dans le lait des rates allaitantes. Étant donné que de nombreux médicaments sont excrétés dans le lait maternel humain et en raison du potentiel d’effets indésirables chez les nourrissons lié au POMALYST, la décision d'interrompre l’allaitement ou le traitement doit prendre en compte l’importance du médicament pour la mère.

Utilisation pédiatrique:L'innocuité et l’efficacité de POMALYST chez les patients âgés de moins de 18 ans n’ont pas été établies.

Utilisation gériatrique: Aucun ajustement de la posologie n’est nécessaire pour POMALYST en fonction de l’âge. Les patients âgés de 65 ans ou plus étaient plus sujets à la pneumonie que les patients âgés de moins de 65 ans.

Insuffisance rénale et hépatique:le pomalidomide est métabolisé dans le foie. Le pomalidomide et ses métabolites sont principalement excrétés par les reins. L’influence d’une insuffisance rénale ou hépatique sur l’innocuité, l’efficacité et la pharmacocinétique du pomalidomide n’a pas été évaluée. Éviter POMALYST chez les patients ayant un taux de créatinine sérique > 3,0 mg/dl. Éviter POMALYST chez les patients ayant un taux de bilirubine sérique > 2,0 mg/dl et un ratio AST/ALT > 3,0 x ULN.

Consultez les information posologiques complètes y compris l'encadré sur les MISES EN GARDE.

À propos du VIDAZA®

Le VIDAZA® (azacitidine en injection) est indiqué pour le traitement des patients présentant les sous-types du syndrome myélodysplasique français-américains-britanniques suivants : anémie réfractaire ou anémie réfractaire avec sidéroblates en couronne (s'ils sont accompagnés de neutropénie ou de thrombocytopénie ou nécessitent des transfusions), anémie réfractaire avec excès de blastes, anémie réfractaire avec excès de blastes en transformation et leucémie myélomonocytaire chronique.

IMPORTANTES INFORMATIONS SUR LA SÉCURITÉ

CONTRE-INDICATIONS :

  • VIDAZA est contre-indiqué chez les patients possédant une hypersensibilité connue à l'azacitidine ou au mannitol, et chez les patients atteints de tumeurs hépatiques malignes avancées

MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS:

Anémie, Neutropénie et thrombocytopénie:

  • Etant donné que le traitement par VIDAZA entraîne une anémie, une neutropénie et une thrombocytopénie, vérifiez fréquemment les numérations globulaires à la recherche d'une réponse et/ou d'une toxicité, au minimum avant chaque cycle de dosage

La toxicité au VIDAZA chez les patients atteints d'insuffisance hépatique pré-existante grave :

  • Etant donné que l'azacitidine est potentiellement hépatotoxique chez les patients atteints d'insuffisance hépatique pré-existante grave, la prudence est de mise dans le traitement des patients souffrant de maladie hépatique.

Toxicité rénale:

  • l'Azacitidine et ses métabolites sont principalement excrétés par les reins et le risque de réactions toxiques à ce médicament peut s'avérer plus important chez les patients dont la fonction rénale est atteinte. Ces patients, dont les patients les plus âgés, doivent être étroitement surveillés à la recherche d'une toxicité

Utilisation pendant la grossesse:

  • En cas d'administration à une femme enceinte, VIDAZA peut s'avérer nocif pour le fœtus. Les femmes susceptibles d'entamer une grossesse doivent être averties des risques potentiels pour le fœtus. Les hommes doivent être avertis de ne pas engendrer d'enfant alors qu'ils suivent un traitement à base de VIDAZA.

UTILISATION CHEZ DES POPULATIONS SPECIFIQUES:

Mères allaitantes:

  • Les femmes allaitantes doivent interrompre l'allaitement ou la prise du médicament, selon l'importance du rôle du médicament pour la mère

REACTIONS INDESIRABLES:

  • Dans les études 1 et 2, les réactions défavorables les plus fréquentes, par voie sous-cutanée, étaient la nausée (70,5%), anémie (69,5%), la thrombocytopénie (65,5%), les vomissements (54,1%), la pyrexie (51,8%), la leucopénie (48,2%), la diarrhée (36,4%), l'érythème au point d'injection (35,0%), la constipation (33,6%), la neutropénie (32,3%) et l'ecchymose (30,5%). Parmi les autres événements indésirables figuraient les vertiges (18,6%), les douleurs thoraciques (16,4%), la neutropénie fébrile (16,4%), la myalgie (15,9%), les réactions au site d'injection (13,6%) et les malaises (10,9%). Dans l'étude 3, les réactions indésirables les plus courantes par voie intraveineuse incluaient également les pétéchies (45,8%), la faiblesse (35,4%), la rigidité (35,4%) et l'hypokaliémie (31,3%)
  • Dans l'étude 4, les réactions indésirables les plus courantes étaient la thrombocytopénie (69,7%), la neutropénie (65,7%), l'anémie (51,4%), la constipation (50,3%), la nausée (48,0%), l'érythème sur le site de l'injection (42,9%) et la pyrexie (30,3%). Les réactions indésirables les plus courantes de Grade 3/4 étaient la neutropénie (61,1%), la thrombocytopénie (58,3%), la leucopénie (14,9%), l'anémie (13,7%) et la neutropénie fébrile (12,6%)

Consultez les informations posologiques complètes

À propos de Celgene

Celgene Corporation, basée à Summit dans l’État du New Jersey, est une société biopharmaceutique internationale spécialisée dans la découverte, le développement et la commercialisation de traitements novateurs de lutte contre le cancer et les maladies inflammatoires au moyen de solutions de nouvelle génération du domaine de l'hémostase protéinique, de l'immuno-oncologie, de l'épigénétique et de l'inflammation du système nerveux. Pour plus d’informations, veuillez visiter le site www.celgene.com. Suivez Celgene dans les médias sociaux: @Celgene, Pinterest, LinkedIn, FaceBook et YouTube.

Énoncés prospectifs

Le présent communiqué de presse est susceptible de contenir des énoncés prospectifs, qui sont généralement des déclarations ne reflétant pas des faits historiques. Les énoncés prospectifs peuvent être identifiés par l’utilisation des termes « s’attend à », « anticipe », « pense que », « envisage », « estime », « prévoit », « perspectives », par l’emploi du futur ou d’expressions similaires. Ils sont basés sur les projets, estimations, suppositions et projections actuels de la direction et ne sont valables qu'à la date de leur formulation. Nous n'assumons aucune obligation de mise à jour d’un quelconque énoncé prospectif, que ce soit à la lumière de nouvelles informations ou d'événements futurs, sauf dans la mesure où la loi l'exige. Les énoncés prospectifs comportent des risques et des incertitudes inhérents, dont la plupart sont difficilement prévisibles et échappent généralement à notre contrôle. Les résultats ou dénouements réels peuvent différer sensiblement de ceux sous-entendus dans les énoncés prospectifs en raison de l’impact d’un certain nombre de facteurs. Bon nombre de ces facteurs sont évoqués plus en détail dans notre rapport annuel sur formulaire 10-K et dans nos autres rapports déposés auprès de la Commission américaine des opérations de Bourse (la « SEC »).

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.