L'offre de CEFC et de Penta pour le télédiffuseur d'Europe centrale pourrait s'élever à quelque deux milliards de dollars (1,7 milliard d'euros) mais le prix n'a pas été encore finalisé, ont ajouté deux des sources. Une troisième a indiqué qu'un accord était proche mais que les détails n'étaient pas encore arrêtés.

PPF, propriété de l'homme le plus riche de la République tchèque, n'est plus candidat au rachat de CME, selon deux des sources, ce qui laisse le tandem CEFC/Penta seul en lice.

Penta et PPF n'ont pas souhaité s'exprimer et deux porte-parole de CEFC, en Chine et à Prague, se sont refusés à tout commentaire. Un porte-parole de Time Warner n'a pas voulu non plus commenter ces informations.

CME, coté à la fois sur le Nasdaq et à Prague, est présent dans six pays d'Europe centrale et de l'Est. La République tchèque et la Roumanie représentent ses sources de profit les plus importantes.

CME, dont Time Warner possède 42,4%, est endetté à hauteur d'un milliard de dollars. Sa capitalisation boursière représentait 637,8 millions de dollars au cours de clôture de lundi.

Time Warner a envisagé la vente de CME après le projet de rachat du groupe de médias américain par son compatriote AT&T pour 85 milliards de dollars.

Mais le département de la Justice américain a intenté un procès pour empêcher cette fusion. La date en est fixée au 19 mars 2018.

(Jan Lopatka, Robert Muller et Jessica Toonkel; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

Valeurs citées dans l'article : Central European Media Enterprises, Time Warner