Au premier trimestre de l'exercice 2015, le chiffre d'affaires et le résultat opérationnel courant du groupe de services et d'équipements parapétroliers ont chuté lourdement, notamment dans le sillage des prix du baril de brut.

Sur la période, les ventes ont plié de 29,3% à 570 millions de dollars, chute que la direction attribue 'au changement de périmètre et aux conditions de marché'.

En prenant en compte les charges non récurrentes, le résultat opérationnel passe de 35 à un million de dollar.

Le résultat opérationnel courant est divisé par deux à 18 millions de dollars, soit un taux de marge de 3,16% contre 4,47% un an plus tôt. Par métier, le marge de la branche Equipement (Sercel) tombe de 20% à 11,4%, celle de l'Acquisition de + 0,2% à - 6,4% quand celle de GGR résiste mieux (de 22,1 à 20,3%).

Les investissements ont été réduits de 56% en un an à 110 millions de dollars, et le cash-flow libre, qui était négatif à hauteur de 151 millions un an plus tôt, ne l'est plus que de 20 millions.

Du côté du bilan, le ratio de dette nette (2,4 milliards de dollars) sur fonds propres ressort à 88% à fin mars, contre 90% fin décembre 2014.

Directeur général du groupe, Jean-Georges Malcor a déclaré que 'l'adaptation de nos clients à un environnement de prix du pétrole bas, la réduction et le report de leurs dépenses d'investissements continuent d'impacter notre environnement de marché.'

En guise de prévisions pour l'exercice 2015, Jean-Georges Malcor a déclaré qu''avec une faible visibilité pour les prochains trimestres et anticipant un contexte toujours difficile, nous restons concentrés sur la mise en oeuvre rigoureuse de notre plan de transformation et sur la gestion active de notre cash et de notre bilan.'

CGG continuera de mettre en oeuvre son plan de transformation, ce qui passe par la réduction du nombre de navires 3D vers l'objectif de 11 unités, et un 'plan de réduction des coûts en ligne et baisse supplémentaire de 50 millions de dollars des investissements totaux pour 2015'.


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