CGG a décidé d'accélérer et d'intensifier ses mesures de restructuration sur l'exercice 2014, après avoir averti vendredi que l'ensemble de l'année resterait 'difficile'.

Le groupe de services pétroliers prévoit notamment l'ajustement de sa flotte de 18 à 13 navires dès la fin de cette année ainsi que la cession de ses activités contractuelles terrestres en Amérique du Nord.

CGG a signé un accord ferme avec la société américaine Geokinetics pour la cession de sa filiale en échange d'une participation minoritaire dans Geokinetics.

Sur le deuxième trimestre, son résultat d'exploitation (Ebit) ressort à 31 millions de dollars avant charges non-récurrentes, ce qui marque une amélioration par rapport aux 19 millions du premier trimestre mais ce qui reste très loin des 128 millions de dollars réalisés un an plus tôt.

Le groupe a dû en plus faire face à 230 millions de charges non-récurrentes, dont 120 millions de dollars de coûts de restructuration liés au plan de transformation.

Le chiffre d'affaires de deuxième trimestre totalise 689 millions de dollars, contre 1.032 millions d'euros sur la même période de 2013.

S'il évoque des 'conditions de marché difficile', CGG dit anticiper une amélioration de ses résultats au second semestre grâce à un quatrième trimestre traditionnellement fort.

Le groupe confirme également son objectif d'amélioration de marge d'Ebit de 400 points de base à horizon 2016.

C'est ces deux dernières annonces que les investisseurs semblent surtout vouloir retenir vendredi matin, au vu de la nette progression des titres (+2,7% à presque huit euros) dans les premiers échanges à la Bourse de Paris.

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