CGG poursuit son repli. Après avoir chuté de 12,8% hier, le spécialiste des études sismiques cède 4,25% à 11,95 euros. Le groupe est pénalisé par l'annonce d'une restructuration de sa dette qui risque de couter très cher aux actionnaires actuels. Face au net repli de son activité au quatrième trimestre lié à la réduction des investissements de ses clients, le spécialiste des études sismiques a estimé que sa dette nette devrait s'établir à 2,315 milliards de dollars à fin 2016 contre 2,304 milliards à la fin du troisième trimestre 2016.

Si ce niveau reste conforme à l'objectif de ne pas dépasser de 2,4 milliards en fin d'année, le groupe le juge cependant trop élevé.

Aussi, la société a entamé dès le début du mois de décembre des discussions avec l'ensemble de ses créanciers, qui ont abouti à la suspension des covenants financiers à fin décembre 2016.

Pour ses discussions avec ses créanciers, CGG a annoncé son intention de nommer un Mandataire ad hoc. L'objectif est de réduire fortement son endettement et ses charges financières pour les adapter durablement à un volume d'activité réduit dans un contexte de marché qui reste particulièrement difficile pour l'industrie des services sismiques.

Dans cet environnement, le DG, Jean-Georges Malcor a assuré que la gestion rigoureuse des coûts et la préservation du niveau de liquidité du groupe restaient sa priorité.

Selon CM-CIC Securities, CGG a besoin de réduire sa dette nette de plus de 900 millions de dollars avant la fin de l'exercice 2017. Dans les conditions de décote observées actuellement, de 50%, cela aboutirait à l'émission de plus de 100 millions de titres additionnels, soit au moins cinq fois le nombre de titres actuel.