Le bénéfice net est ressorti à 2,57 milliards de dollars (1,37 dollar par action) contre 4,51 milliards de dollars (2,36 dollar par action un an plus tôt.

Les analystes attendaient un bénéfice net à 79 cents par action, selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S.

Le titre perdait plus de 2% à 108,65 dollars à Wall Street vers 14h50 GMT.

"La bonne chose avec ce trimestre, c'est qu'il est fini", a commenté Fadel Gheit, analyste chez Oppenheimer à New York. "La réduction des coûts va se poursuivre et les prix du pétrole vont lentement remonter, ce qui améliorera les marges."

La division de production de pétrole aux Etats-Unis a été déficitaire mais les bénéfices de l'unité de raffinage ont plus que doublé, à 1,42 milliards de dollars, la baisse de plus de 40% des cours du brut depuis juin dernier ayant gonflé les marges.

Comme ses concurrents Exxon Mobil ou Royal Dutch Shell, Chevron a subi un repli moins marqué que prévu de ses bénéfices grâce aux bonnes performances de son activité raffinage.

Les compagnies pétrolières qui disposent de faibles capacités de raffinage souffrent davantage de la chute des cours. C'est le cas notamment du norvégien Statoil, qui a surpris les marchés en faisant état d'une perte nette au premier trimestre.

Chevron a continué à réduire ses coûts, diminuant ses dépenses d'exploitation de 9%.

"Nous mettons en oeuvre une série de mesures afin de réduire nos coûts et j'espère que ces efforts se verront de plus en plus dans nos résultats financiers au cours de l'année", a déclaré dans un communiqué le directeur général de Chevron, John Watson.

(Ernest Scheyder; Patrick Vignal pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Exxon Mobil Corporation, Chevron Corporation