Commodesk - 61% des 81 municipalités du Costa Rica se sont prononcées, cette semaine, contre l'utilisation des plantes génétiquement modifiées sur leur territoire.

Fin 2012, D&PL Semillas, une filiale de Monsanto, demandait une autorisation pour planter deux hectares de maïs génétiquement modifié dans la province de Guanacaste, à l'ouest du Costa Rica. Le ministre des Sciences et des Technologies a donné son accord le 21 janvier dernier, déclenchant ainsi une vague de manifestations dans le pays.

Le Costa Rica compte environ 400 hectares de coton, bananes, ananas et soja génétiquement modifiés. Ce sont de petites exploitations exclusivement destinées à l'exportation ou à la recherche.

La majorité de la population est contre ce type de plantations. Cette semaine a été décrétée «  semaine nationale de défense des semences sans OGM » par les manifestants, une série de conférences est organisée avec, notamment, la participation du chercheur français Gilles-Eric Séralini.