Au deuxième trimestre la croissance du PIB chinois a atteint 9,5%, soit un peu plus que prévu mais un peu moins que les 9,7% du premier trimestre. Cette croissance est entrainée par la demande intérieure mais aussi par les exportations, particulièrement fortes en ce moment note l’analyste. Le ralentissement de la croissance mondiale et un encadrement politique plus fort des autorités chinoises devraient provoquer un ralentissement de la croissance pour les prochains trimestres. Selon le bureau d’études, il faut donc s’attendre à un taux de croissance de 8,5% au quatrième trimestre, fixant la moyenne annuelle à 9,2%. Pour l’année prochaine, ING prévoit une croissance de 8,8%.

Quelques jours avant que ces chiffres ne tombent, l’indice des prix à la consommation (CPI) du mois de juin était publié, celui-ci a augmenté de 6,4%, soit une hausse un peu plus forte que les 6,2% attendus et que les 5,5% du mois de mai. Selon le courtier, cette augmentation a été grandement favorisée par la forte hausse du prix de la viande de porc : +57% en juin, due elle-même à une montée de 60% du prix du maïs. Ainsi, d’après le bureau d’études, l’indice du prix de la nourriture a entraîné la forte élévation de celui des prix à la consommation. Plus grave sont les chiffres de l’inflation de base (core inflation), qui n’a cessé d’augmenter depuis deux ans, atteignant 2,9% en juin. Même si il s’agit d’un chiffre relativement faible pour un pays émergent, cette tendance a son importance si l’on en croit le broker.